Utilisateur:Alain Desgris/Brouillon

Alain DESGRIS

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Alain Desgris est né le 07 octobre 1946 à Villenave d'Ornon (Gironde).

Ce qu'il accomplit dans ses engagements professionnels, politiques et sociaux est si complet, si intense que les journalistes le surnommeront : l'homme aux cent vies (Ignymontain N°139). Son parcours fut en effet partagé, grâce à une organisation rigoureuse, entre des activités d'ingénieur en recherches, de chargé de missions civiles et de « défenses », de direction de publication, de maire adjoint, d'écrivain, d'historien, de chargé d'enseignement en Écoles supérieures et Université, de professeur de lettres en lycée.

Mais cela ne serait rien s'il n'avait continué des activités de directeur général de plusieurs directions (International consulting management, Trait d'Union) groupement européen de la communication ainsi qu'une aide indéfectible aux plus défavorisés.

A peine avait-il un moment de libre qu'il cherchait encore le moyen de se former pensant qu'il n'en savait pas assez.

Sa soif d'apprendre est boulimique et il n'est pas un thème qu'il ne veuille aborder. Avide de connaissance il mènera sa vie dans un galop effréné, touchant à tout et y réussissant souvent.

A sa retraite il restreindra considérablement tous ses engagements pour ne plus se consacrer qu'à l'écriture, aux voyages et à des parrainages en Afrique et en Asie où il comptait de nombreuses relations grâce à des réseaux maçonniques et politiques.

Sur place il aidera, financièrement mais aussi de ses mains à la construction d'écoles choisissant toujours le village le plus éloigné de la brousse ou de la jungle.

Écrivain reconnu par ses pairs, primé par plusieurs prix littéraires, ses livres seront traduits dans différents pays (Espagne, Ukraine, Russie). Il utilisera pourtant, différents pseudonymes en fonction des thèmes abordés et des pays d'édition.

Pour ses ouvrages de macro-économie il utilisera les noms d’André Dufour (France), Heinrich Bockwoldt (Allemagne), Alan Dealfread (Royaume-Uni) et Alfredo Dita (Italie).

Pour d'autres ouvrages, traitant de religion et de franc-maçonnerie, il utilisera des noms marquant le contenu : Dom Emmanuel Diacre pour ses livres sur la chevalerie et la religion, et Hugues d'Aumont pour des ouvrages sur la chevalerie maçonnique.

Il faut ajouter que son éternelle envie d'écrire, y compris sur les nappes des restaurants, touchera autant les mathématiques que les sujets économiques et sociaux dans lesquels il excellera.

Pour son don naturel dans la compréhension de phénomènes complexes et une recherche terrain approfondie, certains auteurs lui confieront tout ou partie de leurs chapitres traitant de mercatique, de macro-économie ou de méthodes d'analyses.

Il écrira, aussi dans les premières années de sa vie, différents ouvrages techniques pour les entreprises dans lesquelles il exerçait : Traité de régulation pneumatique et électronique, dissertation sur le radar et les propagations d'ondes en milieu diélectrique, susceptance et utilisation des abaques de Smith[1], traités d'électronique générale et industrielle, comprendre la psychologie du changement et le management participatif, traité de Maastricht, former les hommes de demain etc.

Concepteur et novateur il écrira aussi plusieurs cours afin de former plus rapidement des professionnels à la gestion, à la comptabilité et améliorera les techniques d'apprentissage de jeunes en difficulté scolaires. Reconnu pour la rapidité de ses écrits et son esprit de synthèse, il aidera aussi à la conception de nombreux discours de personnalités du monde politique, au débotté. A la demande de producteurs français, de la MGM (Metro Goldwyn Mayer) il s’essaiera même à plusieurs scenarii de films sur l'économie européenne et l'histoire.

Biographie

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Enfance et adolescence

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Originaire du sud-ouest de la France Alain Desgris est né le 7 octobre 1946 dans l'hôpital militaire Robert Piquet à Villenave d'Ornon (33550).

Il est fils de Charles-Jules Desgris, militaire et ancien policier et de Madeleine Brandenbourger, préceptrice. Ses grands-parents maternels, anciens gros propriétaires terriens des Ardennes, vont laisser une empreinte à la fois bourgeoise et aristocratique qui marquera les premiers moments de cet enfant que ses camarades surnommeront « le Vicomte ».

