Utilisateur:Émily Davison/Brouillon

Évolution du féminisme en théorie des relations internationales

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Le féminisme s’immisce véritablement dans les relations internationales dès les années 1965-1975.[1] Dès le départ, cela est, pour certaines, teinté par l’échec du premier programme des Nations Unies[2] afin de promouvoir l’amélioration des conditions des femmes. Cependant, pour d’autres, la Conférence de l’ONU[3] de 1979 pour l’élimination de toutes formes de discriminations envers les femmes, marque une étape fondamentale.[4] Ce que l’on tient à propager dans ce programme est un type de développement économique et social qui assurerait la participation des femmes, un monde du travail qui permettrait aux femmes une totale égalité avec les hommes, dans tous les domaines d’activités, de l’égalité de rémunération pour un travail d’égale valeur, etc., pour les études, l’égalité des possibilités d’éducation et de formation professionnelle, l’on demande aussi la législation relative à la protection des travailleuses donc, prendre en compte qu’il est nécessaire qu’une femme puisse travailler et l’on demande de développer le secteur des services sociaux de manière à alléger les travaux domestiques des femmes et des hommes.[5]

Les Nations Unis[6] jouent un rôle clé dans le début de ce mouvement avec cette campagne d’informations.[7] De 1965 à 1970, des actions sont portées en faveur des femmes par d’autres organisations spécialisées comme l’Unesco[8], pour l’éducation, l’Unicef[9] pour la santé, la famille et le bien-être des enfants, l'OMS[10] pour l’agriculture et l’alimentation, etc. L’éducation des femmes est la priorité des politiques de développement international.[11]

Pour l’année internationale de la femme, s’est tenue en 1975 à Mexico la première conférence mondiale sur les femmes, sous les thèmes : égalité, paix et développement. Une série de Conférences suivirent cette dernière. Elles étaient destinées à la vérification de la mise en place des engagements pris par les États lors des conférences précédentes ainsi que l’actualisation de ces engagements.[12] En 1980, il y a eu celle de Copenhague, celle de Nairobi en 1985 et celle de Pékin en 1995.[13] Une assemblée générale de l’ONU[14] s’est tenue en 2000 à New York. Elle visait l’évaluation des engagements faits depuis Pékin et l’application de ces derniers. C’est l’émergence de ces conférences, qui propulse tout ce qui a trait à l’égalité des sexes dans l’organisation de la société civile. C’est un bouleversement qui provoque des débats en matière de politique internationale et amène à repenser la théorie des relations internationales.[15]

À l’automne 2000 à New York, ce sont des milliers de femmes qui se sont mobilisées lors d’une Marche mondiale des Femmes contre la pauvreté.[16] C’est, entre autres, par le biais d’Internet, que cette dernière a pu mobiliser 4 000 associations à travers 153 pays du monde.[17] Les moyens de communication dits modernes changent et la nature des échanges et les amplifient, donnant de l’ampleur à certains mouvements, comme celui de la Marche mondiale des Femmes.[18] Les ONG (organisations non gouvernementales) et les regroupements sociaux exercent des pressions sur les gouvernements et dans plusieurs cas des résultats s’en suivent.

L’on a pu remarquer l’évolution de la place des femmes au sein des conférences mondiales depuis leurs intégrations à ces dernières. Au début, les femmes maîtrisaient mal les procédures de l’ONU, mais elles ont éventuellement assimilé la théorie du lobbying politique.[19] Malgré tous les efforts faits pour porter l’égalité des sexes sur le plan international, par diverses organisations, ce ne sont que certains progrès qui sont visibles et l’égalité complète est encore loin.[20] Malgré les textes adoptés par les conférences internationales, certains pays continuent à ne pas accorder la totalité des droits civils et civiques à leurs citoyennes.[21]


  1. Yvonne Mignot-Lefebvre, « FEMMES ET DÉVELOPPEMENT : IDÉES ET STRATÉGIES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES », Revue Tiers Monde, vol. 21, no 84,‎ , p. 845–862 (ISSN 1293-8882, lire en ligne, consulté le )
  2. United Nations, « Recherche | Nations Unies », sur United Nations (consulté le )
  3. United Nations, « Recherche | Nations Unies », sur United Nations (consulté le )
  4. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  5. Yvonne Mignot-Lefebvre, « FEMMES ET DÉVELOPPEMENT : IDÉES ET STRATÉGIES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES », Revue Tiers Monde, vol. 21, no 84,‎ , p. 845–862 (ISSN 1293-8882, lire en ligne, consulté le )
  6. United Nations, « Recherche | Nations Unies », sur United Nations (consulté le )
  7. Yvonne Mignot-Lefebvre, « FEMMES ET DÉVELOPPEMENT : IDÉES ET STRATÉGIES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES », Revue Tiers Monde, vol. 21, no 84,‎ , p. 845–862 (ISSN 1293-8882, lire en ligne, consulté le )
  8. « Accueil | UNESCO », sur www.unesco.org (consulté le )
  9. « UNICEF », sur www.unicef.org (consulté le )
  10. « World Health Organization (WHO) », sur www.who.int (consulté le )
  11. Yvonne Mignot-Lefebvre, « FEMMES ET DÉVELOPPEMENT : IDÉES ET STRATÉGIES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES », Revue Tiers Monde, vol. 21, no 84,‎ , p. 845–862 (ISSN 1293-8882, lire en ligne, consulté le )
  12. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  13. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  14. United Nations, « Recherche | Nations Unies », sur United Nations (consulté le )
  15. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  16. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  17. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  18. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  19. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  20. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  21. Françoise GASPARD, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère, vol. 65, nos 3/4,‎ , p. 731–741 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )