Uranocircite

minéral

Uranocircite
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1]
Image illustrative de l’article Uranocircite
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Ba(UO2)2(PO4)2·10H2O
Identification
Couleur Vert jaunâtre, jaune
Système cristallin Tétragonal
Réseau de Bravais a = 7,01, c = 20,46 [Å] ; Z = 2
Classe cristalline et groupe d'espace ditétragonale-dipyramidale (4/mmm)
symboles H-M :
(4/m 2/m 2/m)
I4/mmm
Clivage Parfait
Habitus Tabulaire à folié
Échelle de Mohs 2-2,5
Trait Jaune clair
Éclat Nacré
Propriétés optiques
Pléochroïsme Visible, jaune canari
Fluorescence ultraviolet Oui, vert sous UV
Transparence Translucide
Propriétés chimiques
Densité 3,46 g/cm³
Solubilité Soluble dans les acides
Propriétés physiques
Radioactivité Élevée

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'uranocircite est un minéral de la classe des phosphates, selon la classification de Strunz. Il a été découvert en 1877 à Bergen, près de Falkenstein dans le Land de Saxe (Allemagne) et a été nommé ainsi d'après sa teneur en uranium et sa localité de découverte Falkenstein = rocher des faucons (traduite en grec : κίρκος = "CIRCes" qui signifie "faucon")[2].

Un synonyme peu utilisé est autunite barytée.

Caractéristiques chimiques modifier

C'est un phosphate hydraté d'uranyle et de baryum, du groupe de l'autunite, ressemblant à ce dernier. On considère en général les deux minéraux suivants, bien que selon l'IMA le premier pourrait ne pas être un minéral reconnu mais une variété hydratée du second, l'uranocircite au sens strict :

  • Uranocircite-I, de formule Ba(UO2)2(PO4)2·12H2O
  • Uranocircite-II, de formule Ba(UO2)2(PO4)2·10H2O

Aspect modifier

Il se présente sous forme de petits cristaux tabulaires qui peuvent présenter des macles polysynthétiques. On le trouve habituellement en masses laminaires ou en croûtes terreuses. Il est radioactif et fluorescent aux rayons UV. Il peut se transformer en méta-uranocircite par déshydratation partielle.

Localisation modifier

Il n'est pas très abondant. On trouve quelques échantillons dans le Morvan et dans le Puy-de-Dôme (France) et à Wölsendorf (de), Wittichen (de) et Bergen (Allemagne). Un gisement espagnol est celui d'Escalona (province de Tolède) bien qu'il existe également un gisement qui n'est pas exploité dans la Serra d'Albarrana (province de Cordoue).

Références modifier

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Weisbach (1877) Jahrb.

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