A peine âgé de 8 ans, son enfance sera perturbée par le décès de son père, son remplacement par un ancien colonel de la légion, grand mutilé de guerre et une mère aussi intelligente qu'accaparante.

Le principal défaut de cette femme : celui du mot juste, de la phrase bien faite, du temps bien employé. Dans la maison de famille les échanges deviennent à chaque instant des cours de lettres; d'affection il n'y a que le verbe.

Tout cela aurait pu étouffer le jeune garçon mais aidera paradoxalement à son émancipation. Sa rigueur, son sens de l'organisation, sa droiture poussée à l'excès, viendront en revanche du colonel qui n'acceptait jamais qu'une chose puisse être «à peu près» trouvant toujours à la parfaire par une façon de la traiter et de se comporter.

La famille fréquente alors la haute bourgeoisie locale et compte à sa table les plus grands notables de Pessac et de Bordeaux ; au curé bedonnant de Pessac (33) qui vient faire chère tous les dimanches, l'enfant à l’habitude de rencontrer différentes entités de la politique comme Jacques Chaban Delmas ou de la franc-maçonnerie et de la télévision française avec Catherine Langeais, Raymond Oliver et Nello Descamp, de grands chef cuisiniers etc.

L'enfant apprend vite de ses aînés et de leurs attitudes mais aussi de l'art de disposer des invités lorsqu'un évêque est là ; ces hommes-là ne l'intéressent pas, car il se montre plus admiratif pour des militaires, comme Jean de Goislard de Monsabert, qui relatent leurs faits de guerre avec humour et détachement.

Ces différentes personnalités, conseilleront à ses parents de l'inscrire, après qu'il eut fréquenté les écoles laïques de la république jusqu'en CM2, dans les collèges de la bourgeoisie catholique de Bordeaux. Là on savait apprendre et dresser les chevaux rétifs !

Il ne garde qu'un souvenir amer de ces années « pieuses » de Sainte Eulalie et Saint-Genès de Bordeaux où on punissait alors l’élève récalcitrant de messes supplémentaires et de devoirs ardus.

Puni à l'excès par les frères enseignants, on l'obligera, tous les soirs, à quitter l'école une fois le dernier bus parti l'obligeant à rejoindre son domicile, distant de plus de 5 km, à pieds dans le noir absolu.

Au bout de 3 années il quittera ces écoles tenues par les frères maristes et gérés par des pères Jésuites. Aucun n'avait pu supporter les qualités de rebelles de ce jeune rompu à la dialectique et capable d'affronter des adultes sans ciller. Comment en effet, arrêter un jeune passionné certain que ce qu'il souhaitait défendre était juste: un copain mal noté, une punition d'un autre injustifiée. Mais jamais il ne le fera pour lui !

Le système «mariste» le privera, durant trois années de toute sortie aux heures convenues, de jeudi avec ses copains et il sera irrémédiablement collé quelles que soient les notes acquises, sans compter des repas où il était oublié.

Louveteau, scout, les règles simplistes ne sont pas faites pour lui, pas plus que les processions et les services de messe; obligé de porter une pierre-autel à bout de bras pendant plusieurs kilomètres il préférera tomber inanimé que de céder aux extravagances des prêtres de l'école qui l’accablent à la mesure de sa résistance. Il ne craquera pas mais se nourrira de toutes ces attitudes pour que jamais il ne les fasse vivre à autrui.

De cette force, née de la contrainte, le sujet de la religion tiendra une place toute particulière dans sa façon de se comporter, et plus tard, sur sa réflexion philosophique et ses livres sur l'éducation et la foi.

Paradoxalement ces études, qui faisaient la part belle à un radicalisme «pieux», l'amèneront à conforter son engagement pour les autres au point que ses actions et ses propos seront remarqué par les Pères Blancs et par les prêtres du Roucas Blanc, à Marseille, quelques années plus tard.

Sa résolution est des plus simples : dépasser des obligations imbéciles, malveillantes et agir, selon sa conscience, pour le seul bienfait des autres ; mais non comme les autres le voudraient. Le mécanisme de l'assistance à autrui est en marche et le guidera toute sa vie. A 13 ans il parcourt déjà la campagne pessacaise et ramasse, pour les vieux du quartier, bois et galips (écorce du pin) pour alimenter leurs poêles à charbon.

Son retour au Collège laïque de Bellegrave à Pessac (Gironde) va renforcer cet espoir de croire en la nature humaine car il rencontre là deux professeurs d’exception. L'adolescent, qui a appris à serrer les dents et ne pas se plaindre, sent alors le besoin de prendre son envol car lui, veut exister à sa façon et être reconnu pour ses seuls mérites et non pour ses défauts.

Il décide alors de partir étudier, le plus loin de sa famille. Compte-tenu de sa facilité d'écriture, il choisit Paris pour suivre une école de reporter photographe ; il entend y vivre et même coucher sous les ponts si besoin l'y obligeait.

En 1961, à peine a-t-il fait son choix, que sa famille enverra le jeune rebelle à Marseille, dans une école d'ingénieur disposant d'un internat tenu par d'anciens militaires. Malgré ce coup du sort, il gardera un magnifique souvenir de ces trois ans où les surveillants s'avèreront plus intelligents que gardiens d'humains. Élevé dans le respect des institutions, du drapeau et des hymnes nationaux c'est un militariste au sens noble du terme et, entend servir son pays et son entourage avec les moyens dont il va disposer.

Ne pouvant supporter les temps libres, il va commencer par suivre, chaque samedi après-midi, une préparation militaire afin d'être affecté, au terme de son sursis d'études, dans l'arme qu'il affectionne alors le plus « l'Armée de l'Air ».

Il partagera le reste de son temps entre ses études, une préparation physique intensive au CREPS de Boulouris et à la piscine Vallier (qui lui permettront d'aider à la surveillance des plages à Marseille entre la Vieille Chapelle et le Prado). Ses excellentes relations, avec les maîtres-nageurs de la CRS 53, le feront aussi intégrer les écoles de tirs de la compagnie. Il y rencontrera les mouvements gaullistes et plus précisément les hommes du « service action » du SDECE, avec lesquels il restera en étroite relation.

Action militante

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De 1962 à 1966, l’élève Desgris suit une triple formation : électronique dans son école d’ingénieur et une formation d'éducateur spécialisé au travers de multiples stages où il rencontrera notamment Jean Piaget[2], dont il sera un adepte fervent.

Son engagement, ses actions terrains seront remarquées des différentes instances dirigeantes qui vont le nommer, alors qu'il n'a que 20 ans, directeur de centre aéré où il va se consacrer à l'intégration de jeunes dans des quartiers difficiles (St Mauront et la Belle de Mai). Il créera pour eux un journal, organisera des spectacles au Théâtre quotidien de Marseille ainsi que des sorties où il initiera les jeunes à l'escalade et à la spéléologie.

Conscient du bénéfice de son action il va alors réunir autour de lui quelques jeunes du même âge et les formera à ses méthodes pour sociabiliser les jeunes de quartiers réputés sensibles.

Les services du ministère, alertés par la fédération des œuvres laïques de Marseille, vont demander pour lui l'Ordre National du Mérite, que les services du Ministère remplaceront par un diplôme d'honneur pour services rendus à la cause de l’Éducation Nationale.

Des chamboulements dans sa vie familiale vont l'amener en décembre 1966, à résilier son sursis et partir effectuer son service militaire. Incorporé en mars 1967, les instructeurs de la base aérienne s'apercevront assez vite de son aptitude aux exercices militaires et au commandement. Ils vont l'inciter, après qu'il ait été promu major de sa promotion à Mont de Marsan, à rester au sein de l'armée et devenir officier. Il le refusera en sabotant ses tests.

Au cours de son service militaire, il va retrouver, grâce à un adjudant-chef chargé du laboratoire « Mirage » dans lequel il a été affecté, le goût des études.

Il commence par la base école de Rochefort pour valider plusieurs brevets techniques militaires et entreprend plusieurs cycles d'études au Conservatoire Nationale des Arts et Métiers, de Bordeaux, Aix en Provence et Paris qui dureront de 1968 à 1983.

Devenu boulimique de la connaissance il va décrocher plusieurs diplômes et unités de valeurs de second cycle : en électronique, en mathématiques générales puis il bifurquera vers la sociologie, la psychologie, l'ergonomie, le droit du personnel, l'analyse des coûts, la finance.

