Sonate K. 498

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 498
si mineur
, Allegro, 82 mes.

K.497K.498 → K.499
L.349L.350 → L.351
P.366P.367 → P.368
F.441F.442 → F.443
XII 14 ← Venise XII 15 → XII 16
XIV 14← Parme XIV 15 →XIV 16
I 36Münster I 37 → I 38

La sonate K. 498 (F.442/L.350) en si mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 498, en si mineur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate précédente[1]. Une paire typique que Sutcliffe surnomme « deux poèmes sur le même sujet »[2] ; c'est-à-dire deux pièces qui peuvent ne pas être liées assez pour être considérées comme une sonate en deux mouvements mais semblent se refléter d'une certaine manière spécifique[3]. Sont en outre cités en exemples les couples de sonates K. 246247 et K. 322323. La seconde sonate répète des demi-cadences avec des accents phrygiens qui se retrouvent dans des dizaines de sonates et qui, selon Sutcliffe, attirent l'attention de l'auditeur, précisant que « c'est autant la répétition de l'appareil que la saveur de l'inflexion harmonique qui lui donne sa saveur folklorique. » Cet emprunt au dialecte populaire est l'une des signatures du compositeur et montre comment les catégories conceptuelles peuvent se chevaucher chez lui[4],[3]. Dans le manuscrit de Parme, les acciaccatures sont transformées en appoggiatures de doubles croches[5].


 
Premières mesures de la sonate en si mineur K. 498, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 15 du volume XII (Ms. 9783) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIV 15 (Ms. A. G. 31419), Münster (D-MÜp) I 37 (Sant Hs 3964) et Vienne C 32 (VII 28011 C)[6].

Interprètes modifier

La sonate K. 498 est défendue au piano notamment par Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) et Alon Goldstein (2018, Naxos, vol. 24) ; au clavecin, elle est jouée par Scott Ross (1985, Erato)[7], Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 5) et Pieter-Jan Belder (2007, Brilliant Classics, vol. 11).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 229 (163).
  2. Sutcliffe 2008, p. 374.
  3. a et b Grante 2017, p. 17.
  4. Sutcliffe 2008, p. 357.
  5. Kirkpatrick 1982, p. 391.
  6. Kirkpatrick 1982, p. 473.
  7. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier