Tetraponera klebsi

espèce fossile de fourmis

Sima klebsi

Tetraponera klebsi est une espèce fossile de fourmis de la sous-famille des Pseudomyrmecinae.

Classification modifier

L'espèce Tetraponera klebsi est décrite en 1915 par l'entomologiste américain William Morton Wheeler (1865-1937) sous le protonyme Sima klebsi[1],[2].

Fossiles modifier

Selon Paleobiology Database en 2023, le nombre de collections référencées est de deux[2] :

Synonymes modifier

Selon Paleobiology Database en 2023, l'espèce Tetraponera klebsi a un seul synonyme[2] :

Citations modifier

L'espèce est citée en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981)[3], suivi en 1987 par Ute Spahr (d)[5].

Renommage modifier

En 2009 elle est reclassée dans le genre Tetraponera en tant qu'espèce Tetraponera klebsi par Gennady Mikhaïlovitch Dlussky (d) (1937–2014)[6],[2].

Description modifier

 
Tetraponera klebsi Wheeler 1937 N. Théobald éch. R509 x3 p.199 Pl. XIII Insectes du Sannoisien de Kleinkembs.

Caractères modifier

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 1] :

« Insecte au corps allongé, teinte brun-noirâtre sur l'empreinte (R509), brun clair sur la contre-empreinte (R450).

Tête ovale, plus longue que large, avec bords arrondis ; yeux arrondis, placés vers le milieu des bords de la tête ; trois ocelles ; clypeus court ; antennes courtes ; scape n'atteignant à l'arrière que le milieu de la tête ; funicule un peu plus long, multiarticulé, très légèrement renflé. Cou net. thorax allongé, étranglé après le mésonotum ; métanotum inerme, en forme de coin. Pétiole formé d'un premier article noueux, le 2° est élargi vers l'arrière. Abdomen pyriforme, avec un premier article aussi long que les suivants réunis, arrondi à l'arrière. Pattes fines. »[3].

Dimensions modifier

La longueur totale est de 7,5 mm[3].

Affinités modifier

« Semble identique à Sima Klebsi de l'ambre de la Baltique dont Wheeler a décrit un exemplaire. Mais l'ornementation du thorax et celle du premier article du pétiole sont effacées. La forme est aussi très voisine de Sima ocellata Mayr de même provenance, Mais S. Klebsi a un thorax plus large. »[3].

Biologie modifier

« Le g. Sima est confiné dans les régions tropicales de l'ancien continent. Nous avons déjà signalé son existence à Célas. »[3].

Galerie modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2009] (en) Gennady Mikhaïlovitch Dlussky (d), « The ant subfamilies Ponerinae, Cerapachyinae, and Pseudomyrmecinae (Hymenoptera, Formicidae) in the late Eocene ambers of Europe », Paleontological Journal, vol. 43,‎ , p. 1043-1086.  
  • [1987] (de) Ute Spahr (d), « Ergänzungen und Berichtigungen zu R. Keilbachs Bibliographie und Liste der Bernsteinfossilien - Ordnung Hymenoptera », Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde, vol. Serie B (Geologie und Paläontologie), no 127,‎ , p. 1-121 (lire en ligne).  
  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547).   
  • [1910] (de) Günther Enderlein, « Über die Beziehungen der fossilen Coniopterygiden zu den recenten und über Archiconiocompsa prisca nov. gen. nov. spec », Zoologischer Anzeiger, vol. 35, no 22,‎ , p. 673-677.  

Publication originale modifier

  • [1915] (de) William Morton Wheeler, « The Ants of the Baltic Amber », Schriften der Physikalisch-ökonomischen Gesellschaft zu Königsberg, vol. 55,‎ , p. 1-142.  

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références modifier

  1. William Morton Wheeler 1915, p. 41.
  2. a b c d e et f (en) Référence Paleobiology Database : Tetraponera klebsi Wheeler 1915 (ant) (consulté le ).
  3. a b c d e f et g Nicolas Théobald 1937, p. 199-200.
  4. Günther Enderlein 1910, p. 673-677.
  5. Ute Spahr 1987, p. 61.
  6. Gennady Mikhaïlovitch Dlussky 2009, p. 1043-1086.