Largement préparé au langage universitaire il va alors se présenter à différents concours pour intégrer des cours de 3° cycle post-ingénieural dans différentes écoles et universités de renom :

  • 1981 : Institut de Préparation aux affaires de Lille en 1981 (Option droit du personnel, droit des affaires, droit informatique et comptabilité).
  • 1983 : Institut français de gestion de Paris (option contrôle de gestion et mercatique)
  • 1984 : Conservatoire National des arts et métiers de Paris (Master en Organisation-informatique-mémoire sur la psychologie du changement.
  • 1985 : Paris I Panthéon Sorbonne (Master de théories des connaissances -option systèmes d'information et bases de données relationnelles. Mémoire sur les modélisations et l'analyse systémique.

Carrière

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Trois étapes principales :

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Technique

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Après avoir travaillé, durant sa période militaire, sur l'électronique embarquée d'avions de chasse (Mirage IV) et participé à différentes missions à l'étranger, notamment en Lybie, Alain Desgris va commencer sa carrière professionnelle dans la défense nationale mais cette fois pour l'Armée de Terre.

En septembre 1968, il intègre l'équipe de recherches Stoll-Bazard (Laboratoire Central de Télécommunication) dans la recherche en propagation d'ondes en milieu diélectrique.

En 1970, il rejoint une société industrielle dans laquelle il va exercer des fonctions de conseils en France et à l'étranger avec une spécialisation «électronique et régulation nucléaire».

Après différentes missions à Pierrelatte, Marcoule, Cadarache, Miramas il va être intégré durant cinq ans au sein de l'entité USSI (Usine de séparation isotopique) chargée avec le CEAA de concevoir l'usine Eurodif au Tricastin. Il y sera notamment chargé de calculs, de la conception de nouveaux matériels et d'essais.

Entre 1981 et 1983 il est d'abord nommé responsable du personnel détaché sur les centrales et les usines nucléaires française étrangères puis chargé du développement d'activités industrielles dans le nord de la France.

Politique

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1973 : Bien qu'adhérent aux mouvements des jeunesses Gaullistes (UJP), tirant chaque semaine avec le 53° de CRS de Marseille ou avec les militaires de Carpiagne, les instances parisiennes du RPR vont lui demander de structurer des groupements dissidents en tant que vice-président de Génération sociale et Libérale d'Avignon.

1977 : Il est élu Maire adjoint de Montigny le Bretonneux (78180) auprès du député puis sénateur Nicolas About. Chargé de la communication et de la relation avec les associations, il aidera aussi au développement des animations et du social en créant une salle de spectacle avec l'architecte Rophe et un centre aéré au Manet.

Il sera aussi nommé directeur de publication du journal municipal de Montigny dans lequel il écrira la plupart des articles. Avant de quitter la région, pour des raisons professionnelles, il donnera à la ville son blason.

1984 : Lassé de déplacements organisés parfois du jour au lendemain, il décide de quitter le milieu technique et rejoint des fédérations et des groupements interprofessionnels patronaux, d'abord comme chargé de missions puis comme secrétaire et enfin directeur Général. Sa polyvalence l'amènera à prendre la tête de la fédération, du groupement, d'une société de formation, d'une mutuelle, d'un Groupement européen de la Communication graphique, d'un Club de rencontres patronal etc.

Pendant son temps de libre, il parcourt la France comme conférencier pour promouvoir  l'Europe et la prise en charge de ses spécificités.

Formation

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Créations
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De 1971 à 1973  Il est détaché en Sardaigne où il créera, aux côtés d'une société américaine, un pôle de formation aux métiers de l'automatisme dans une usine d'alumine.
En 1979-1980 Il crée une école de formation pour soudeurs sous atmosphère d'argon en vue de la réinsertion de jeunes en difficulté. L’expérience est un succès et, en un an, ce seront 80 jeunes formés à un métier qui seront les « nouveaux » hommes des centrales nucléaires alors en pénurie de mains d’œuvre de ce genre. Il recrutera même de jeunes prisonniers à Fleury Mérogis (91700) et négociera avec les juges l'effacement de leurs casiers judiciaires.
En 1981 A Lille, il forme des ouvriers à la programmation d'automates programmables ; au lieu de 10 licenciements programmés il embauchera 40 personnes.
En 1987  En tant que délégué général et proche du ministre du commerce et de l'artisanat François Doubin mais aussi de Jean-Philippe Lecat, ancien ministre de la culture et de la communication, il élabore, en collaboration avec les syndicats professionnels, une refonte des formations de la filière graphique et remet en question les conventions collectives datant de 1946. Il proposera et créera des ensembles novateurs comme des passerelles de formation permettant aux jeunes de changer de voie sans perdre l'avantage d'une année mal orientée.
En 1988-1989 Il sera nommé directeur de deux sociétés de formations en charge de la formation des  chefs d'entreprise.
Chargés de cours- Professorat
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En 1976-1978 Il est nommé professeur d'électronique au Lycée Jules Ferry (Versailles 78000)
De 1981 à 1985 Il est nommé professeur d'organisation et commerce au lycée Bussières à Paris
De 1981 à 1987 Il professe l'analyse, le planning et l'organisation à l'Institut de formation (IFOCOP) de Rungis (94150)
De 1983 à 2005 Il sera chargé d'enseignement pour des cours de 3° cycle au :

