Thomas Nipperdey
Thomas Nipperdey, né le à Cologne et mort le à Munich, est un historien allemand.
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Distinctions | Liste détaillée Prix historique de la ville de Münster () Prize of the Historical College (d) () Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Ordre bavarois du Mérite |
Son ouvrage en trois volumes Deutsche Geschichte 1800–1918 est un ouvrage de référence.
Biographie
modifierSon père Hans Carl Nipperdey (de) était le président du Tribunal fédéral du droit du travail. Sa sœur Dorothee Sölle est théologienne. Sa veuve, Vigdis Nipperdey (de), siégeait de 2001 à 2006 au conseil d'administration de l'université technique de Munich.
Thomas Nipperdey obtient son Abitur (baccalauréat allemand) en 1946 au (Gymnasium Kreuzgasse). Il effectue ses études d'histoire et de philosophie aux universités de Cologne, de Göttingen et de Cambridge. Il obtient son doctorat en 1953 avec une thèse portant sur le christianisme et la positivité dans les écrits de jeunesse de Hegel. Un an plus tard il passe ses examens d'État, donnant accès à l'enseignement. Il décroche une bourse de la commission pour l'Histoire du parlement et des partis politiques, tout en étant assistant en Histoire à l'Institut Max-Planck de Göttingen, où il obtient en 1961 son habilitation pour son travail sur l'organisation des partis politiques allemands avant 1918.
En 1962 il obtient la chaire d'histoire moderne de l'université de Gießen. En 1963, il rejoint l'Institut de technologie de Karlsruhe tout en étant chargé de cours à l'Université de Heidelberg. En 1967, il change d'université pour rejoindre l'Université libre de Berlin, avant d'arriver en 1971 à l'Université Louis-et-Maximilien de Munich. Alors qu'il est à l'Université Louis-et-Maximilien de Munich, il devient professeur invité à l'Université d'Oxford, à Stanford et à Princeton.
Pour ses travaux et publications, il reçoit en 1984 le prix d'histoire de la ville de Münster et, en 1989, la croix d'officier de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne; puis, en 1992, l'Ordre bavarois du Mérite et, la même année, le prix d'histoire allemand.
Malgré son orientation plutôt conservatrice, il était membre du Parti social-démocrate d'Allemagne.
Œuvres
modifier- (de) Positivität und Christentum in Hegels Jugendschriften, Cologne, , thèse
- (de) Die Organisation der deutschen Parteien vor 1918, Dusseldorf, , habilitation
- (de) Reformation, Revolution, Utopie : Studien zum 16. Jahrhundert, Gœttingue,
- (de) Gesellschaft, Kultur, Theorie. Gesammelte Aufsätze zur neueren Geschichte, Gœttingue,
- (de) Nachdenken über die deutsche Geschichte, Munich,
- (de) Deutsche Geschichte 1800–1918, Munich, :
- (de) Deutsche Geschichte 1800–1866 : Bürgerwelt und starker Staat, Munich, C.H. Beck, , 838 p. (ISBN 3-406-09354-X, lire en ligne)
- (de) Deutsche Geschichte 1866–1918, vol. 1 : Arbeitswelt und Bürgergeist, Munich, C.H. Beck, , 885 p. (ISBN 3-406-34453-4, lire en ligne)
- (de) Deutsche Geschichte 1866–1918, vol. 2 : Machtstaat vor der Demokratie, Munich, C.H. Beck, , 948 p. (ISBN 3-406-34801-7, lire en ligne)
- (de) Wie das Bürgertum die Moderne fand, Stuttgart,
Bibliographie
modifier- Hermann Holzbauer (éd.), Thomas Nipperdey. Bibliographie seiner Veröffentlichungen 1953–1992. Munich, 1993.
- Paul Nolte, Darstellungsweisen deutscher Geschichte. Erzählstrukturen und „master narratives“ bei Nipperdey und Wehler. In: Christoph Conrad et Sebastian Conrad (éd.): Die Nation schreiben. Geschichtswissenschaft im internationalen Vergleich. Göttingen 2002, p. 236-268.
Traduction française
modifier- Réflexions sur l'histoire allemande, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1992[1].
Références
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Thomas Nipperdey » (voir la liste des auteurs).
- Michel Werner, « Thomas Nipperdey, Réflexions sur l'histoire allemande », Annales, vol. 50, no 4, , p. 803–805 (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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