Sonate K. 451

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 451
la mineur
, Allegro, 67 mes.

K.450K.451 → K.452
L.242L.243 → L.244
P.365P.366 → P.367
F.396F.397 → F.398
X 33 ← Venise X 34 → XI 1
XII 29 ← Parme XII 30 → XIII 1
V 54Münster V 55 → V 56

La sonate K. 451 (F.397/L.243) en la mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 451, en la mineur, est notée Allegro. C'est l'une des rares sonates isolées des derniers recueils. Elle termine le volume X de Venise et le XII de Parme[1], dans une humeur qui est à la fois pensive, introspective et dramatique, semblable à celle de la sonate K. 387, cette dernière terminant le livre VIII de Venise et le X de Parme.

Elle met en lumière la psychologie de la pensée musicale de Scarlatti avec les contrastes et contradictions qu’elle révèle. Une pièce peut être évoquée qui partage également un caractère inquiétant et dramatique, comme la gigue de la troisième Partita de Bach, également en la mineur[2].


 
Première section de la sonate en la mineur K. 451, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 34 du volume X (Ms. 9781) de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XII 30 (Ms. A. G. 31417), Münster V 55 (Sant Hs 3968) et Vienne A 40 (VII 28011 A)[3].

Interprètes modifier

La sonate K. 451 est défendue au piano, notamment par Fernando Valenti (1955, Westminster/Pristine), Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) et Pascal Pascaleff (2020, Naxos, vol. 25) ; au clavecin par Luciano Sgrizzi, (1980, Erato) , Scott Ross (1985, Erato)[4], Colin Tilney (1995, Music & Arts), Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 4) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 10).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 224 (151).
  2. Grante 2017, p. 13.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 471.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier