Il faut se rappeler qu'ils n'ont pas forcément accès aux articles payants.
Je répondrais comme suit :
Qualifier la deuxième source du Temps de 2020 (https://www.letemps.ch/culture/marc-agron-melancolie-une-emotion-tres-creative) de simple interview (peut-être n'avez-vous pas accès à l'ensemble de l'article ?) est très discutable pour ne pas dire erroné : il y a non seulement de très longs éléments biographiques mais aussi des analyses/résumés de l'œuvre littéraire (extraits : "Au rez-de-chaussée ... des milliers de livres anciens ... sont réunis sous l’enseigne de la Librairie Univers. Il suffit de passer des livres du rez-de-chaussée aux toiles du premier étage pour avoir l’impression de déambuler dans un roman de Marc Agron (prononcez Agronne). ... l’écrivain qui nous sert de guide dans la galerie et la librairie qu’il a fondées dans les années 1990, avec son épouse Michelle." ... "A la croisée de ses métiers, de ses vies, de son enfance et adolescence à Zagreb, de son existence à Lausanne, Marc Agron écrit des histoires tourbillonnantes où satire et mélancolie battent ensemble non pas la mesure mais une démesure très onirique avec le tournis et le sentiment de trop-plein qui vont avec. Paraît cet automne Rêver d’Alma (L’Age d’Homme), dernière partie d’un triptyque qui comprend Mémoire des cellules (2017) et Carrousel du vent (2018)."Marc Agron est arrivé à Lausanne pour un job d’été à 19 ans. Le jeune homme rêvait de Londres ou de Paris, mais un ancien employé du père vivait là et offrait un gîte tout trouvé. «A Lausanne, je devais y rester trois mois et m’y voilà, plus de trente ans plus tard», s’amuse l’écrivain. L’amour, pour Michelle et pour la langue française, est venu mettre son grain de sel. Etudes de lettres, formation de libraire: à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds, Marc Agron plonge dans la langue française. Et écrit, très tôt.". "Dans la troupe de théâtre de La Tarentule, à Saint-Aubin (NE), il fait la connaissance de la romancière Agota Kristof, auteure de plusieurs pièces:... "Le jeune Marc Agron s’enhardit et montre à l’écrivaine un premier texte, en fait une première mouture de Rêver d’Alma. Agota Kristof se propose de montrer le manuscrit au Seuil, son éditeur à Paris. «J’étais jeune et fier, j’ai refusé, persuadé que si mon texte était prometteur, il n’avait pas besoin de marraine…» Son envoi restera sans réponse. Marc Agron met de côté son rêve d’être publié."