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Fronstalag Epinal

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Frontstalag 121

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"La memoire ne cherche a sauver le passe que en

sorte que la memoire collective serve a la liberation

et non a l'asservissement des hommes".

Jacques LE GOFF, cite par TODOROV Tzvetan Les Abus de la Memoire.


SECOURS AUX PRISONNIERS

En mission a Paris depuis juin, Otto Abetz est nomme Ambassadeur le 3 aout 1940.

Le mois precedent, la SPG (Service des Prisonniers de Guerre cree au debut du conflit en 39) devient le DSPG (Direction du Service des Prisonniers de Guerre) sous la conduite du General Besson dependant directement du Ministere de la Defense puis, en septembre 40, du Secretariat d'Etat a la Guerre. Il est constitue afin d'offrir une aide materielle et spirituelle et tient bureau a Vichy puis a Lyon en octobre 40. En septembre George Scapini, Depute, président des Aveugles de guerre, et coprésident du comité France-Allemagne, prend la Presidence du DSPG comme Ambassadeur. En octobre, quelques jours apres Montoire-sur-Loir, la France devient la protectrice de ses propres PG. Et le 6 novembre, les Etats-Unis, choisis par la France en 39, cessent d'etre leur Puissance Protectrice. Le 16 sont etablies les principales clauses du Protocole de Berlin donnant officiellement naissance au Service Diplomatique des Prisonniers de Guerre (SDPG).

Par un arrete de juillet 1940, le 7 aout est operee la fusion de la Société de secours aux blessés militaires (1864), de l’Association des Dames françaises (1879) et de l’Union des Femmes de France (1881) pour donner naissance au Comite Central de la Croix-Rouge Francaise (CRF). Reconnu d'utilite publique, son financement est attribue au Secours national le 4 octobre 1940.

Le Controleur de l'Armee Bigard missionne par le General Besson en aout 40 met en place, le 19 novembre 40, la Sous Direction des Prisonniers de Guerre basee sur une structure precedente du Delegue General du Gouvernement Francais, qui exerce la fonction de la CRF en Zone Occupee, appelee Comite Central d'Assistance aux Prisonniers (CCA, CCAPG) ou comite Calan (du nom du conseiller maitre de la Cours des Comptes : Lalande de Calan) qui, elle, datait du 22 juillet 40 auquel y est ajoute le Service des Prisonniers de Guerre.

Comme le precise Veron le transport est tout de meme assure par la Croix-Rouge dont seules les conductrices ont des laisser passer pour les camps.

A cette Commission etait egalement attribuee les sports et les loisirs et, a ce titre, le 11 octobre s'y adjoint une section jeux et bibliotheque.

Notes

(Mabon voir note 305 305. Il existe, à Paris, sous la direction de Bigard dès le 21 août 1940, une délégation qui relaie les décisions et actions de la DSPG. Cependant, ce fonctionnement est loin de satisfaire le Général Besson qui demande par lettre datée du 16 septembre 1940 la création d’un véritable service d’Etat. SHAT, 2P66, dossier n° 2.)

(chez Mabon 19 novembre ; note 307 Article 2 de l’arrêté du 19 novembre 1940 : « Sont rattachés à cette Sous-Direction : le Comité Central d’Assistance aux Prisonniers de Guerre créé par décision du 22 juillet 1940 du Délégué Général du Gouvernement Français dans les territoires occupés ». SHAT, 2P 67, dossier n° 6 : arrêté du 19 novembre 1940." ; chez Veron p. 24 "Comité central d’assistance aux prisonniers de guerre note 68 Aussi appelé Comité de Calan, il est créé le 22 juillet 1940 et adjoint au Service des prisonniers de guerre le 19 novembre 1940, à la suite d’un arrêté".

On trouve d'autres organismes qui s'occupent plus particulierement des PG issus des colonies :

- OFALAC office algerien d'action economique et touristique

- Comite algerien d'assistance aux Prisonniers de Guerre

- Entraide aux militaires et anciens militaires nord-africains

- Amities africaines

- Assistance coloniale aux Prisonniers de Guerre

- Comite d'assistance aux troupes noires

- Aumonerie des formations Malgaches

Bibliographie :

http://books.google.fr/books?id=Yl_Ryhdc1bcC&pg=PA27&lpg=PA27&dq=commissariat+g%C3%A9n%C3%A9ral+prisonniers&source=bl&ots=5DeVfvy5UG&sig=K_wKAiT4NvXwwOhxruperqODO8Q&hl=fr&sa=X&ei=8Ah6U476HtH24QT6rYDoDA&ved=0CDYQ6AEwAg#v=onepage&q=commissariat%20g%C3%A9n%C3%A9ral%20prisonniers&f=false Christophe LEWIN le retour des prisonniers de guerre francais editions de la Sorbonne


LE FRONSTALAG 121 CASERNE COURCY

Sur Epinal, 48 000 hommes furent verses dans quatre casernes entourees de solides murs : des Francais Metropolitains, des Indigenes, des Belges, des membres du Commonwealth, ou encore des CTE ou RMVE Espagnols qui se repliaient pousses par la vague depuis le departement de la Moselle.

Durant cette periode, Plus de 300 camps provisoires essaimerent sur le departement dans des conditions d'hygiene souvent deplorables.

A Courcy casernement du 21e RTA, et lieu de reddition du Commandant Ogebin devenu le Fronstalag 121(le camp de front 121) au sommet d'une colline, 20 000 hommes repondent a l'appel dans un quartier entouree de barbeles, de miradors et eclairee de projecteurs.

Meme si les chiffres sont incertains, on estime le nombre de tirailleurs africains a la reddition a 30 000 hommes, les Maghrebins prisonniers sont evalues a 65 000, les Indochinois a 10 000, parmis les Malgaches sur les 14 000 tirailleurs, "seuls quelques-uns echappent a la captivite". A la fin de 1940, 80 000 prisonniers "d'Outre-Mer" restaient en France parques dans 57 fronstalags alors que 1,5 million de metropolitains partaient en Allemagne. --->>>> 64 FS en octobre 1940 : VERON Quentin, p. 4, note 1. -> BNF 4-LH4-4448 : Centre national d’information sur les prisonniers de guerre, Liste officielle n°26 de prisonniers français d’après les renseignements fournis par l’Autorité allemande, 5 octobre 1940.

En mars 41, ils seront 7 500 a partager le FS 121.

En avril 41 , 70 000 PG occupaient 22 FS. A cette meme epoque, les lettres et colis pour le FS 122 Chaumont auraient etes rediriges vers Epinal ; au 31 mai le courrier est transfere a Dijon. La mise en place du FS 122 de Compiegne, par la Wermacht, au camp de Royallieu, qui ouvre en juin et qui est le seul camp completement allemand entre peut etre en ligne de compte . Installe pres de la Foret de Rethondes, et destine aux "elements ennemis actifs" (Russes, Resistants, Communistes, Juifs,...), il sert principalement de camp de transit vers l'Allemagne

Au 31 mars 42 fut decide de reunir tous les FS en 8 camps entrainant la fermeture du FS 121 qui, avec le Fronstalag 124 de Laval regroupa les departements des Vosges, de Haute-Marne, de l Yonne, de Cote-d'Or, du Territoire de Belfort, du Doubs, du Jura, de la Saone-et-Loire, de la Nievre et de l Allier au FS 141 de Vesoul .

