Sonate K. 227

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 227
si mineur
/
, Allegro, 143 mes.

K.226K.227 → K.228
L.346L.347 → L.348
P.51P.52 → P.53
F.174F.175 → F.176
III 21 ← Venise III 22 → III 23
V 10 ← Parme V 11 → V 12
50 ← Saragosse 51 → 52

La sonate K. 227 (F.175/L.347) en si mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 227, en si mineur, est notée Allegro. À l'instar de la sonate K. 170, on trouve deux sections de mètre différent, la première en binaire, la seconde ternaire. Chacune pourrait avoir été, à l'origine, conçue comme une seule sonate. Cependant, les doubles croches en sextolets qui apparaissent mesure 24, peu après l'ouverture, assurent la continuité métrique et rythmique, tout en préparant l'auditeur au rythme plus vif à  
 
de la section suivante. La fin de la première section qui module en fa   mineur est particulièrement virtuose[1],[2].


 
Premières mesures de la sonate en si mineur K. 227, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 22 du volume III (Ms. 9774) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme V 11 (Ms. A. G. 31410)[3]. Une copie figure à Saragosse, source 2, ms. B-2 Ms. 31, fos 101v-103r (no 51)[4].

Interprètes modifier

La sonate K. 227 est défendue au piano notamment par Benjamin Frith (1999, Naxos, vol. 5), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 2) ; au clavecin par Luciano Sgrizzi (1964, Accord), Gustav Leonhardt (1978, Seon/Sony) Scott Ross (1985, Erato)[5], Richard Lester (2001, Nimbus, vol. 2), Ottavio Dantone (2004, Stradivarius, vol. 7), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 5) et Pierre Hantaï (2005, Mirare, vol. 3). Edward Parmentier la joue sur un pianoforte Antunes de 1765, conservé au Musée national de musique (en) de Vermillion (Dakota du Sud) (2012, Wildboar Recordings). Le duo de guitares de Julian Gray et Ronald Pearl, l'interprète pour le label Dorian/Sono Luminus en 1995, ainsi que Joanne Castellani & Michael Andriaccio (2011, Fleur de Son), dans un arrangement de Richard Englehart.

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 213.
  2. Grante 2009, p. 23.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 466.
  4. Yáñez Navarro 2016, p. 326.
  5. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier