Summa de arithmetica, geometria, de proportioni et de proportionalita

livre de Luca Pacioli

Summa de arithmetica, geometria, de proportioni et de proportionalita est un ouvrage du moine mathématicien italien Luca Pacioli, publié à Venise en 1494.

Portrait de Luca Pacioli (1445–1517) avec un étudiant (attribué à Jacopo de' Barbari).

Histoire modifier

Summa de arithmetica, geometria, de proportioni et de proportionalita est paru entre le 10 et 20 novembre 1494 à Venise. C'est une œuvre de 624 pages qui parle de l'ensemble des connaissances mathématiques à cette époque. Elle se divise en 4 parties : Les 7 premiers chapitres traitent de l'arithmétique. Le suivant traite de l'algèbre. La neuvième aborde la comptabilité. Et enfin la dernière parle de la géométrie pratique[1] .

Contenu modifier

Comme dit précédemment chacune des parties parle d'un domaine des mathématiques en particulier, voici les thèmes abordées dans chacune de ses parties :

  • Arithmétique : dans cette partie du livre Luca Pacioli propose huit méthodes de multiplications. Une se nomme : la multiplication en "échiquier". Elle consiste à utiliser la main pour mémoriser les retenues au lieu de les écrire en petit à côté du calcul. Il a notamment une technique pour retenir le retenues avec ses mains : La voici[pas clair][2]. Ou encore celle en « Châtelet » consiste à faire la méthode n°1 mais à l'envers et utiliser les modulos (détail de cette technique)[3].
  • Algèbre : la méthode Repiego qui se traduit par : si A = ab alors AB = (aB)b. Cette méthode vise à montrer que le « repiego » d'un nombre est la décomposition de ce nombre en produit de deux autres nombres qu'on appelle ses « repieghi ».' La méthode « Décapitation » est très semblable à la précédente sauf que c'est une décomposition en somme de produit qui se traduit par : si A = a + b + c + d alors AB = aB + bB + cB + dB.
  • La comptabilité : C'est dans cette partie qu'il y aura la présentation de la règle des 72. Il y a aussi l'apparition des tableaux à doubles entrées qui vont perdurer jusqu'à notre époque, elle sera d'abord appelée « méthode vénitienne ».
  • La géométrie pratique : On peut le voir sur une peinture avec ce qui semble être un livre de géométrie Euclidienne[4] qu'il a donc dû intégrer à son œuvre.

Références modifier

  1. « Géométrie pratique », OpenEdition,‎ (lire en ligne  )
  2. « Luca Pacioli : la multiplication de multiplication »
  3. Jérôme Gavin et Alain Schärlig, « Luca Pacioli : la multiplication des multiplications », Bibnum. Textes fondateurs de la science,‎ (ISSN 2554-4470, lire en ligne, consulté le )
  4. « Peinture Luca Pacioli »  

Articles connexes modifier