LES CONDITIONS DE DETENTION

Logement

Le Sammellager (camp de rassemblement) est compose de 4 teillager (camps secondaires) separes par des barbeles et regroupant les PG par nationalites. Ils dorment dans des lits en bois de deux ou trois etages avec deux couvertures sur de "bonnes paillasses" dans 3 batiments equipes de l'electricite et dont les chambres comprennent de 10 a 45 hommes. L'eau y est potable et un lavoir est disponible a chaque etage. Les effectifs, difficiles a evaluer du fait de la modification des lois et des nombreux mouvements comprennent, fin juin 41 : 3 370 hommes qui se partagent les locaux avec une representation couvrant deux parts a peu pres egales de gens de couleur, une noire (les Antillais ("Vieilles Colonies") n'ayant pas ete consideres comme Citoyens mais comme Indigenes) et une autre reunissant les autres colonies alors que les continentaux couvrent a peine 4 % des effectifs totaux. 70 detachements de travail (DT en allemand arbeits kommandos ou kommandos) representant un peu plus de 1 900 hommes travaillent en exterieur.

Nourriture

Le 22 mai 41, lors de sa visite au fs 121, Jean DETROYAT salue une initiative du Commandant du camps consistant en la creation d'une ferme avec des animaux et un jardin potager et le Commandant precise qu'ils devraient produire une large part de leur alimentation par ce biais (On peut d'ailleurs voir sur les photos de Joly mis a disposition de Mabon les PG faire des terrasses derriere la caserne ; terrassses toujours visibles aujourd'hui). L'initiative qui, de la part des detenus, est assez courante et meme encouragee par les gardiens trouve echo dans le Jura, en 41, ou 10 Indochinois du DT de Pesmes cultivent des legumes et sera quelques fois reconduite comme en 42 "Les prisonniers qui ont cultivé un jardin peuvent se nourrir de leurs récoltes, comme à Chartres où ils peuvent aussi élever des moutons ( A Vesoul, ils achetent une vache. Le British Red Cross expedie aussi des graines aux POW du Commonwealth et publie dans le Prisoner of War de juillet-aout 43 "See how they grow" (En Angleterre, apres avoir recu 9 tonnes de graines de legumes des USA meme un cratere de bombe devenait un jardinet).

Bibliographie

xxxxxxArchives CICR, rapport frontstalag 153, visite du 22 octobre 1942)" (cite par Mabon, 14,26 %.)

(xxxxxxxxx"Some prisoners managed to establish a garden and grow produced themselves. In the Jura Mountains, for example, a work commando of ten Indochinese had set up a productive vegetable garden for their own consumption (15). In several camps the German authorities encouraged and supported the establishment of such facilities. One example is the commander of the main camp of Fronstalag 121 (Epinal), who installed a large animal farm and vegetable garden on the grounds of the camp. In May 41 the prisoners produced much of their food in these facilities (16).

Notes :

15. Inspection of work commando Pesmes (Jura), September 13, 1941, by Detroyat in PAAA, R 40990

16. Inspection of the camp in Epinal, May 22,1941, by Detroyat AN, F9 2352."

In SCHECK Raffael, French African Soldiers in German Captivity during WWII, The Physical and Mental State of the Prisoners

La visite de la Croix-Rouge Internationale de juin 41 precise que la nourriture est suffisante, "tres bien appretee" aux dires des PG et accompagnee d'une "boule de pain pour quatre personnes" et ceux qui sont dans les kommandos en exterieur beneficient souvent d'un repas servis par exemple au Comite d'Aide aux Malades, Blesses et Prisonniers de Guerre de la Place d'Epinal.

Le quotidien est complete par les colis de la Croix-Rouge francaise ("Les vivres apportés par les conductrices de Ia Croix-Rouge francaise sont donnée en supplement des rations de bases allemandes".) (CRF), et cela malgre le blocus anglais qui interdit a Petain d'acheter des marchandises au Portugal. Blocus rompus seulement debut 42, lors de la collaboration du Greek Relief War Association americain et du CICR. Les dons ne manquent pas et le CICR peut enfin disposer d'une autorisation de navigation pour plusieurs milliers de tonnes de frets et venir en aide a la Croix-Rouge Francaise aussi bien pour les civils, les internes civils, que les PG en zone libre et zone occupee. Les civils, par solidarite, se departissent de vivres en faveur des prisonniers qui, en depit de cela, "etaient tres mal nourris et on leur donnait n'importe quoi a manger" confie Yvonne Joly-Julet a l'Est Republicain du 4 fevrier 2002

Vetements

ARTICLE 12 de la Convention de Geneve de 1929.

L'habillement, le linge et les chaussures seront fournis aux prisonniers de guerre par la Puissance détentrice. Le remplacement et les réparations de ces effets devront être assurés régulièrement. En outre, les travailleurs devront recevoir une tenue de travail partout où la nature du travail l'exigera.

Dans tous les camps seront installées des cantines où les prisonniers pourront se procurer, aux prix du commerce local, des denrées alimentaires et des objets usuels.

----->Les bénéfices procurés par les cantines aux administrations des camps seront utilisés au profit des prisonniers.

Mabon cite une note de service du FS194 concernant l'evaluation des besoins : "chaque prisonnier doit être pourvu d’un manteau, d’une culotte, d’une veste, de deux chemises, deux caleçons, deux paires de chaussettes, d’un pull-over, d’un bonnet, d’une paire de gants, d’une paire de chaussures et de deux couvertures."

Si les vetements et sous vetements se trouvent en nombre suffisant car les delegues passent regulierement, par contre, en prevision de l'hiver un arrivage de chaussures serait le buenvenu.

Bibliographie :

, note 25. Note de service du frontstalag 194, 15 février 1943 (SHAT, 2P78, dos. 2). In Mabon 13,75 %

L'infirmerie

Il s'agit d'un Lazaret (en allemand Kgf-Laz : Lazarett für Kriegsgefangene) où exercent 4 medecins et une trentaine de sanitaires et qui remplace l'hopital Charlet a Haxo ferme depuis mai 41.

Epinal est assez bien equipe avec 1 radio dans chaque piece. La Tuberculose est un sujet majeur et, fait nouveau, il y aurait meme des cabines mobiles (comme l'equipe radiologique ambulante). Cela permet immediatement d'ecarter les patients vers des structures plus adaptees

Les maladies dans un large mesure, meme si le rapport date de juin 41, restent tropicales :dracunculose, bilharziose, trachome et meme deux cas de Hansen..

L'Exercice du culte

Le culte represente par trois Pretres-soldats est peu suivis.

En decembre 40, un des Pretres-aumoniers, le Sergent-Chef Godard s'avere etre un des membre du 55e BMM, les hommes qui se firent executer en juin au Quatre-Vents, a Dounoux :

"On les fit marcher alors sur la route, puis descendre dans un petit ravin. Comprenant qu’il n’y avait plus rien à faire, notre Officier dit à ses hommes : « en tant que prêtre, il ne me reste plus qu’une chose à faire, vous donner l’absolution ». Puis aussitôt après il leur dit : « Sauvez-vous ! » et tous se mirent en fuite.

