Brigade des stupéfiants
En France, les brigades des stupéfiants connue sous l'apocope Stups ou sous le sigle BS, sont des brigades des divisions des affaires criminelles participant à la composition des différentes DIPJ, DRPJ ou SRPJ appartenant tous à la direction centrale de la Police judiciaire.
BS Brigade des Stupéfiants | |
Pays | France |
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Branche | Police nationale (France) |
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Histoire
modifierEn 1989, à la suite de la décision du ministre Pierre Joxe, la brigade des stupéfiants devient une entité distincte de la brigade mondaine qui, pour sa part, change de dénomination et devient la brigade de répression du proxénétisme.
Missions
modifierSon rôle est de renseigner et démanteler des réseaux de trafiquants et de saisir les produits stupéfiants. Chaque année, les différentes brigades et unités saisissent plusieurs tonnes de stupéfiants et de substances diverses[NB 1],[1].
Outre la répression, la brigade des stupéfiants possède également deux autres grands pôles d’activité.
Coordination
modifierElle coordonne l’action de l’ensemble des services de la police parisienne et de banlieues en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants, notamment à travers le plan stups. À ce titre, elle est le seul interlocuteur de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS)[NB 2] pour l’agglomération parisienne. Elle tient le fichier des objectifs au niveau régional et assure un rôle de conseil et de soutien technique des autres services. Elle a été remplacée par l'Office anti-stupéfiants (OFAST) le ).
Prévention et formation
modifierLes formations effectuées par ces unités sont spécifiquement de l'ordre de la coopération internationale avec toutes les polices du monde.
Services concurrents : les sections de recherches de la gendarmerie et les brigades des stupéfiants des suretés départementales de la Direction centrale de la sécurité publique.
Services notables
modifier- Brigade des stupéfiants de Paris : brigade centrale de la DRPJ de Paris, d'abord domiciliée au 36, quai des Orfèvres, elle s'installe au Bastion, en 2017[2] ;
Cette brigade a été dirigée par André Solères en 1976[3], Patrick Riou en 1987[4], Gérard Peuch en 2003, Thierry Huguet en 2013[5].
- Brigade des stupéfiants de Versailles (DRPJ Versailles).
Culture populaire
modifierEn 1979, Serge Gainsbourg a consacré une chanson à la Brigade des stups sur l'album Aux armes et cætera.
Notes et références
modifierNotes
modifier- En 2009, ont été saisies 3 834 tonnes de cannabis et 12 379 cachets de médicaments.
- L’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCTRIS), qui relève de la direction centrale de la police judiciaire, centralise tous les renseignements pouvant faciliter le travail des services chargés de lutter contre les trafics illicites de stupéfiants, coordonne sur le territoire national les enquêtes importantes, apporte son aide et assistance technique et sert de liaison entre les services de police français et étrangers collaborant sur une affaire.
Références
modifier- Présentation de la Brigade des Stupéfiants sur le site Internet de la préfecture de police
- « Paris : la police judiciaire dit adieu au 36, quai des Orfèvres », sur leparisien.fr, 21 septembre 2017,
- « inconnu »
- « Patrick Riou »
- « Ivres plus jeunes, plus souvent: les filles davantage victimes de violences sexuelles »