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Le Séminaire Saint Irénée est un lieu de formation pour des jeunes qui souhaitent devenir prêtres.

Au cours des sept années de formation, ils reçoivent une formation spirituelle, intellectuelle, pastorale et humaine, qui les prépare au ministère sacerdotal. La vie au séminaire est marqué par la prière, des études approfondies en philosophie et théologie et avec diverses expériences en paroisse.

Fondé en 1669, le Séminaire Saint Irénée a déménagé plusieurs fois. Depuis 2010 il est situé sur la colline de Fourvière, et accueille une trentaine de séminaristes.

Historique modifier

Entre 1617 et 1659 on connaît quatre essais de séminaire qui aboutissent en 1659 à la création du séminaire Saint-Irénée.

Suite à l’arrivée, le 6 décembre 1659, de trois prêtres du séminaire Saint-Sulpice de Paris, le séminaire Saint-Irénée de Lyon est officiellement fondé le 31 octobre 1663 par décret de Camille de Neuville. Placé sous la direction des prêtres sulpiciens, le séminaire formait et instruisait des prêtres principalement en philosophie, théologie dogmatique et théologie morale : conformément aux consignes du Concile de Trente. Il était composé d’un supérieur et d’une petite dizaine de directeurs, essentiellement des professeurs de philosophie et de théologie. Accueillis en 1659 sur la paroisse Saint-Michel d’Ainay, les prêtres sulpiciens établirent leur séminaire montée Saint-Barthélemy en 1662. Le séminaire Saint-Irénée est reconnu par des lettres patentes signé par Louis XIV le 14 aout 1665.

La Croix-Paquet modifier

Le séminaire s'installe en 1669 sur le lieu-dit "La Croix-Paquet", au bas de la colline de la Croix-Rousse qui regarde le Rhône pour deux siècles. Il ne reste pas de trace aujourd'hui de cette maison située “à cinq-cent mètres environ à l’est de l’amphithéâtre des Trois-Gaules”

Saint-Just modifier

Le bâtiment, bien que souvent réaménagé, était devenu trop étroit, insalubre et incommode. Dès 1835, on s’était mis à la recherche d’un autre emplacement. Le cardinal Louis de Bonald demanda en 1943 la construction d'un nouveau bâtiment pour le séminaire, sur la colline de Saint-Just, tout près de l’église du même nom. Après des années de préparatifs longs et laborieux, le chantier commence en 1855, sous la conduite de l’architecte Tony Desjardins et les séminaristes emménagent à la rentrée 1859 dans un bâtiment encore inachevé. “Le séminaire fut construit sur fond d’état, selon les règles en vigueur. La chapelle, toutefois, fut construite sur fonds diocésains privés, de 1863 à 1867. Actuellement la maison Saint-Just sert de lycée, tandis que la chapelle a été rasée.”

Sainte Foy - Francheville modifier

En 1902-1903, le Séminaire de Philosophie est construit à Sainte Foy - Francheville, sur le terrain d’une maison de campagne, appartenant à des fonds privés. Ce nouvel édifice, construit sur les plans de Louis Jean Sainte-Marie-Perrin, est béni le 11 octobre 1903 par le cardinal Couillé. M. Verdier en fût le premier supérieur, de 1903 à 1905.

En 1906, la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat contraint les séminaristes de théologie à quitter Saint-Just et se réfugier au Séminaire de Philosophie. La maison fut rebaptisée “Ecole supérieure de théologie”. Les séminaristes de philosophie déménagèrent eux dans une maison de Pères Maristes, eux-mêmes expulsés de France. Un nouveau séminaire de Philosophie fut construit à côté de l’ancien. On eut ainsi côte à côte le “Grand Séminaire Saint-Irénée” et le “Séminaire de Philosophie Saint-Joseph”. Dans un contexte de crise des vocations, la diminution du nombre des séminaristes conduit à la jonction des deux séminaires dans la maison aux pierres dorées, qui devint le Séminaire Interdiocésain Saint-Irénée en 1972.

Du 4 au 7 octobre 1986, lors de sa visite apostolique, le pape Jean-Paul II séjourne dans cette maison.

Le bâtiment est classé au

Fourvière modifier

Depuis 2010, le Séminaire est installé sur la colline de Fourvière, dans une maison qui appartenait autrefois à la communauté des sœurs de Jésus-Marie.