Symphonie no 102 de Joseph Haydn

symphonie de Joseph Haydn

La Symphonie no 102 en si bémol majeur, Hob. I: 102, de Joseph Haydn a été composée en 1795 lors de son deuxième voyage à Londres. La création eut lieu à Londres le .

Symphonie no 102
en si bémol majeur
Hob. I: 102
Image illustrative de l’article Symphonie no 102 de Joseph Haydn
The King's Theatre

Genre Symphonie
Nb. de mouvements 4
Musique Joseph Haydn
Durée approximative 25 minutes
Dates de composition en 1795 lors de son deuxième voyage à Londres
Partition autographe Berlin
Création
King's Theatre (Londres)
Interprètes à la direction, le compositeur

La forme de cette symphonie est celle de la symphonie classique en quatre mouvements.

C'est lors de la création de cette symphonie que se produisit la chute d'un chandelier sans qu'aucun auditeur ne soit blessé. Les commentateurs successifs ont attribué cet incident à la première de la symphonie no 96 qui en a gagné à tort le surnom de Miracle[1]. Roland de Candé considère cette symphonie comme l'« une des deux ou trois plus belles et plus parfaites de Haydn[2]. »

Effectif musical

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L'orchestre est composé de :

Instrumentation de la symphonie no 102
Cordes
Premiers violons, seconds violons,
altos, violoncelles et contrebasses
Bois
2 flûtes,
2 hautbois,
2 bassons
Cuivres
2 cors,
2 trompettes
Percussions
timbales

Lors de la création Joseph Haydn dirige l'orchestre au pianoforte.

Analyse de l'œuvre

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Largo – Vivace

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L'introduction lente marquée Largo, est suivi d'un Vivace de forme sonate bithématique, « très beethovénien »[2]. Après un développement des deux thèmes traité dramatiquement, la réexposition survient après un roulement de timbales.

Introduction du Largo :

 

Introduction du Vivace :

 

Second thème (mesure 80)

 

L'Adagio en fa majeur utilise le violoncelle solo. L'exposition comprend une reprise obligée qui se distingue par une ornementation et une orchestration différentes. Le développement, la réexposition et la coda sont concentrés sur moins de la moitié du mouvement. À noter dans la coda l'effet produit par un accord tutti prolongé par la trompette à découvert. Ce mouvement se retrouve dans le Trio avec piano no 40 (Hob. XV.26) transposé en fa-dièse majeur, mais sans la reprise obligée.

Introduction de l'Adagio :

 
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Au menuet marqué Allegro s'oppose un Trio au parfum slave.

Première reprise du Menuetto Allegro :

 

Première reprise du Trio :

 

Le Presto est de forme rondo-sonate. Il y a trois couplets dont le second en mineur. « Beethoven semble s'être souvenu de ce finale dans celui de sa Quatrième symphonie[2]. »

Première reprise du Presto :

 

Notes et références

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  1. François-René Tranchefort (direction), Guide de la Musique Symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », (1re éd. 1986), 896 p. (ISBN 2-213-01638-0)
  2. a b et c Roland de Candé, Les chefs-d'œuvre classiques de la musique, Paris, Seuil, , 802 p. (ISBN 2-02-039863-X, OCLC 46473027, BNF 37105991), p. 352.

Liens externes

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Bibliographie

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