Simon Lamunière

commissaire d’exposition suisse

Simon Lamunière, né le à Genève, est un artiste et commissaire d'exposition suisse.

Simon Lamunière
Simon Lamunière, 2010.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
École supérieure d'art visuel Genève (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Fratrie

Biographie modifier

Simon Lamunière naît le à Genève, dont il est également originaire. Il est le fils de l'architecte Jean-Marc Lamunière et le frère de l'architecte Inès Lamunière[1].

Il suit une formation de plasticien[réf. souhaitée] à l’École supérieure d’art visuel de Genève[1], aujourd’hui Haute école d'art et de design (HEAD-Genève) puis à la Haute école d'arts appliqués de Bâle.

Comme commissaire d'exposition, il débute au Centre pour l'Image Contemporaine à Genève de 1987 à 2003. D'abord responsable de projet pour la «Semaine internationale de vidéo» il conçoit et dirige «Version1.0», première édition de la biennale «Version» qu’il assurera jusqu’à ce qu’il quitte le Centre en 2004. En 1997, il conçoit et dirige le site internet de la documenta X dirigée par Catherine David à Cassel[2]. Il participe également à la création du site du Musée d’art moderne du Luxembourg avec l’artiste français Claude Closky, l’écrivain et critique d’art Jean-Charles Massera, et Benjamin Weil, alors conservateur au musée d'art moderne de San Francisco.

Depuis le début des années 2000 au sein du Fonds municipal d'art contemporain (FMAC) et du Fond cantonal d'art contemporain (FCAC) de la Ville de Genève il conçoit et pilote le projet Neon Parallax[3], un vaste projet d’art public autour de la plaine de Plainpalais. L’enjeu est de placer des œuvres lumineuses d’artistes sur les toits des immeubles entourant la plaine, un espace public, populaire et polyvalent de la ville, sur le même principe que les enseignes publicitaires qui bordent la rade de Genève[4].

En 2009, Simon Lamunière a été le directeur d'Utopics, la 11e «exposition suisse de sculpture»[5] à Biel/ Bienne. Cette exposition[6] a rassemblé une cinquantaine d’artistes, de micronations et d’associations dans la ville[7] et donné lieu à la publication Utopics: Systems and Landmarks[8]. Entre 2000[9] et 2011, il a été le commissaire d’exposition de Art Unlimited[10], la section pour les œuvres monumentales présentées[11] à Art Basel, une des foires internationales d’art les plus renommées. Entre 2012 et 2015, il a présidé la création d'Artgenève un nouveau salon d'art contemporain basé à Genève. De 2014 à 2016 il a été le commissaire du Domaine du Muy, un parc de sculptures dans le sud de la France, propriété des galeristes Jean-Gabriel et Edward Mitterrand.

En 2021 et 2022 Simon Lamunière à conçu et dirigé une série d'expositions et les publications éponymes OPEN HOUSE[12] à Genève consacrées à l'habitat temporaire dans les domaines de l'art, l'architecture, du design et de l'humanitaire. La dernière exposition de juin à septembre 2022 a réuni plus de trente-cinq oeuvres, pavillons et constructions dans le parc du Saugy à Genthod[13].

Notes et références modifier

  1. a et b Claude Ritschard, « Simon Lamunière », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, .
  2. Mireille Descombes, « Monsieur Internet de la Documenta x », L'Hebdo,‎ , p. 89 (lire en ligne)
  3. Dominique Kuroyanagi, « Conversation avec Simon Lamunière Co-concepteur du projet néons », NoMadPaper,‎
  4. Adrien Buchet, « Neon Parallax, L’art à ciel ouvert », L’Information Immobilière, vol. Printemps, no no 119,‎ , p. 68-81 (lire en ligne)
  5. ESS/SPA
  6. (en) Burkhard Meltzer, « Utopics-11th Swiss Sculpture Exhibition », Frieze magazine, no 127,‎ (lire en ligne)
  7. entretien vidéo de présentation de l'exposition
  8. Utopics – Systems and Landmarks, Zurich, JRP-Ringier, , 160 p. (ISBN 978-3-03764-056-2)
  9. Laurent Wolf, « Commissaire d'Art Unlimited, Simon Lamunière dynamise la Foire de Bâle », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  10. Ariane Gigon, « Art Basel s’ouvre sans ressentir les effets de la crise », Swissinfo,‎ (lire en ligne  )
  11. Lorette Coen, « Art Basel. La mesure de la démesure », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  12. Samuel Schellenberg, « Tout le spectre de l’habitat mobile », Le Courrier,‎ (lire en ligne  )
  13. Ingrid Dubach-Lemainque, « Genève, art et architecture en plein air », Le Journal des Arts,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier