Sonate K. 249

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 249
si bémol majeur
, Allegro, 183 mes.
K.248K.249 → K.250
L.38L.39 → L.40
P.423P.424 → P.425
F.196F.197 → F.198
IV 13 ← Venise IV 14 → IV 15
VI 1 ← Parme VI 2 → VI 3
54 ← Saragosse 55 → 56

La sonate K. 249 (F.197/L.39) en si bémol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 249 en si bémol majeur est notée Allegro. Elle forme une paire avec la sonate précédente ouvrant le sixième volume des manuscrits de Parme, où sont présents de nombreux éléments d'inspiration espagnole. Si la K. 248 évoquait la guitare, la K. 249 le fait avec les rythmes, notamment celui de l’oytabado — également présent dans la sonate K. 255[1] —, dérivé d'une danse populaire portugaise du XVIIIe siècle.

Elle comprend quelque chose d'assez rare chez Scarlatti : l'utilisation du mode mineur dans la partie médiane[2]. Le procédé est courant dans la musique baroque, comme cela se produit avec de nombreuses arias da capo, mais chez Scarlatti ne figure, y compris la présente, que dans une quinzaine de sonates de ce type dans tout le corpus[3].

 
Premières mesures de la sonate en si bémol majeur K. 249, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 14 du volume IV de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme VI 2[4].

Parme VI 2, la première section de la sonate K. 249

Interprètes modifier

La sonate K. 249 est défendue au piano notamment par EMI), Linda Nicholson (2004, Capriccio), Carlo Grante (2012, Music & Arts, vol. 3) ; au clavecin par Luciano Sgrizzi (1964, Accord), Ralph Kirkpatrick (1970, Archiv), Scott Ross (1985, Erato)[5], Pierre Hantaï (2002, Mirare, vol. 1), Richard Lester (2002, Nimbus, vol. 2) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 6).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 200.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 298.
  3. Grante 2013, p. 14.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 467.
  5. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier