Tau Canis Majoris

étoile binaire à éclipses de la constellation du Grand Chien
τ Canis Majoris
Description de cette image, également commentée ci-après
τ Canis Majoris est l'étoile la plus brillante de l'amas ouvert NGC 2362.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 18m 42,486s[1]
Déclinaison −24° 57′ 15,74″[1]
Constellation Grand Chien
Magnitude apparente 4,38 à 4,44[2]

Localisation dans la constellation : Grand Chien

(Voir situation dans la constellation : Grand Chien)
Caractéristiques
Type spectral O9II[3]
Indice U-B −0,99[4]
Indice B-V −0,15[4]
Indice R-I −0,18[4]
Variabilité β Lyrae[5],[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +33,80 ± 1,80 km/s[6]
Mouvement propre μα = −2,31 mas/a[1]
μδ = +5,02 mas/a[1]
Parallaxe 1,09 ± 0,59 mas[1]
Distance environ 1 570 pc (∼5 120 al)[7]
Magnitude absolue −5,59

Désignations

τ CMa, 30 CMa, HD 57061, HIP 35415, HR 2782, ADS 5977, CD−24 5176, CPD−24 2216, SAO 173446, WDS J07187 -2457A[8]

Tau Canis Majoris (τ CMa / τ Canis Majoris) est une étoile multiple spectroscopique et à éclipses de quatrième magnitude de la constellation du Grand Chien. C'est l'étoile la plus brillante de l'amas ouvert NGC 2362, découvert par Giovanni Battista Hodierna en 1654. Elle se trouve à environ 1 570 pc (∼5 120 al) de la Terre[7].

Courbe de lumière de Tau Canis Majoris, réalisée à partir des données du satellite TESS[9].

Tau Canis Majoris est un système d'étoiles quintuple[10]. L'étoile la plus brillante est formée d'une paire d'étoiles de magnitude 4,9 et 5,3 séparées par 233 ua, autour de laquelle orbite une étoile de 10e magnitude à plus de 13 000 ua. L'étoile la plus brillante de la paire est elle-même double (deux étoiles distantes d'environ 9 ua sur une période de 155 jours), et l'une de ces deux étoiles possède également un compagnon proche, puisqu'il en fait le tour en 1,28 jour à la distance de 0,1 ua seulement.

Tau Canis Majoris est une étoile variable de type Beta Lyrae avec une période de 1,28 jours[5]. Son étoile la plus brillante est classée comme une géante lumineuse bleue de type spectral O9II[3].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a et b (en) « VSX : Detail for tau CMa », sur The International Variable Star Index, AAVSO
  3. a et b (en) A. Sota et al., « The Galactic O-Star Spectroscopic Survey (GOSSS). II. Bright Southern Stars », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 211,‎ , p. 10 (DOI 10.1088/0067-0049/211/1/10, Bibcode 2014ApJS..211...10S, arXiv 1312.6222)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  6. (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  7. a et b (en) S. B. Gudennavar et al., « A Compilation of Interstellar Column Densities », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 199, no 1,‎ , p. 8 (DOI 10.1088/0067-0049/199/1/8  , Bibcode 2012ApJS..199....8G)
  8. (en) * tau CMa -- Eclipsing binary of beta Lyr type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », Space Telescope Science Institute (consulté le )
  10. (en) Andrei Tokovinin, « HR 2782 », sur Multiple Star Catalog (MSC) (consulté le )

Liens externes modifier