Tahar Kheireddine
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| Tahar Kheireddine | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre tunisien de la Justice | |
| – (~ 13 ans) |
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| Monarque | Naceur Bey Habib Bey Ahmed II Bey |
| Premier ministre | Taïeb Djellouli Mustapha Dinguizli Khelil Bouhageb Hédi Lakhoua |
| Gouvernement | Djellouli Dinguizli Bouhageb (ar) Lakhoua (ar) |
| Prédécesseur | Poste créé |
| Successeur | Ali Sakkat |
| Ministre ottoman du Commerce et de l'Agriculture (tr) | |
| – (1 mois) |
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| Monarque | Mehmed VI |
| Premier ministre | Damat Ferid Pacha |
| Prédécesseur | İbrahim Ethem Dirvana (tr) |
| Successeur | Bağdatlı Mehmed Hadi Pacha |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Mohamed Tahar Pacha Kheireddine |
| Date de naissance | |
| Date de décès | |
| Nationalité | tunisienne |
| Père | Kheireddine Pacha |
| Conjoint | Lella Iqbal Lella Emna Ben Khalifa Roukayya Kadri Khanum |
| Religion | Islam |
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Tahar Kheireddine (arabe : الطاهر خير الدين), né en 1875 et mort en [1], est un homme politique ottoman puis tunisien.
Biographie modifier
Il naît dans une famille puissante : il est le quatrième fils du mamelouk circassien Kheireddine Pacha[1], grand vizir de Tunis puis de l'Empire ottoman.
Éduqué au lycée de Galatasaray, il devient aide de camp du sultan ottoman Abdülhamid II[2], gouverneur de Jérusalem et ministre d'État[1]. Il fuit vers la Tunisie après la révolution des Jeunes-Turcs en 1908[1]. Il se rapproche du grand vizir Taïeb Djellouli en mariant sa fille Frida à Aziz Djellouli, fils de Taïeb[3], ce dernier facilitant son accession au poste de premier ministre de la Justice le ; il conserve ce poste jusqu'en 1934[4].
Il épouse trois femmes : une odalisque, une fille de notables tunisois, les Ben Khalifa, et Roukayya Kadri, fille d'un haut fonctionnaire ottoman qui descend par sa mère du ministre Mahmoud Ben Ayed et la famille de Méhémet Ali d'Égypte[1].
Décorations modifier
Tahar Kheireddine est détenteur de plusieurs décorations dont[5] :
- Grand-croix de l'Ordre du Nichan Iftikhar ;
- Première classe de l'Ordre du Nichan ad-Dam ;
- Première classe de l'Ordre du Nichân El-Ahd El-Mourassaâ ;
- Première classe de l'Ordre ottoman du Mérite (en) ;
- Deuxième classe classe de l'Ordre de l'Osmaniye.
Références modifier
- (en) « The Muhammad ‘Ali Dynasty », sur royalark.net (consulté le ).
- Béchir Tlili, Nationalismes, socialisme et syndicalisme dans le Maghreb des années 1919-1934, vol. 2 : Nationalisme, socialisme et syndicalisme en Tunisie et en Algérie, 1919-1934, Tunis, Université de Tunis, , p. 171.
- Mongi Smida, Khereddine : ministre réformateur, 1873-1877, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, , p. 56.
- « Tahar Kheireddine (1875-1937), ministre tunisien, ancien gouverneur de la Palestine », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
- (ar) « Tahar Kheireddine », sur mawsouaa.tn (consulté le ).
