Sonate K. 233

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 233
mi mineur
, Allegro, 158 mes.

K.232K.233 → K.234
L.466L.467 → L.468
P.496P.497 → P.498
F.180F.181 → F.182
III 27 ← Venise III 28 → III 29
V 17 ← Parme V 18 → V 19
II 19Münster II 20 → II 21
49 ← Saragosse 50 → 51

La sonate K. 233 (F.181/L.467) en mi mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 233 en mi mineur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate précédente[1] de même tonalité, avec un plan en mouvement lent, puis vif ; mais également au regard du trait qu'ils ont en commun, notamment une certaine mélancolie diffuse. Les secondes sont souvent utilisées et provoquent une instabilité tonale. Pestelli évoque l'influence de Frescobaldi dans son langage. De son côté, Malcolm Boyd remarque la grande inventivité rythmique, avec syncopes (mesures 7–8, 27–32…), hémioles (59–62) et passages en rythmes croisés dignes de Brahms (mesure 30) ; notant des phrases typiques des deux compositeurs cités[2],[3].


 
Premières mesures de la sonate en mi mineur K. 233, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 28 du volume III (Ms. 9774) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme V 18 (Ms. A. G. 31410), Münster II 20 (Sant Hs 3965)[4] et Saragosse 50 (E-Zac, 99v-101r)[5].

Interprètes modifier

La sonate K. 233 est défendue au piano notamment par Alexis Weissenberg (1985, DG), Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) et Orion Weiss en 2013 (Naxos, vol. 15) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[6], Enrico Baiano (Symphonia), Richard Lester (2001, Nimbus, vol. 2), Ottavio Dantone (2004 Stradivarius, vol. 7), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 6) et Ewald Demeyere (2007, Accent).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 213.
  2. Boyd 1987, p. 188.
  3. Grante 2009, p. 24.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 467.
  5. Yáñez Navarro 2016.
  6. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier