Sonate K. 212

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 212
la majeur
, Allegro molto, 147 mes.

K.211 ← K.212 → K.213
L.134 ← L.135 → L.136
P.154 ← P.155 → P.156
F.159 ← F.160 → F.161
III 6 ← Venise III 7 → III 8
IV 6 ← Parme IV 7 → IV 8
III 22Münster III 23 → III 24

La sonate K. 212 (F.160/L.135) en la majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 212 en la majeur, notée Allegro molto, accompagne la sonate K. 211 de même tonalité. À la double barre, Scarlatti surprend en changeant de tonalité et surtout présente un développement héroïque et des enchaînements évoquant Beethoven[1].

Début de la seconde partie :


 
Début de la seconde section de la sonate en la majeur K. 212, de Domenico Scarlatti.


Le manuscrit principal est le numéro 7 du volume III de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme IV 7. Les autres sources étant Münster III 23 et Vienne E 21[2].

Interprètes modifier

La sonate K. 212 est interprétée au piano, notamment par Béla Bartók (1929, Hungaroton), Murray Perahia (1996, Sony), Jenő Jandó (1999, Naxos), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 2) et Daria van den Bercken (2017, Sony) ; au clavecin, Luciano Sgrizzi (1964, Accord), Scott Ross (Erato, 1985)[3], Kenneth Weiss (2001, Satirino), Richard Lester (2001, Nimbus, vol. 2), Mario Raskin (2011, Verany) et Pierre Hantaï (2015, Mirare).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 196.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 466.
  3. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier