Utilisateur:Antonio.Braga10/Brouillon

La capoeira est brésilienne. Son nom vient de “kaá puera”, un mot de la langue Tupi Guarany qui sera plus tard orthographié ”capoeira" par les portugais (avec un “c” à la place du “k”). Dans les régions où la végétation était dominée par les hauts buissons et les arbustes, l’agriculture traditionnelle des peuples autochtones s’est mise en place grâce au brûlis (technique du “koivara”). Le “kaá puera” désignait ce type de terrain obtenu par brûlis, qui était ensuite utilisé à des fins diverses (cultures, habitations, etc…). Cette technique fût aussi imitée et adaptée par les esclaves africains fuyant leurs maîtres pour s’installer dans les régions intérieures du Brésil. Contrairement aux indiens, les Africains préféraient couper les buissons que les brûler. Cette technique permit à leurs communautés de subsister. Le qualificatif de capoeira était attribué aux communautés de noirs vivant ainsi en autonomie. Le terme capoeira désignait aussi les paniers en tige de bambou utilisés pour transporter la volaille, les fruits, les légumes, dans les marchés, et portés généralement sur la tête.

Un autre terme synonyme de capoeira était caipira. Ces termes désignaient les personnes vivant loin de la civilisation et des savoirs modernes. Certains membres de ces communautés développèrent des mouvements corporels qui leur permirent de résister à l’agressivité des persécuteurs et des ennemis.

Date de 1739, le premier registre  douane du l'arc de musique(gunga berimbau ...) au Brésil à destination de Rio de Janeiro.

   Des vendeurs de rue a l'époque au dix-huitème siécle à Rio de Janeiro , a utilisez cet arc de musique pour tire l'attention des acheteurs.

Au XIX siécle(1860)  L'instrument de musique arrivé à Bahia et a gagné un autre destination et que vas raffinée les moviment corporels mobiles suivre de pointe de main, pied,tête des capoeiras...
 Pendant l’époque impériale au XIXème siècle, les capoeiras s’organisent en “Maltas de capoeiras” dont un exemple est celle de Rio de Janeiro. C’était une institution noire représentant le pouvoir parallèle, opposée au système impérial esclavagiste. Même non armées, ces organisations étaient dangereuses car leurs membres étaient intrépides et savaient très bien manier le redoutable rasoir. Les “maltas” côtoyaient le milieu des joueurs de fado portugais, qui eux aussi connaissaient les techniques de défense de la rue. Ils détestaient les armes à feu et capturaient de nombreux hommes de main, politiciens, policiers et indicateurs.


Fin du 19ème siècle:


Gymnastique nationale: en 1928 Anibal Burlamarque de R.J. crée des règles et des méthodes pour changer la gymnastique réglementée. C’est le premier projet de détachement du sentiment culturel africain et de décomposition des gestes. Le premier nom donné est “capoeira”, puis “capoeira folclórica” et enfin “capoeira angola”. Le terme “angola” désigne la culture venue de l’Angola, et des Afro-brésiliens d’origine angolaise. La capoeira Angola a été nommée à la fin du XIX e siècle et début XXème siècle par les capoeiras de Bahia intérieure, réunissant les sonorités de l’arc musical “berimbau”, autrefois utilisées pour alerter de façon particulière (rythme “cavaleria”) l’arrivée d’étrangers ou de policiers à cheval. En parallèle à ce projet, se développe aussi la lutte régionale. La capoeira angola se trouvait en phase d’être interdite et réprimée à cause de son africanisé et de ses antécédents criminels. 8 à 9 ans plus tard (1936-37), à une époque où Rio était la capitale, pour tenter de conserver l’idée du berimbau, Mestre Bimba cherche à conformer la nouvelle technique de combat aux règles européennes comme l’est déjà la gymnastique nationale. Il minimise l’idée du berimbau en prétendant qu’il ne sert qu’à s’échauffer avant de monter sur le ring. En vérité, il protège et préserve ainsi la tradition du berimbau.

Les termes “capoeirista” et “capoeiragem” arrivèrent plus tard. Ni les Indiens ni les Africains des débuts n’utilisaient le terme de capoeira pour décrire leur jeu.


Références: Jair Moura, Carlos Eugenio, Libano Soares, Mestre Pastinha, Ney Lopes écrivent des livres très détaillés sur la capoeira. Des textes et chroniques de Melo Moraes parlent des premiers “capoeiras” comme Pedro Minero, Pedro Porreta, Manduca da Praia, Camisa Preta. On peut retrouver des références dans les journaux de l'époque. Ney Lopes décrit en détail les différences qui pouvaient exister entre les cultures africaines Bantus, Yorubas, etc.