Les Allemands tirèrent avec leurs mitraillettes, neuf Français tombèrent dont Jean HOLZER… un seul, blessé seulement, réussit à gagner un champ de blé et à s’échapper."

MARTIN Henri dans Combat de juin 40 a Xertigny et a Dounoux le rapporte differement :

" Comme c'etait notre derniere minute, le Lieutenant, qui etait prêtre, nous a donne l'absolution. A ce moment quelqu'un a crie "Sauvons nous !". Alors, tous les 10 camardes alignes prirent la fuite ; mais non loin, car ils furent aussitot tues, a quelques metres l'un de l'autre."

(Il s'agissait du Lieutenant-aumonier Pierre de Bronac de Vazelles, ne a Rome qui, lui, fait partie des victimes.)

Les loisirs

Ils peuvent egalement se livrer a la lecture et differents jeux sont mis a disposition. Une Ehrenhalle (en allemand salle d'honneur) a etee mise en oeuvre pour permettre des reunions des representants, elle a ete decoree d'images du Marechal et de drapeaux francais. Les "cercles Petain" repensent la collectivite. Quinton Laurent ecrit a ce sujet : "Jean Guitton, l’idéologue le plus fin et le plus subtil du régime, produisit en captivité un essai politique et philosophique, les Fondements de la communauté française (1942), qui articule les divers niveaux d’une nation idéalement pétainiste. Aux fondements de la communauté nationale, il y a les « communautés naturelles » dont la famille, irréductible cellule de base, lie les personnes entre elles, par le cœur (« qui, en français, signifie à la fois amour et courage ») et le devoir (« Dans la mesure exacte où elles obéissent au devoir, elles sont libres ») (138). Au niveau supérieur, il existe des « communautés intermédiaires » comme les communautés de travail ou provinciales, dont le rôle est d’assurer le lien entre les communautés naturelles et la communauté nationale. Au niveau suprême, stabilisé par les communautés précédentes, la communauté nationale, guidée par un chef qui, « subordonn[ant] sans asservir, ordonn[ant] sans restreindre », garantit l’union de toutes les communautés. (139)."

Quinton Laurent, p. 77.


Le courrier

Ils peuvent emettre deux lettres et deux cartes par mois ; par contre la reception est ilimitee.

En plus de la

Convention de La Haye 1907

Convention de Geneve de 1929

CONVENTION DE L'UNION POSTALE UNIVERSELLE, _0.01_0.23

Et de celle du Caire :

Convention et arrangements de l'Union Postale Universelle, 20 mars 1934, Ministere des Postes, Telegraphes et Telephones, Paris, Imprimerie Nationale, 1934 : "s'étant réunis en Congrès au Caire en vertu de l'article 12 de

la Convention postale universelle conclue à Londres le 28 juin 1939" CPU J.21027-34

Le courrier et les colis des PG sont exoneres de taxe.

- Tres tot, des la Convention de La Haye de 1907,

- Convention Geneve 1929 prend en cpte nbre colis lettres par mois, possibilite d'envoyer une carte pour prevenir sa famille, colis comprennent alimentaire, vetements mais aussi livres le tt pouvant etre soumis a censure, la suspension pour raisons de securite temporaire et ecourtee ds mesure possible

- Convention et arrangements de l'Union Postale Universelle du Caire du 20 mars 1934 la gratuite des expeditions. Pour la France, l'article 8 englobe l'Algerie, l'Indochine, les Protectorats et les Colonies.

DSPG, 17 octobre 1940 1 colis 5 kg par mois ou deux colis postaux ou deux paquets poste,

Courrier

"Le 16 juin 1941, Scapini demande à Otto Abetz, ambassadeur d’Allemagne à Paris, de mettre à la disposition des « indigènes » illettrés des formules de carte-réponse imprimées remplies par leurs camarades (8)"Mabon 12,93 %.

Ils peuvent emettre deux lettres et deux cartes par mois ; par contre la reception est ilimitee.

Article 8 englobe l'ensemble des colonies : Algerie, Indochine, Colonies, Protectorats,

- Titre 2 article 49 franchise postale pour PG

LA HAYE 1907, CHAPITRE II, DES PRISONNIERS DE GUERRE

ARTICLE 16.

Les bureaux de renseignements jouissent de la franchise de port. Les lettres, mandats et articles d'argent, ainsi que les colis postaux destinés aux prisonniers de guerre ou expédiés par eux, seront affranchis de toutes les taxes postales, aussi bien dans les pays d'origine et de destination que dans les pays intermédiaires.

Les dons et secours en nature destinés aux prisonniers de guerre seront admis en franchise de tous droits d'entrée et autres, ainsi que des taxes de transport sur les chemins de fer exploités par l'Etat.

GENEVE 1929

SECTION IV DES RELATIONS DES PRISONNIERS DE GUERRE AVEC L'EXTERIEUR.

ARTICLE 35.

Dès le début des hostilités, les belligérants publieront les mesures prévues pour l'exécution des dispositiès le début des hostilités, les belligérants publieront les mesures prévues pour l'exécution des dispositions de la présente section.

ARTICLE 36.

Chacun des belligérants fixera périodiquement le nombre des lettres et des cartes postales que les prisonniers de guerre des diverses catégories seront autorisés à expédier par mois, et notifiera ce nombre à l'autre belligérant. Ces lettres et cartes seront transmises par la poste suivant la voie la plus courte. Elles ne pourront être retardées ni retenues pour motifs de discipline.

Dans le délai maximum d'une semaine après son arrivée au camp et de même en cas de maladie, chaque prisonnier sera mis en mesure d'adresser à sa famille une carte postale l'informant de sa capture et de l'état de sa santé. Les dites cartes postales seront transmises avec toute la rapidité possible et ne pourront être retardées d'aucune manière.

En règle générale, la correspondance des prisonniers sera rédigée dans la langue maternelle de ceux-ci. Les belligérants pourront autoriser la correspondance en d'autres langues.

ARTICLE 37.

Les prisonniers de guerre seront autorisés à recevoir individuellement http://books.google.fr/books?id=Yl_Ryhdc1bcC&pg=PA27&lpg=PA27&dq=commissariat+g%C3%A9n%C3%A9ral+prisonniers&source=bl&ots=5DeVfvy5UG&sig=K_wKAiT4NvXwwOhxruperqODO8Q&hl=fr&sa=X&ei=8Ah6U476HtH24QT6rYDoDA&ved=0CDYQ6AEwAg#v=onepage&q=commissariat%20g%C3%A9n%C3%A9ral%20prisonniers&f=false des colis postaux contenant des denrées alimentaires et d'autres articles destinés à leur ravitaillement ou à leur habillement. Les colis seront remis aux destinataires contre quittance.

ARTICLE 38.

Les lettres et envois d'argent ou de valeurs, ainsi que les colis postaux destinés aux prisonniers de guerre ou expédiés par eux, soit directement, soit par l'intermédiaire des bureaux de renseignements prévus à l'article 77, seront affranchis de toutes taxes postales, aussi bien dans les pays d'origine et de destination que dans les pays intermédiaires.

Les dons et secours en nature destinés aux prisonniers seront pareillement affranchis de tous droits d'entrée et autres, ainsi que des taxes de transport sur les chemins de fer exploités par l'Etat.