-        Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris en organisation et gestion

-        Panthéon-Sorbonne en théories des connaissances, analyses systémique et modélisation

2001-2007 Par choix il va finir sa carrière comme professeur de lettres modernes et d'Histoire et Géographie dans les lycées : St François d'Assise de Montigny (78180), Jeanne d'Arc de Franconville (95130) et le lycée Saint Vincent de Paul de Versailles (78000).

Il se consacrera plus particulièrement en sus de son temps d'enseignement de baccalauréat des jeunes en difficulté d'intégration et créera pour eux un enseignement individualisé.

Vie maçonnique et spirituelle

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Ancien louveteau, scout de France, adhérent des jeunesses étudiantes chrétiennes, il sera approché à la fois par les Pères Bancs du Roucas Blanc à Marseille où il comptait de nombreux amis ainsi que par les mouvements des jeunesses étudiantes chrétiennes, les jeunesses Gaullistes (union des jeunes pour le progrès) pour lesquelles il apportera son soutien intellectuel et physique durant de nombreuses années.

En mai 1968, son commandant de base l'autorisera à partir sur le sud-est de la France pour organiser le mouvement de soutien au Président de Gaulle : « non à la chienlit ».

Adoubé chevalier du Temple à Marseille en 1973, il sera nommé commandeur avec la charge de quartiers sensibles ; les mouvements locaux tablent sur ce jeune qui a l'écoute à la fois des communistes, des jeunes dont il s'est occupé durant quelques années et du milieu policier dans lequel il s'est intégré naturellement. Participant à de nombreux échanges pour un dialogue judéo-chrétien, avec les communautés juives à son retour de mission en Israël, affilié à de nombreux groupements de Francs-Maçons, il rencontre le Révérend père Riquet, prêtre jésuite avec lequel il se lie d'amitié.

Tous deux vont se lancer dans une mission délicate avec l'élite romaine de Rome et de Castel Gandolfo. Leur but rencontrer le préfet pour la sacrée congrégation de la foi dirigée par le cardinal Joseph Ratzinger (devenu depuis le pape Benoît XVI) et le convaincre de lever l'excommunication contre les Francs-Maçons. Ce sera peine perdu et, en 1983, le cardinal renouvellera la sentence et interdira aux catholiques de rejoindre la maçonnerie sous toutes ses formes ou tendances.

Ébranlé par cette décision il va alors décider de rejoindre une obédience maçonnique pour lutter de l'intérieur à ce qu'il considère comme une aberration. Il prend contact avec plusieurs d'entre-elles avant de choisir la GLNF (Grande Loge Nationale Française) qui correspond à ses engagements politiques.

Il sera reçu apprenti à Paris en janvier 1991 dans la Loge « le Baucéan » au Rite Écossais et Rectifié (Rite chrétien). Élevé au grade de Compagnon, puis de Maître, il sera désigné comme premier puis second surveillant, avant d'être chargé de la Loge, en 1996, comme Vénérable Maître.

Approché par les instances des ateliers supérieurs il deviendra aussi Maître Écossais de Saint-André, Écuyer novice, puis finira sa quête au grade ultime de CBCS. Habile en sémantique et notamment dans les rapports de sens entre les mots, connaissant des symboles pour lequel il a écrit un dictionnaire, il sera accueilli par de nombreuses loges, comme officier orateur (Loges Vita Nuova à l'Orient de Moulins, les Gardiens du Saint-Temple, Montjoye St Denis ou Loges ou comme Procurateur de la commanderie Notre dame du Temple de Paris.

