Speranza Scappucci
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Speranza Scappucci (Rome, [1]) est une cheffe d'orchestre et pianiste italienne.

Biographie modifier

Formation modifier

Le père de Speranza Scappucci est un ancien journaliste de Radio Vatican et sa mère professeur d'anglais retraitée du Liceo Mamiani (it). Elle commence l'apprentissage du piano à l'âge de cinq ans[2]. Elle entre au conservatoire Sainte-Cécile à Rome à l'âge de dix ans, en se concentrant sur le piano et la musique de chambre. Elle obtient un diplôme du conservatoire en 1993[3]. Elle poursuit ses études musicales à la Juilliard School aux États-Unis, grâce au programme d'accompagnement de la Juilliard. D'autres élèves lui demandant de l'aide pour la prononciation italienne, elle dirige son intérêt vers l'entraînement à l'opéra[4]. À la Juilliard, elle obtient un certificat de piano en 1995 et une maîtrise en musique (M.M), diplôme d'interprétation en 1997[5].

Carrière modifier

Speranza Scappucci travaille ensuite comme pianiste-répétitrice pour les compagnies d'opéra telles que le New York City Opera, l'opéra lyrique de Chicago, l'opéra de Santa Fe, l'Académie de musique de l'Ouest, le festival d'opéra de Glyndebourne (six saisons d'été), le Metropolitan Opera et l'opéra d'État de Vienne. Elle est également l'assistante de Riccardo Muti pendant huit ans au festival de Salzbourg[6], avec un poste de claveciniste, en plus du travail avec les chanteurs et les répétitions des chœurs au piano. Elle compte Muti comme l'une de ses principales influences et mentors. Sa carrière évolue vers la direction d'orchestre lors de son travail en tant que répétitrice, sans enseignement universitaire dans l'art de la direction.

En 2012, Speranza Scappucci fait ses débuts en public à l'opéra, avec l'opéra de Yale, à l'École de musique de Yale, dans Così fan tutte. Il s'agit de son premier engagement public en tant que cheffe d'orchestre d'opéra ; elle devient la première femme cheffe dans une production de l'opéra de Yale[7].

Elle revient à la Juilliard School lors de ses débuts new-yorkais en tant que cheffe d'opéra en , et dirige l'opéra de Santa Fe pour la première fois en [8].

En dehors des États-Unis, Speranza Scappucci donne sa première représentation d'opéra au Royaume-Uni, avec le Scottish Opera en . À l'opéra d'État de Vienne, elle est la quatrième femme chef d'orchestre[9] et la première cheffe italienne à diriger une production de cet opéra, en [10]. En , elle est la première cheffe à diriger le bal annuel de l'opéra de Vienne, en remplacement d'urgence en raison d'un empêchement de Semyon Bychkov[11],[12].

En , elle fait sa première apparition à l'opéra royal de Wallonie[13]. Considérant son travail dans cette production, en , l'opéra de Wallonie la nomme nouvelle cheffe principale, dès la saison 2017-2018[14]. C'est sa première nomination en tant que cheffe principale et elle est la première femme à occuper ce poste. En 2018, elle y dirige Carmen de Bizet[15],[16] avec Nino Surguladze dans le rôle titre.

Speranza Scappucci grave son premier disque pour Warner Classics, composé d'airs de Mozart, avec la soprano Marina Rebeka[17].

Décoration modifier

Discographie modifier

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Speranza Scappucci » (voir la liste des auteurs).
  1. (it) Leonetta Bentivoglio, « Musica maestra! », La Repubblica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) F. Paul Driscoll, « Sound Bites: Speranza Scappucci », Opera News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (it) Farian Sabahi, « Speranza Scappucci, professione direttrice d'orchestra », Corriere Della Sera,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Kate Molleson, « Scappucci can bring a better harmony to Scottish Opera », The Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Joshua Simka, « Scappucci Debuts Conducting 'Il Turco' », The Juilliard Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Speranza Scappucci élevée au rang de chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres : "Merci la France !" », sur Radio Classique, (consulté le ).
  7. « Yale Opera announces two new productions for 2012 », Yale School of Music, (consulté le ).
  8. James M Keller, « Opera review: Season opens with Donizetti's Daughter of the Regiment », Santa Fe New Mexican,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (it) Valerio Cappelli, « Speranza Scappucci sul podio di Vienna, prima italiana all'Opera », Corriere Della Sera,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (it) Leonetta Bentivoglio, « Speranza Scappucci: "La direzione non è più un mestiere da maschi" », La Repubblica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) Maria-Theresia Klenner, « Opernball 2017: Mit Speranza Scappucci dirigiert erstmals eine Frau die Eröffnung », Wiener Bezirkzeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (it) Paola Mentuccia, « Speranza Scappucci, "Ragazze, salite sul podio" », ANSA,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (frs) Serge Martin, « Speranza Scappucci, une cheffe au pupitre à Liège », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Martial Giot, « Liège: Le Domino noir au programme de la nouvelle saison de l'Opéra Royal de Wallonie », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Speranza Scappucci exalte Carmen à l'Opéra royal de Wallonie », site Opera Online, Emmanuel Andrieu, 6 février 2018.
  16. « Nouvelle production de Carmen à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège », site Arts et Lettres.
  17. (en) Judith Malafronte, « Marina Rebeka: Mozart Arias », Opera News, vol. 78, no 10,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes modifier