Les prisonniers pourront, en cas d'urgence reconnue, être autorisés à expédier des télégrammes, contre paiement des taxes usuelles.

ARTICLE 39.

Les prisonniers de guerre seront autorisés à recevoir individuellement des envois de livres, qui pourront être soumis à la censure.

Les représentants des Puissances protectrices et des sociétés de secours dûment reconnues et autorisées pourront envoyer des ouvrages et des collections de livres aux bibliothèques des camps de prisonniers. La transmission de ces envois aux bibliothèques ne pourra être retardée sous prétexte de difficultés de censure.

ARTICLE 40

.La censure des correspondances devra être faite dans le plus bref délai possible. Le contrôle des envois postaux devra, en outre, s'effectuer dans des conditions propres à assurer la conservation des denrées qu'ils pourront contenir et, si possible, en présence du destinataire ou d'un homme de confiance dûment reconnu par lui.

Les interdictions de correspondance édictées par les belligérants, pour des raisons militaires ou politiques, ne pourront avoir qu'un caractère momentané et devront être aussi brèves que possible.


EVASIONS

Une des premieres filiere d'evasion nait sous l'impulsion de Rene Lebarillier, accordeur de piano aveugle de naissance, et des Soeurs de Tres Saint Sauveur qui s'occupaient alors du bureau de bienfaisance rue du Chapitre.

Il propose a la prefecture la constitution d'un "Comite d'aide aux malades, blesses et prisonniers de guerre de la place d'Epinal". Ils s'adjoignirent rapidement le soutient de la Croix-Rouge francaise, des Anciens Combattants de 14-18, des Scouts, des Paroisses et Communes voisines, du Ravitaillement francais, des Amities Franco-Africaines et beneficierent de dons emanants de particuliers.

La rencontre avec Marcel Wolff eut lieu un mois apres l'ouverture, en aout. Celui-ci recevait des PG evades d'Allemagne ou d'Alsace transitant par Strasbourg. Ils se mirent d'accord, les nombreux mouvements dans les locaux assureraient l'anonymat. Wolff fut capture en 42 alors qu'il s'appretait a franchir la ligne de demarcation et deceda en deportation. Grace aux epoux Baudoin, a Gabriel et Rene Hayotte, a Raymond Bourion, les evades recevaient un colis de vivres pour 48 heures, un peu de tabac, 150 francs pour ceux qui n'avaient le sou et meme quelques fois des papiers et, avec la collaboration des Cheminots qui les prenaient immediatement en charge, ils etaient vehicules en wagon plombes vers la zone libre jusqu'au jour ou, attendus a Vesoul par les Allemands, la filiere fut definitivement eventee menant a de nombreuses interpellations : Marotel, Grun, Gremillet, M. Lallemand (qui decedera en deportation en mars 45 sur denonciation), ou les epoux Perrin, dont le mari etait garde forestier a Benavau et dont la dame decedera en deportation a Ravensbruck.

Parmis les nombreux points de rassemblements des prisonniers du FrontStalag 121 figuraient le cafe du cinema Majestic tenu par Mme Lallemand , le restaurant de Mme Davillers, le cafe Lorraine de M. Lambert, ou meme la Cure de Notre-Dame qui recevaient les fugueurs ayant quitte leur travail, ceux qui s'etaient echappes par les egouts de Courcy, ou d'autres caches dans des sacs de farine et preparaient leur evasion, mais il y avait aussi le Centre d’Accueil que la mairie et la prefecture, en la personne de Mme Gaillet, ouvrirent le 14 juin 1940 et qui se chargeait chaque jours d'accueillir a table entre 50 et 150 kommandos qui deblayaient les grabats.

C'est surtout cette filiere qu'exploitaient les documents en possession de Armelle Mabon et elle relate quelques evasions dont celles de M Dia, du Lieutenant Papa Geye Fall ou du Capitaine Cherchel, homme de confiance du camps lors de la visite des Drs Marti et De Morsier fin juin 41 qui rend son rapport d'evasion fin aout. Les recits du couple Julet et de leurs enfants qui assuraient vetements, trajets payes par les Cheminots et en arriverent rapidement a la fabrication de faux papiers comme des cartes de demobilisation ou des cartes d'identite d'abord de toute pieces puis, avec le temps et la multiplication des complicites, a l'aide d'elements officiels.

Lebariller confie, vingt-cinq ans plus tard, a Gilbert Renault plus connu sous le pseudonyme de Colonel Remy, Resistant et fondateur du reseau de renseignement Confrerie Notre-Dame et auteur des 22 volumes de "La Ligne de demarcation", avoir estime le nombre de passage a douze ou treize mille.

Bibliographie :

DELGIAME-FOUCHÉ Marcel , NOGUÈRES Henri , VIGIER Jean-Louis , Histoire de la Résistance en France (1): La première année : juin 1940-juin 1941.

DODIN Robert, La Resistance dans les Vosges, Nancy, 1974, pour la presente edition Editions du Sapin d'Or, 1er trimestre 2004, Editions Idoux Saint Nicolas de Port

WEYMULLER Francois, Histoire d'Epinal des origines a nos jours, Editions Horvath, 1985, pp. 324-326.

Fronstalag 315

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"Toutes les guerres se combattent deux fois,

la premiere fois sur le champ de bataille,

la seconde fois dans les memoires."

Viet Than Nguyen,


Au sein des forces armees du Commonwealth, l'Inde (avant l'Independance de 1947, le Raj comprend le Bengladesh, l'Inde et le Pakistan) c'est 2,5 millions de volontaires, c'est meme la plus grande mobilisation de volontaires que la terre aie vue a ce jour ! Parmis les combattants 67 340 furent fait prisonniers, 34 354 furent blesses et 87 000 decederent. Durant cette periode, parmis les nombreuses medailles qu'ils recurent, 17 Victoria Cross saluerent leur bravoure.(!!!LastPost).


ORGANISMES DE SECOURS

BRITISH RED CROSS (BRC, BRCS BRITISH RED CROSS SOCIETY)

La militarisation au Japon de la Croix-Rouge sert, en 1905, de modele aux USA et a l'Empire britannique pour son efficacite. Le Central British Red Cross Society et la National Aid Society fusionnent sous la pression du War Office pour devenir la BRC. Survient ensuite la reunion, par l'Army Council, du Joint War Committe of the British Red Cross and the Order of Saint John of Jerusalem qui forme le Joint War Committee. Le financement intervient en grande partie grace au Times Fund qui publie les appels de la CR. Devant le nombre de comites de soutients et de secours : plus de 181 et 81 associations locales, le Joint War Committe cree en 1915 le Prisoners of War Help Committee qui laisse la place, en 1916, au Central Prisoners of War Committee.

Bibliographie

FARRE Sebastien , Colis de guerre

INDIAN COMFORT FUND

A l'image de l'ISCF (Indian Soldier Comfort Fund), la Comtesse douairiere de Chelmsford se propose, en decembre 1939, a l'aide de femmes Britanniques et Indiennes et en collaboration avec la Croix-Rouge Indienne et des Ambulances de Saint John, de venir en aide aux soldats Indiens et aux Lascars de la marine marchande qui, arrivant au port (plus de 30 000 par an), se trouvaient souvent sans ressources. Elle se verra approuvee par l'Amiraute, le Ministere de la Guerre et le Ministere de l'Air.

Le siege se trouvait a Aldwych, ou la Indian High Commission avait degage un site d'entreposage, un espace de travail et de traitement des colis. La femme de Leo Amery, Adeliza Florence Hamar Greenwood Amery, en assurait le direction.

Officiellement considere comme des proches des POWs et civils internes en Europe, il aurrait assure l'emballage de plus de 1,6 millions de colis de 1939 a 1945 convoyes vers la Croix-Rouge a Geneve et distribues dans les camps (en 1943, 14 000 Indiens seraient internes en Europe).

Les colis alimentaires sont typiquement indiens, ils contiennent entre-autre du dhal (lentilles), du curry en poudre, du ghee (beurre clarifie), de l'atta (farine complete de ble commun ou froment : triticum aestivum) et du riz.

D'autres pays participerent : en 43, le Bresil fournit 50 tonnes de chips de bananes et 102 palettes de lait en boite alors que le Mexique expediait 55 tonnes de riz.

Plus de 74 500 colis de vetements chauds confectionnes (avec les 15 tonnes de laine fournies par l'ICF) par pres de 60 000 tricoteuses (ce qui en 41 representait 1683 "reunions tricot") furent egalement expedies. En 44, ils distribuaient 6 500 colis par semaine.

En Angleterre, les loisirs des soldats et des marins etaient aussi du ressort de l'ICF, ils distribuerent ainsi grammophone, disques (en Urdu, Punjabi et Hindi) , des livres, des jeux de societe (carom, pachesi, echecs...) ou des equipements sportifs (ils etaient grands amateurs de hockey par exemple) et organisaient des sorties a Londres une fois par semaine

Parmis les parainages, Thomas Stearns ELIOT (1888-1965, Prix Nobel de litterature 1947) aurait publie en 1943 un poeme intitule "To the Indians who died in Africa" dans un recueil de textes destine a reunir des dons a destination des Indiens  : "Queen Mary’s Book for India" (ed. by Cornelia Sorabji London: Harrap, 194, p. 61).

LE CAMP

Le FS315 est situe dans une caserne francaise (Quartier Courcy) en haut d'une colline au nord ouest de la ville d'Epinal connue sous le nom de "Grande Madeleyne". Il a deja servit de Fronstalag (FS 121) et fut vidé lo nouvelles fenetres et l'installation de fourneaux. Il est compose de 4 gros batiments de 3 etages equipes de l'electricite au milieu d'une grande cour. Au 22 fevrier, 3 seulement sont occupes ; le 4e etant garde comme reserve. On trouve donc un grand immeuble comprenant 66 chambres avec lavabos a chaque etage et deux autres, de moindre importance, avec deux installations de lavabos, de 32 et 28 chambres. Les chambres hebergent de 12 a 55 hommes dorment dans des lits en bois a etage et disposent de deux couvertures allemandes quelques fois augmentees de celle qu'ils ont garde du camp precedent. Le bois de chauffage qui represente deja 12 m3 par jour (sans la possibilite d'envoyer faire des coupes dans le perimetre) est largement rationne.

Le camp a pour but de reunir les Prisonniers de nationalitee Indienne, il ouvre au 13 janvier 1944 et recoit les premiers Prisonniers venant du Stalag V C (Offenburg a partir de juin 42 ). Ensuite, ils sont rejoints par ceux du Stalag IV D/Z (Annaburg depuis mai 42), du Stalag VII A (Moosburg depuis septembre 39) et 42 du Fronstalag 221. La plus grande proportion vient du Stalag IV C (Wistritz bei Teplitz ; Wistritz bei Eichwald/Erzgebirge depuis fevrier 41).

Il est dirige par l'Obersturmführer LUEHRSEN (Mars 1944).

En plus de l'homme de confiance, le Sergent Bhagat Ram de tradition Hindus, de son suppleant le Sergent Charn Singh, Sikh, les prisonniers ont elus un chef de camp le Sergent Abdul Saboh de confession musulmanne et son aide de camps est le Sergent Shidvey Singh de tradition Sikh.

NOURRITURE

Selon la Convention de Geneve, a l'article 11 :

"La ration alimentaire des prisonniers de guerre sera équivalente en quantité et qualité à celle des troupesdépôt"

Les prisonniers recevront, en outre, les moyens de préparer eux-mêmes les suppléments dontdisposeraient.

De l'eau potable en suffisance leur sera fournie. L'usage du tabac sera autorisé. Les prisonniers pourront être employés aux cuisines.

Toutes mesures disciplinaires collectives portant sur la nourriture sont interdites".

Les repas conformes aux dispositions legales sont sujets a doleances de la part des POW qui aimeraient qu'ils soient indianisees.

Ils recoivent aussi des colis de la Croix Rouge Internationale et de l'Indian Comforts Fund et en auraient plus de 20 000 en stock a la mi mars. Ils deplorent juste l'absence de colis Canadien ou Britannique contenant de la viande a destination des Chretiens.

Dans l''histoire de la Croix-Rouge Britannique et l'organisation de guerre Saint Jean de Jerusalem (British Red Cross and Saint John War Organisation), il est explique que "durant la Seconde Guerre Mondiale chaque prisonnier recevait, a sa capture et a son nom, un premier colis, puis trois colis de nourriture par quinzaine, un supplement medical et un colis des proches, designe plus tard comme next-of-kin (NOK), tous les 3 mois. Au depart il recevait egalement un colis de pain mais cette pratique disparait apres mai 1940.

XxxxxxxxxxD'autant plus que les lois sur le courrier limitecla reception a deux par mois

----->>>>> Croix-Rouge Britannique nee en 1907 liee au CWCG comme plus bas

--->>>>Ceux-ci sont agrementes de colis emanant soit de l'Indian Comforts Fund. Organisme charge de reunir les dons a destination des Indiens, des Lascars (civils Indiens dans la marine marchande) ou des Bevin Boys (Anglais engages au titre de mineurs).

Les repas sont preparees dans deux cuisines exterieures aux logements reservees, selon les coutumes alimentaires carnees ou non carnees, a l'usage des Musulmans et des Catholiques ou partagee par les Sikhs et les Hindous. En effet, les Musulmans mangent Hallal et refusent le porc tout comme les Hebreux qui mangent Casher. Les Hindous ne consomment pas de boeuf et preferent le poisson, les Sikhs et les Brahmin seraient vegetariens et seuls les Catholiques mangent un peu pres de tous les aliments sauf lors de certaines occasions (mais il est tout de meme a noter que l'abattage, comme pour l'ensemble des Traditions, repond a un cahier des charges precis).

Le manque d'ustensiles de cuisine se fait cruellement sentir.

Les colis indiens delivres par la Societe de la Croix-Rouge Indienne (Indian Red Cross Society) contenaient :

230 g (8 onces) de fruits au sirop

Une livre (450 g) de lentilles

57 g (2 onces) de savon pour la toilette

Une livre de farine

8 biscuits

230 g (8 onces) de margarine

340 g (12 onces) de Lait Nestle

400 g (14 onces) de riz.