Catéchiste, lecteur de la Bible pour les anciens, élu au conseil pastoral de sa paroisse de St Quentin en Yvelines, il va être de plus en plus sollicité par l’Église qui a retrouvé un ancien engagé et souhaiterait le voir accepter le diaconat et sans doute quitter la maçonnerie.

Il va alors suivre de nombreuses formations théologiques qu'il aborde plus avec sa tête que par un engagement de foi. Le doute va alors l’assaillir et lui fait écrire de nombreux textes sur la véracité des textes évangéliques en même temps qu'il se met à disserter sur la foi et la raison. Cette dualité qu'a mis en exergue le Préfet de Rome avec la maçonnerie va le faire s’éloigner, à la fois de l’Église et de la vie maçonnique; l'incompatibilité, dans l'usage des termes, semble encore inadaptée à tout rapprochement.

Vie privée

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Il épouse en premières noces, en 1969, Antoinette Maxiola (étudiante) qui décédera en 1973 à Andernos (Gironde) puis se remarie, en 1993, avec Hélène Métivier, devenue directrice administrative et financière.

Il a un enfant de chacun de ses deux mariages : un garçon et une fille ; cette dernière étant universitaire (master en formulation) et ingénieure en Physique et Chimie.

Décorations-Reconnaissances-Prix littéraires

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1966 Reconnaissance de l’Éducation Nationale pour services rendus à l'enfance
1968 Insignes de la base aérienne de Mont-de-Marsan reçus comme major de promotion.
2007 Prix littéraire « Blaise Pascal »
2013 Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques remises par le Ministre Gilles de Robien
2008 Insignes de l'Ordre de Washington remise par un conseiller de Bill Clinton alors Président des États-Unis.
2009 Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte

Œuvres – Livres - Revues

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31 livres seront publiés ; certains ont été primés, puis traduits en Espagne et dans les pays de l'Est. Ses œuvres sont éclectiques : d'abord passionné en macro-économie il éditera 12 livres sur les différents pays de la communauté européenne, les sciences sociales, la psychologie du changement avant de retrouver ses sujets de prédilection : la première croisade, l'avènement des ordres de chevalerie et le siècle des Lumières. 

Alain Desgris collaborera aussi à plus de 20 livres ou chapitres ainsi que des articles écrits pour le compte d'autres auteurs (politiques, mouvements) sur des sujets comme l'Europe, le management, et la psychologie du changement. Il servira aussi de plumes à plusieurs dizaines de discours d'hommes d’État.

Alain Desgris est plus particulièrement connu pour ses travaux sur les Templiers qu'il a décidé de débarrasser de toutes les crasses dont il était recouvert.

