Tourville (S637)

sous-marin nucléaire d'attaque français

Tourville
illustration de Tourville (S637)

Type Sous-marin nucléaire d'attaque
Classe Suffren
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Direction générale de l'Armement (DGA)
Constructeur Naval Group
Chantier naval Port militaire de Cherbourg
Fabrication Acier
Statut En construction
Équipage
Équipage 65 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 99,5 mètres
Maître-bau 8,8 mètres
Tirant d'eau 7,3 mètres
Tirant d'air 8,4 mètres
Déplacement 4 650 t (surface)
5 300 t (plongée)
Propulsion 1 réacteur à eau pressurisée K15 de 150 MW

2 turbo-alternateurs
2 moteurs Diesel de secours SEMT Pielstick de 480 kW
1 pompe hélice (hydroréacteur)

Puissance 150 MW (réacteur) ; 10 MW (turbo-alternateurs)
Vitesse Supérieure à 23 nœuds (46 km/h) en plongée

14 nœuds (26 km/h) en surface

Caractéristiques militaires
Rayon d'action Illimité, 70 jours de vivres
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Toulon
Indicatif S637 (pennant number)

Le Tourville (numéro de coque S637) est un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) français[1].

Après le Suffren et le Duguay-Trouin, il sera le troisième sur six de la classe Suffren du programme Barracuda[1], deuxième génération de SNA de la Marine nationale. Il porte le nom du vice-amiral et maréchal de France Anne Hilarion de Costentin de Tourville[1].

Sa construction a commencé le à Cherbourg[1]. Il est sorti du hall de construction le . Son premier commandant est le capitaine de frégate Guillaume Egret[2],[3].

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. a b c et d Vincent Groizeleau, « Le troisième SNA du type Barracuda s'appellera Tourville », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  2. Olivier Tallès, « Un ex-matelot à la barre d’un sous-marin nucléaire », La Croix, no 42871,‎ , p. 8 (ISSN 0242-6056, lire en ligne  , consulté le ).
  3. Jean-Marc Tanguy, « Un premier commandant pour le sous-marin « Tourville » »  , sur Le Marin, (consulté le ).