1 livre de sardines

57 g (2 onces) de curry en poudre

230 g (8 onces) de sucre

28 g (1 once) d'oeufs deshydrates

57 g (2 onces) de the

28 g (1 once) de sel

110 g (4 onces) de chocolat

Les colis indiens ne contenaient ni viande ni tabac.

LES LOISIRS

Quand le besoin s'en fait sentir en plus des envois spontanes les POW font des demandes aupres d'organismes comme l'YMCA (Youth xxxxxx), l'Indian Comforts Fund,... par l'intermediaire de leur Homme de Confiance.

CULTURE

Des representations theatrales et des concerts peuvent etre produits dans une grande salle d'un batiment annexe a condition que les detenus reunissent des instruments.

On trouve aussi une bibliotheque malgre un cruel manque de livres, des jeux de societe, des echiquiers ou des cartes

ACTIVITES PHYSIQUES

La cour est suffisamment grande pour des parties de basket, de netball ou de cricket. Un terrain de foot a proximite devrait etre mis a disposition.

RELIGION

Le libre exercice de sa confession est stipule dans l'article 18 de la Conference de La Haye et confirme par l'article 16 du 4eme chapitre de la Conference de Geneve de 1929. C'est aussi un des elements des Quatre Libertes fondamentales du discours de Roosvelt le 6 janvier 41 (liberte ee parole de culte a labri de la peur et du besoin)

En fevrier, ils disposaient d'une grande piece faisant office de salle de priere.

Les Chretiens et les Mahometans elirerent chacun un responsable : le Sergent K.P. KOTI et le Sergent Mohd ASHGAR respectivement.

En mars furent allouees de grandes chambres dont le plancher fut recouvert de couvertures afin de pouvoir y circuler pieds nus. Ainsi, les POW disposaient d'une mosque servie par deux pretres, d'un temple hindus avec deux pretres, d'un temple Sikh avec egalement deux pretres, par contre, l'eglise chretienne n'avait, a l'epoque du rapport, ni pretre ni pasteur et, a ce titre, le Commandant Propose que le culte se deroule avec un aumonier du FS 194.

Castes tres fortes interdit proselytisme

"Of course, communal violence was a constant feature of political life in India and the government was concerned that these rivalries might be replicated in military life. According to Gordon Corrigan, proselytising among soldiers was therefore banned and they were not permitted to change religion. ",

-> CORRIGAN Gordon, Sepoy in the trenches

Gordon Corrigan, Sepoys in the Trenches: The Indian Corps on the Western Front 1914-1915 (Gloucestershire, 2006) p.129

14-18 Relayer par le Dr De Morsier (Rire est le propre de l'homme) se fait le rapporteur de faits similaires

P. 2

"cependant leur propreté laisse déjà a desirer, surtout ceux qu’occupent les Mahométans, du fait que les Indiens refusent presque tous de faire certains travaux qu’ils considërent comme déshonorants et qu’ils laissent aux parias (“sweepers’) au nombre de 15 seulement pour un camp de près de 3.600 hommes"

Pp. 9-10

"De l’avis des Autorités du camp, il est difficile de diriger un camp d’Indiens. La persistance des préjugés religieux, raciaux et de castes parmi les prisonniers enlève toute homogénéité à un camp. La nonchalance orientale, aggravée d’un Intellectualisme plus revendicateur que réalisateur, complique sérieusement la tâche de quiconque veut obtenir un travail effectif ; aussi le Commandant du camp et ses sous-ordres se voient obligés de sévir beaucoup plus rigoureusement qu'ils ne le voudraient, non pour obtenir un travail extérieur au camp au bénéfice de la Puissance Détentrice, mais simplement pour faire participer les prisonniers à leur propre entretien".

P. 10

"1) Impossibilité d’obtenir que les chambrées soient maintenues en ordre spontanément par les intéressés eux-mêmes. Par principe, ils se refusent à ces travaux, estimant que seuls les “sweepers” (paria) ont a le faire ; même attitude pour l’entretien des couloirs, des lavabos, des latrines, etc.. Le bâtiment occupé par les Musulmans est, a ce point de vue, le plus sale".

P. 10

"Les GURKAHS et les SIKHS sont les plus obéissants et travailleurs de tous".

Pp 10-11

"5) Les préjugés raciaux font qu’un Musulman ne peut recevoir quoique ce soit d'un Hindou ou d’un Sikh et réciproquement ; que certaines castes ne peuvent admettre d'être subordonnées à d'autres, si bien que le choix d'un homme de confiance et d’un chef de camp est excessivement difficile".

Repercutee par MABON, 14 % concernant les detenus d'Outre-Mer

"Quant au capitaine Detroyat, il jette l’opprobre sur leur comportement suite à une inspection au frontstalag de Rennes : « Les indigènes sont indifférents au cadre de leur existence actuelle. Ils acceptent de vivre dans la saleté et le désordre et n’utilisent pas leurs heures de repos pour nettoyer. Le fatalisme et l’indolence propres à certaines races dont le standard de vie habituel n’est pas élevé peuvent expliquer cet état de choses (29)."

Note 29. Rapport suite à inspection du 28/02 au 10/03/1942 (AN, F9, 2352).

---->>>> Indolence dol bon sauvage?

------>>>>>>Appartenance religieuse tres forte basee sur un systeme de Caste ---->>>>> (systeme de caste tres fort ce qui obligeait egalement a les loger dans des batimenrs differents) ils etaient les seuls avec les Gurkhas a faire le menage, les autres se refusaient aux taches "ingrates")

Suffisamment pregnant pour apparaitre dqns les dolences

---->>>>>Entre dans une large mesure dans les conversions

------->>>>> documentation anglaise sur les Musulmans assez courante : VERON Quentin, p. 27, " Il semblerait qu’il y ait peu d’informations sur les PG musulmans détenus dans les frontstalags en France, car les quelques éléments qu’elle apporte sur les captifs de confession musulmane relèvent de sources britanniques et concernent les PG originaires des Indes britanniques." de DEBONS Delphine, L’assistance spirituelle aux prisonniers de guerre : Un aspect de l’action humanitaire durant la Seconde Guerre mondiale, Paris, Éditions du Cerf, 2012, préface de François Cochet

Confessions

Confessions 22 fevrier 1944 16 mars 1944 Representation contingeant Raj janvier

1945 (les Gurkhas, migrants Indiens au Nepal, ne sont pas comptabilises avec les Hindus et sont

103260 soit 7,2 %)

Hindus 1112 (43,1 %) 1375 (45,3 %) 649900 (45,2 %)
Mahometans 948 (36,7 %) 973 (32,1 %) 447580 (31,1 %)
Sikhs 424 (16,4 %) 488 (16,1 %) 94270 (6,5 %)
Chretiens 97 (3,8 %) 138 (4,6 %) 141830 (comprend les Chretiens et autres confessions) 10 %
Effectif Total 2493 (100 %) 3031 (dont 56 au lazaret dont la confession n'est pas precisee soit 1,9 %) 1436840

INFIRMERIE (en allemand Häftlingskrankenbau (HKB))

Un Lazaret exterieur aux batiments d'habitation, d'une capacite d'accueil de 200 personnes etait dirige par deux medecins : l'un de nationalite ecossaise, le Dr. James R.S. THIRD capitaine R.A.M.C POW No. 1485 (VII C.), seconde par un médecin hindou, le Dr. SHAMCHAID SEAL, lieutenant I.A.M.C. POW No. 31827 de la faculté de médecine de Calcutta. L'effectif comprenait en plus une vingtaine de personnes : 3 sanitaires, 7 brancardiers, 3 membres des bureaux, 3 au nettoyage des locaux et un aux cuisines.

Le rez de chausse etait equipe d'un laboratoire, d'une pharmacie, d'une cabine de rayons X, d'une chambre noire, d'une salle d'attente, d'une salle de consultation et de soins, d'une reserve, d'une cuisine, de latrines, de bains et de salle d'eau, d'une chambre par medecin et de 3 chambres a destination des contre-consultations par les medecins allemands.

Au premier etage 3 grandes chambres, une de taille moyenne comprenant 12 lits et 4 d'isolation, une latrine et un lavabo et une chambre ou logeaient le personnel sanitaire et l'interprete.

Le 2eme etage etait partage en 4 pieces dont deux accueillaient du personnel sanitaire soit, une grande piece de 12 lits et une plus petite, 3 "sweepers" ("balayeurs") dans une autre et un magasin allemand contenant de la literie et des couvertures.

Les patients dormaient sur des paillasses avec des coussins sans taies. Ils disposaient de draps et avaient leur couverture qu'ils avaient prise avec eux. Si le besoin s'en faisait sentir, ils en recevaient eventuellement une ou deux de plus ; le chauffage etant loin d'etre suffisant

Au Lazaret, faisait cruellement defaut non seulement les medicaments tels l'alcool, l'iode, l'ether, les anestesiques, les sulfamides... mais ils etaient contraints de se plier a des methodes et des produits quileur etaient pas familiers et ce, meme en depit du manque de personnel.

La presence d'un fauteuil de dentisterie et d'instruments amena le medecin chef a demander un dentiste.

Il emetait egalement le souhait de recevoir des ouvrages de medecine en anglais et pensait que la presence d'un collegue supplementaire serait la bienvenue : l'infirmerie hebergeait, en fevrier, plus de 100 patients ils effectuaient, chaque jour, a deux, plus de 100 visites.

Les cas qui ne pouvaient etre traites sur place etaient envoyes au lazaret du Fronstalag 194 a Nancy.

LE BOMBARDEMENT

Le jeudi 11 mai 1944, a 15h30 de 2 000 m d'altitudes tomberent plus de 300 bombes qui firent plus de 200 victimes du cote Spinalien, pres de 70 Indiens et quelques Allemands.

Il y avait maintenant quelques minutes que les sirenes avaient hurlees en ville quand les bombes commencerent a frapper depuis par dela le barbele jusqu'a avoir traverser le camps. Malgre le nombre de bombes, seul le bloc des Hindous fut atteint en son centre ; les batiments Musulmans, Sikhs et Catholiques etant epargnes. Les gens qui etaient en exterieur couraient en tout sens "comme des moutons" ne trouvant aucun refuge. Ceux qui jouaient au foot furent cribles d'eclats.

Une seconde alarme hurla quelques minutes plus tard et les Prisonniers furent enjoints a gagner les forets environnantes. Sur place, les 2/3 des prisonniers furent alors reunis, partages en 3 groupes, et envoyes ailleurs. Puis, ils retournerent au Fronstalag.

Au 18 mai, seuls 35 corps avaient etes releves des aires, 73 etaient gravement blesses et transportes vers un hopital allemand d'Epinal, il y eut aussi a deplorer un grand nombres de blessures moins severes alors que 833 prisonniers manquaient a l'appel.

L'homme de confiance pensait que la plupart etaient sous les decombres et que le nombre des victimes s'elevait a une fourchette comprise entre 200 et 300.

Si le magasin contenant les colis etait intact il n'en etait pas de meme des vetements ; par defaut de personnel concerne il s'avera difficile d'en evaluer le prejudice.

L'EVASION

L'ordre d'aller se cacher en foret a la deuxieme alarme leur offrait un bonne chance d'evasion. Les Indiensse dirigerent donc vers le sud en esperant atteindre la Suisse.

Comme le printemps etait deja bien installe de nombreuses plantes pouvaient assurer leur subsistance meme si la saison n'etait pas assez avancee pour les fruits. Les Musulmans pouvaient manger de la viande ce quietait refuse aux Sikhs et Hindus : ils devaient donc compter sur la population pour subvenir a leurs besoins.

Le Maquis du Haut du Bois sur la page Wiki parle de cette rencontre et peut etre de coups de main en commun. La plupart de ces hommes continuerent vers la Suisse et entrerent en contact avec le Maquis de Chenebier Etobon.

La partie est assez bien documentee puisque le Pasteur Douglas aurait eus acces, en plus de recueillir les temoignages vivants, a des documents ecrits de la main meme des protagonistes dont un journal tenu en patois par le 1er adjoint de l'epoque, Jules Perret, marechal-ferrant de profession.

A leur arrivee, Jules Perret prit conseil aupres du Pasteur Marlier exercant depuis plusieurs annees et encore dans l'allegresse de la venue d'un petit Michel en fevrier 1944. Ils deciderent conjointement de les livrer a la Resistance a Chagey, un village a deux kilometres de Belfort. Ainsi, durant le printemps et l'ete, plus de 100 PGs passerent par Etobon,. Indous de toutes confessions et 1 Canadien, peut etre un Huron residant a Montreal. Dans un article du Times on apprend qu'au 23 mai sur les 833 POW manquant a l'appel 278 avaient reussis a regagner la Suisse.

Durant l'ete, les frontieres seront progressivement fermees et les patrouilles allemandes de plus en plus actives, et beaucoup firent demi-tour en rapportant des"recits horribles". Ils deciderent donc de constituer des camps en foret ravitailles au jour le jour par les locaux, et, alors que le clocher servait a entreposer les armes des Resistants, le presbytere servait a preparer les repas pour les camps.

Mais les habitants effectuerent de plus en plus de coups de mains et d'attentats et lorsque les 39 Resistants furent conduits le 27 septembre a Chenebier pour etre executes, le Pasteur offrit sa vie en echange de celles des otages : il fut epargne mais deporte a Buchenwald. Il restera fortement marque par l'epreuve.

La lecture du paysage offre divers elements utils a la comprehension des evenements. Ainsi, le corps de Daya Ram Sergent dans l'artillerie decede de tuberculose malgre les soins et l'hebergement d'une famille locale repose au cimetiere de Chenebier Les murs du Temple portent encore trace de l'execution et differentes plaques temoignent. Un parcours en foret nous permet de partager le quotidien des fuyards et des Resistants

LES TOMBES

Le cimetiere militaire est un fait nouveau puisque avant la presentation en 1887 par Xavier Niessen, professeur alsacien, de ce qui allait devenir le Souvenir Francais par arrete ministeriel, seuls les officiers avaient une sepulture individuelle et distinct, les hommes de troupe partageaient une fosse commune.