Ses écrits

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Templiers, Histoire et mouvements de chevalerie
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  • La Traque des Chevaliers de l'Ordre[3] ; Edition Vega. Paris, 2011. 420 pages.
  • Moi, Jacques de Molay, dernier Grand Maître des Templiers ; la lente agonie de l’Ordre[4] ; Edition Vega. Paris, 2009. 389 pages.
  • Chronique de l’Histoire des Templiers au temps de ses Grands Maîtres ; Edition Trédaniel. Paris, 2002. 500 p. (En cours)
  • L’ésotérisme Templier : «  Le livre des mystères et des Révélations »[5] ; Edition Trédaniel. Paris, 1998. 350 p. (*)
  • Organisation et vie des Templiers : « Sociologie d’Orient et d’Occident »[6] ; Edition Trédaniel. Paris, 1997. 406 p.
  • L’Ordre des Templiers : Les secrets dévoilés[7] ; 2° édition ; Edition Dervy. Paris, 1995. 268 p. (*)
Maçonnerie, Symbolisme, Philosophie
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  • Franc-maçonnerie : La levée de l’excommunication[8] ; Edition Vega. Paris, 2001. 120 p.
  • L’Ordre des Templiers et la chevalerie maçonnique « Templière » au travers de leurs œuvres ésotériques et mystiques[9] ; Edition Trédaniel. Paris, 1995. 374 p. (*)
Dictionnaires
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  • Dictionnaire des Sites Sacrés ; Edition Trédaniel. Paris, 2002. 700 p. (En cours)
  • Dictionnaire des Traités, Discours, Symboles à l’usage des Francs-Maçons[10] ; Edition Dervy. Paris 1995, 384 p. (*)
Études historiques, religieuses, universitaires
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  • Histoire secrète du Graal : « Cathares, Templiers, Rose-Croix et Francs-Maçons »[11] ; Edition Trédaniel. Paris 2002. 254 p. (*)
  • Graal : « Tradition et Queste »[12] ; Edition Trédaniel. Paris 2002. 256 p. (*)
  • Chevalerie et Tradition ; Edition Trédaniel. Paris, 1999. 278 p.
  • Jésus et la gnose Templière[13] : « L’autre vision des Écritures et du procès qui s’en suivit » ; Edition Trédaniel. Paris, 1996. 448 p.
Littérature merveilleuse et contes initiatiques
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  • La légende merveilleuse du chevalier au blanc manteau[14] : « Le monde souterrain » ; Edition Trait d’Union. Paris, 1993. 314 p. (*)
Publications diverses (France et étranger) de livres, romans, livrets et revues.
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  • Humour, partage et raison pour sortir de l'exclusion scolaire[15] ; Edition Du Panthéon. Paris, 2013. 220 p.
  • Chimère : « Au secours Hélène » ; Edition Comedia. Paris, 2006 ; 186 p.
  • Macro-économie européenne (12 livres) ; Edition d’Organisation. Paris 1998 ; 516 p. (*)
  • Diagnostic et management de l'entreprise[16] ; Edition Pierre Dubois. Paris 1998 ; 70 p.
  • L’humanisme de la machine. Paris, 1977 ; Edition Municipales.
  • Secrets et vertus des plantes de nos campagnes. Paris, 1977; Edition Municipales.
  • Juin 1945 : Le Débarquement en Normandie. Paris, 1983; Edition Mutualistes.

(*) Prix littéraires ; éditions traduites: Espagne, Guatemala, Mexique, Pays de l’Est….

  1. « Abaque de Smith », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Jean Piaget », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Editions tredaniel, « La traque des chevaliers de l'Ordre - Alain Desgris », sur www.editions-tredaniel.com (consulté le )
  4. Editions tredaniel, « Moi, Jacques de Molay - Alain Desgris », sur www.editions-tredaniel.com (consulté le )
  5. Editions tredaniel, « L'ÉSOTÉRISME TEMPLIER - Alain Degris, Alain Degris », sur www.editions-tredaniel.com (consulté le )
  6. Alain Desgris, ORGANISATION ET VIE DES TEMPLIERS. Sociologie féodale d'Orient et d'Occident, Guy Trédaniel Editeur, (ISBN 9782857078173, lire en ligne)
  7. Alain Desgris, L'Ordre des templiers : Les Secrets dévoilés, Dervy, (ISBN 9782850766404, lire en ligne)
  8. Alain Desgris, Franc-maçonnerie - La levée de l'excommunication, Véga (ISBN 9782858293018, lire en ligne)
  9. Editions tredaniel, « L’ORDRE DES TEMPLIERS ET LA CHEVALERIE MAÇONNIQUE TEMPLIÈRE - Alain Desgris, Ala », sur www.editions-tredaniel.com (consulté le )
  10. Alain Desgris, Dictionnaire des traités, discours, symboles à l'usage des francs-maçons, Dervy, (ISBN 9782850766985, lire en ligne)
  11. Alain Desgris, Histoires secrètes du Graal. Cathares, Templiers, Rose-Croix et Francs-Maçons, Véga, (ISBN 9782858293261, lire en ligne)
  12. Alain Desgris, Graal. Tradition et Queste, analyse des textes "primitifs" par leurs symboles, Véga, (ISBN 9782858293094, lire en ligne)
  13. Alain Desgris, Jésus et la Gnose templière : L'Autre vision des Ecritures et du procès qui s'ensuivit, Guy Trédaniel éditeur (ISBN 9782857078166, lire en ligne)
  14. Alain Desgris et Hélène Desgris, La légende merveilleuse du chevalier au blanc manteau - Le monde souterrain (lire en ligne)
  15. Alain Desgris, Humour, Partage et Raison pour Sortir de l'Exclusion Scolaire, Du Pantheon, (ISBN 9782754719292, lire en ligne)
  16. Alain Desgris, Diagnostic et management de l'entreprise : Marché unique 1992, P. Dubois, (ISBN 9782903380236, lire en ligne)