Stateira (épouse de Darius)

Stateira ou Statira (en grec ancien Στάτειρα / Stateira) est une princesse perse de la dynastie des Achéménides, épouse de Darius III. Elle est capturée par Alexandre le Grand après la bataille d'Issos en 333 av. J.-C.

Stateira
Fonction
Chah
Titre de noblesse
Reine
Biographie
Naissance
Décès
Père
Arsames (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Conjoint
Enfants

Biographie

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Considérée par ses contemporains comme étant la plus belle femme d'Asie, elle est l'épouse de Darius III et peut-être aussi sa sœur (ou sa demi-sœur) comme le suggère Justin[1]. De cette union avec Darius naît Stateira qui épouse Alexandre lors des noces de Suse en 324 av. J.-C. et une autre fille qui aurait été la mère de Pharnabaze Ier, roi d'Ibérie.

Capturée par Alexandre, en compagnie du reste de la famille royale perse à l'issue de la bataille d'Issos en 333 av. J.-C., elle est traitée avec déférence et maintenue dans son statut royal. Mais elle meurt rapidement dans des conditions obscures, de maladie[2], ou alors, moins probablement, en donnant la vie[3], ce qui reviendrait à dire qu'elle a eu une relation avec Alexandre, sachant que seul celui-ci en aurait eu le droit. Plutarque écrit néanmoins qu'Alexandre n'aurait vu qu'une seule fois Stateira de peur d'être tenté par sa beauté[4], rejoint en cela par Quinte-Curce et Justin qui prétendent qu'Alexandre ne l'aurait vu qu'une seule fois, au moment de la capture de la famille royale[5]. Quoi qu'il en soit, il semble peu probable que Stateira soit morte en couches.

Généalogie

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Notes et références

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  1. Justin, Abrégé des Histoires philippiques de Trogue Pompée [détail des éditions] [lire en ligne], 11, 9.
  2. Quinte-Curce, L'Histoire d'Alexandre le Grand [lire en ligne], IV, 10, 18-19.
  3. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne], Alexandre, 30, 1 ; Justin, Abrégé des Histoires philippiques de Trogue Pompée [détail des éditions] [lire en ligne], XI, 12.
  4. Plutarque, Alexandre, 22, 3 ; Des vertus morales, 6, 522a.
  5. Quinte-Curce, IV, 10, 24 ; Justin, XI, 12.

Bibliographie

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