En Angleterre, c'est, durant la premiere guerre mondiale, la Croix-Rouge qui, sous les traits de Fabian Ware, un autre professeur, distingue les tombes. En 1914, membre de la British Red Cross Ambulance Society qui se verra chargee en 1915 de relever les noms des morts, de les reunir en cimetieres et d'en assurer un marquage durable. Le nouvel organisme prendra differentes appelations : soit celles de "Graves Registration Commission" en 1915, de "Directorate of Graves Registration and Enquiries & National Committee for the Care of Soldiers' Graves" en 1916 et enfin en 1917 apres l'enregistrement par la Royal Charter d'"Imperial War Graves Commission" (qui deviendra en mars 1960 le CWWG le Commonwealth War Graves Commission Commission des Tombes de Guerre du Commonwealth) le 10 mai 1917 et la Charter of Incorporation le 21.

En automne 1918, le Lt-Colonel Sir Frederic Kenyon, apres consultation des proches, des forces armees, des chefs religieux et des representants des arts, en prend la responsabilite comme Directeur du British Museum et Directeur Artistique a la IWGC. Selon quatre lignes directrices: chaque mort du Commonwealth sera commemore par son nom soit grave sur une pierre soit sur un monument, les monuments et les pierres tombales seront permanents, les pierres tombales seront uniformes et les morts traites de le meme maniere en depit du grade ou de la religion.

-> Depuis 1917, la CWGC s'occupe de 1,7 million Commonwealth citizens who died in those struggled reunis dans plus de 23 000 sites dans le monde entier

-> Imperial remplace en mars 1960 par Commonwealth

-> En automne 1918 Lt-Colonel Sir Frederic Kenyon, apres consultation des proches, des forces armees, des chefs religieux et des representants des arts, en prend la responsabilite comme Directeur du British Museum et Directeur Artistique a la IWGC. Selon quatre lignes directrices: chaque mort du Commonwealth sera commemore par son nom soit grave sur une pierre soit sur un monument, les monuments et les pierres tombales seront permanents, les pierres tombales seront uniformes et les morts traites de le meme maniere en depit du grade ou de la religion.

On trouve dans "The Graves of the Fallen", la description que Rudyard Kipling fait des Steles qui doivent orner les tombes individuelles, meme s'il semble que les Indiens soient plutot partisans d'un monument collectif.

Le texte dit :"Plain headstones, measuring 2 ft. (foot 12 inches 30,48 cm) 6 in. (76,2 cm) by 1 ft. 3 in. (38,1 cm), were therefore chosen, upon which the Cross or other religious symbol of the dead man’s faith could be carved and his Regimental badge fully displayed. (Des pierres tombales de pierre brute, mesurant 80 cm par 40 cm furent alors choisies, sur lesquelles la Croix ou le symbole d'appartenance a une autre religion selon la foi du mort pourrait etre gravee accompagne de la Pucelle de son Regiment pleinement visible)". La plupart des Pucelles etaient alors, en 1918, en cours de realisation.

Le nombre de tombes etant inferieur a 1 000, la "Stone of Remambrance (Pierre de la Memoire)" ou "Pierre de Latyens", du nom de son concepteur : Sir Edwin Latyens, est donc absente. Une polemique est d'ailleurs nee, liee a l'inscription qui la couvre, un phrase du Royaume de Sirach tiree de l'Ecclesiastique 44:14 : « Their names liveth for evermore (leur nom est vivant pour des generations) » : "le début de la citation est coupé parce qu’elle n’est pas acceptable pour les Hindous". (nda « Their bodies are buried in peace (Leurs corps ont ete ensevelis dans la paix) » ---->>>>traduction Bible de Jerusalem, editions du Cerf, 2000., p. 1217.).

Les tombes des troupes indiennes sont prises en consideration par le livre "Les Tombes des Pecheurs". Kipling

pense qu'en plus des lieux de recueillement destines au repos de leurs ames, une Mosquee et un Temple Hindus devraient etre construits en France pour honnorer leurs memoires.

Il ne faudrait pas oublier les Sikhs (voir par exemple les "Frontier Brigade" du Lieutenant-Colonel Henry Lawrence dans le Penjab) qui ont largement prouves leur vaillance au sein du Raj et leur fidelite et ce, depuis la Revolte des Cipayes en 1857. (Ils furent aussi d'habiles artisans de l'Independance).

Ainsi, depuis 1917, la CWCG s'occupe des sepultures de 1,7 million de membres du Commonwealth qui decederent lors de conflits armes dans plus de 23 000 sites a travers la terre enttiere.

Les symboles de leurs religions prennent differentes formes :

- La premiere couvre les tombes Gurkhas et Hindous (!!!!!a voir c'est le Mantra d'Avalokiteshvara, le bodhisattva de la compassion : "Om mani padmé hum" ("Om ! Le joyau est dans le lotus !", " Om ! Joyau dans le lotus, hum !"). En effet, les Hindus pensent que le monde est vibration et, des quatre classes de son (shabda) om est le son visible (pashyanti shabda), associe au coeur il participe a la creation de l'univers ! Elle stipule "Om Bhagavate Namah" (Labiale bha Gutturale ga Semi-voyelle va Dentale ta Diphtongue soit b-hagaouate ; Dentale na Labiale ma Visarga Namaha leger echo voir namo) soit "Om Dieu/Bienheureux Je Salue/M'incline".

- sur la seconde, musulmanne l'inscription peut etre lue par "il est celui qui pardonne (le Miséricordieux)" et celle du dessous par "Notre service est vers Allah et c'est vers lui que nous devons retourner". Le premier Musulman en Inde fut le Moplas de Malabar descendant de marchands arabes qui ont epouses des femmes du pays (Kerala) et se sont installes.

A l'Independance, des mouvements migratoires massifs ont conduit a la constitution d'un Etat Musulman au Pakistan. Le gouvernement Pakistanais avait emis, en 48, l'idee de construire un monument commemoratif a Epinal.

- sur la troisieme, de confession Sikhs ecrite en gurmukhi (sanscrit gurumukhi "de la bouche du guru") une langue sacree cree par le Guru. La phrase entiere en phonetique donne :

«« Ek Ohankar » Sri Waheguru Ji

Ki Fateh, Sanskarey Gahé ». Ce qui ve

Ki Fateh, Sanskarey Gahé ».

Ce qui veut dire :

— Ek Ohankar reference a Dieu

— Sri Waheguru ji kiFateh Victoire au Seigneur

— Sanskarey gahé cremation incineration realisee.

Religion peu connue reunissant une trentaine de millions d'adeptes dont 23 millions en Inde, leur principal livre sacre est le Adi Granth, ils n'ont pas pour habitude d'eriger un monument car pensent que le corps seul est receptacle.

- les tombes de confession catholique portent juste une croix gravee dans la stele. C'est aussi a Kerala que le premier catholique fut convertis par Saint Thomas au premier siecle apres Jesus-Christ.

Bibliographie :

- Raport de visite du Dr de Morsier pour le CICR du 22 fevrier 1944.

- Rapport de visite de Gabriel Naville pour le CICR du 16 mars 1944 par le BRC.

- Rapport du bombardement du 18 mai 1944 a destination du CICR par l'Homme de Confiance, le Dafadar (Sergent) Bhagat Ram.

- The Graves of the Fallen, 1919.

- CWGC

- The National Archives, Kew, FO 371/69748, Proposal to raise Pakistani memorial to troops killed at Epinal. Code 85, file 12454, 1948

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