Université Senghor d'Alexandrie
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| Fondation |
|---|
| Type |
Université internationale |
|---|---|
| Nom officiel |
Université internationale de langue française au service du développement africain |
| Régime linguistique | |
| Recteur |
Thierry Verdel |
| Membre de | |
| Site web |
| Pays | |
|---|---|
| Ville |
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Description
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L'université Senghor à Alexandrie (officiellement dénommée « Université internationale de langue française au service du développement africain » ou UILFDA) a été créée à Alexandrie (Égypte) en 1990[1].
L'université Senghor, dont le siège et le campus principal se situent à Alexandrie, est une institution académique internationale spécialisée dans la formation des cadres africains dans divers domaines liés au développement durable. Elle porte le nom de Léopold Sédar Senghor, poète et ancien président du Sénégal, en hommage à son engagement pour la culture et l'éducation en Afrique.
Historique
modifierLe projet de création d’une université francophone au service du développement africain a été présenté et adopté au Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones, en à Dakar. En , l’ouverture de l’université Senghor, établissement reconnu d’utilité publique internationale, est réalisée. Son nom rend hommage à Léopold Sédar Senghor, grand promoteur de la francophonie et ancien président de la République du Sénégal. Outre Sédar Senghor, les pères fondateurs de l'université sont Maurice Druon, Boutros Boutros-Ghali et René-Jean Dupuy.
Albert Lourde a dirigé l'université pendant 8 ans[2].
Le , le professeur Thierry Verdel est nommé recteur de l’Université Senghor, et le professeur Hany Helal[3] en prend la présidence.
L'université Senghor en bref
modifierMission
modifierLa mission de l'université Senghor est de former des professionnels africains capables de contribuer efficacement au développement durable du continent. Elle se concentre sur le renforcement des capacités et la promotion de la coopération panafricaine.
Programmes de formation
modifierL'université Senghor est une institution de troisième cycle destinée à la formation et au perfectionnement des cadres africains et des formateurs de haut niveau. Elle oriente leurs compétences vers l'action et l'exercice de responsabilités dans des domaines prioritaires pour le développement[4].
À Alexandrie, l’université Senghor accueille tous les 2 ans, entre 160 et 200 étudiants sélectionnés sur concours parmi plus de 3000 candidats de 25 pays différents. 120 d’entre eux, dont la moitié des femmes, bénéficient d’une prise en charge complète. Neuf spécialités de master y sont actuellement proposées dans plusieurs disciplines stratégiques pour l'Afrique :
- Administration-Gestion : Préparation des gestionnaires pour le secteur public et privé.
- Environnement : Sensibilisation et gestion des problématiques environnementales.
- Culture : Promotion et gestion des industries culturelles.
- Santé : Amélioration des systèmes de santé publique et gestion sanitaire.
Au-delà des formations délivrées à Alexandrie qui y sont parfois répliquées, l’université Senghor est attachée à répondre à des besoins propres aux pays où elle est installée et adapte son offre de formation aux besoins avérés des pays d’accueil.
Approche éducative
modifierEngagée dans une réforme pédagogique d’envergure, l’université Senghor s’adapte à l’évolution du secteur de l’éducation supérieure afin de mieux répondre aux aspirations des jeunes, offrir une qualité de formation et un cadre d’étude favorisant l’innovation et la créativité et remplir sa mission au plus près des besoins dans le but de former des cadres en mesure de relever les défis du développement durable des pays francophones d’Afrique et d’Haïti.
L'université Senghor adopte une approche pragmatique combinant théorie et pratique. Les étudiants bénéficient de stages, de projets sur le terrain et de travaux de recherche appliquée, les préparant ainsi aux défis professionnels futurs.
Corps enseignant et partenariats
modifierLe corps professoral de l'université comprend des experts internationaux et des professeurs qualifiés. L'université collabore avec de nombreuses institutions académiques et organisations internationales, ce qui lui permet de proposer des programmes de formation pertinents et actualisés.
Réseau de diplômés
modifierLes diplômés occupent souvent des postes de responsabilité dans leurs pays respectifs. Ils jouent un rôle clé dans le développement économique, social et culturel de l'Afrique, témoignant de l'impact positif de l'université sur le continent.
En 2022, l’Université dispose d’un réseau de plus de 3300 alumni[5].
Localisation
modifierSituée à Alexandrie, l'université bénéficie d'un cadre historique et culturel exceptionnel. Cette localisation stratégique permet aux étudiants d'être en contact avec une riche histoire et un environnement académique stimulant.
L’université Senghor compte 10 autres campus en Afrique et en Europe. Sur les campus nationaux (au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, à Djibouti, en France, en Guinée, en Hongrie, au Maroc, au Sénégal et au Togo), ce sont plus de 600 étudiants qui sont régulièrement inscrits dans les masters et les diplômes universitaires pilotés en partenariat avec des institutions locales ou nationales renommées.
Reconnaissance et réputation
modifierBien que non classée dans les principaux classements mondiaux tels que le QS World University Rankings, l'université Senghor est reconnue pour son rôle et sa contribution au développement de l'Afrique à travers la formation et l'éducation des dirigeants africains d'aujourd'hui et de demain.
Sous l'impulsion de ses recteurs et en particulier de Thierry Verdel, en poste depuis 2016, elle se donne les moyens d'être acteur de la formation et du renforcement des capacités des cadres en Afrique.
Production scientifique
modifierLa production scientifique de l'université est loin d'être anecdotique : une recherche simple sur Google Scholar retrouve 1 140 résultats (https://scholar.google.com/scholar?q=%22Universit%C3%A9+Senghor%22&hl=fr&as_sdt=0,5 consulté le 25 mai 2024). L'analyse des références citées dans ce listing montre la coexistence d'article ayant bénéficié d'une évaluation par les pairs (peer review) et de nombreux mémoires de master constituant un important corpus de littérature "grise" (au sens noble de documents produits par l'administration, l'industrie, l'enseignement supérieur et la recherche, les services, les ONG, les associations, etc., qui n'entrent pas dans les circuits habituels d'édition et de distribution) portant sur les thèmes majeurs des enjeux en Afrique francophone.
Partenariats
modifierL'Association Parlementaire Francophone a collaboré avec l'université Senghor d'Alexandrie pour organiser et mettre en œuvre une formation diplômante sur le thème « Administration et organisation du travail parlementaire ». Cette formation a eu lieu au Burkina Faso en 2012, en Côte d'Ivoire en 2013, et en Haïti en 2014[4].
Contact
modifierUniversité Senghor à Alexandrie, 1, place Ahmed Orabi-El Mancheya, B.P. 2111 415 Alexandrie (Égypte)
- E-mail : info@usenghor-francophonie.org
- Tél. : +20 (0) 3 4843371
- Fax : +20 (0) 3 4843479
Notes et références
modifier- « L'Université Senghor à Alexandrie », sur Campus France (consulté le )
- « Albert Lourde reçoit la « Médaille Senghor », plus haute distinction de la Francophonie », sur Le-journal-catalan.com,
- Professeur d'université, ancien ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique d'Égypte
- « Université Senghor d’Alexandrie | APF - Francophonie », sur apf-francophonie.org (consulté le )
- « Portail de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) », sur Organisation Internationale de la Francophonie (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Première réalisation d'envergure en terre arabe, l'université francophone d'Alexandrie est inaugurée par quatre chefs d’État, dont M. Mitterrand », Le Monde, (lire en ligne).
