Siège d'Avignon (500)
Le siège d'Avignon en 500 est un affrontement qui oppose le roi des Francs Clovis au roi des Burgondes Gondebaud lors de la tentative de conquête de la Burgondie en 500 (ou 501). Clovis, défait, doit abandonner le siège d'Avignon et choisit de traiter avec Gondebaud.
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Cet article concerne le siège de l'an 500. Pour le siège de l'an 1226, voir Siège d'Avignon.
| Date | 500 |
|---|---|
| Lieu | Avignon |
| Issue | Victoire des Burgondes et des Wisigoths |
| Francs Saliens | Royaume des Burgondes Royaume des Wisigoths |
| Clovis | Gondebaud |
| 6000 hommes | Quelques milliers |
| Inconnues mais lourdes | Faibles |
Conquête de la Burgondie
Batailles
Conquête de la Burgondie
Histoire modifier
Mariage de Clovis avec Clothilde modifier
Clothilde, la nièce de Gondebaud, se fiance à Clovis, pour un rapprochement diplomatique, et en " rébellion " contre Gondebaud et Godegisele, les dirigeants du royaume burgonde, instigateur du massacre de son père et ses frères. En 493, Clothilde épouse Clovis à Soissons et pousse ce dernier à entrer en guerre avec Gondebaud. Un récit, au Ve siècle, mentionne que Gondebaud cherchait à reprendre sa nièce, qui se préparait à rejoindre Clovis pour son mariage. De son côté, Clothilde a encourage son époux à rechercher une alliance avec Rémi, l'évêque de Reims, jusqu'à encourager Clovis se convertir au christianisme.
Bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis modifier
Au cours de la bataille de Tolbiac, Clovis se serait adressé au dieu de Clothilde pour qu'il lui donne la victoire. Après avoir défait les Alamans, Clovis se fait baptiser à Reims par Saint Rémi qui lui donne l'onction sacrée. Cette attitude mécontente le roi des Burgondes qui voulait s'allier avec Clovis pour conquérir l'ensemble de la Gaule. Clovis, conseillé par son épouse, tente une alliance avec Godegisele, le frère de Gondebaud pour attaquer ce dernier.
Début de la campagne contre Gondebaud modifier
Clovis, en 500, envahit la Bourgogne sur invitation de Godegisele. Le roi Clovis attaque près de Dijon les troupes de Gondebaud. Godegisele se serait retourné contre les troupes de Gondebaud offrant la victoire à Clovis. Gondebaud se replie sur Avignon que Clovis se prépare à assiéger.
Affrontement entre les deux ennemis modifier
Gondebaud a tendu un piège à son frère, en envoyant une partie de son armée en Savoie, où Godegisele s'est refugié. Après avoir appris que Godegisele s’était enfui, Clovis assiège la ville d'Avignon où Gondebaud s'est réfugié. Clovis estimant que le siège est intenable, négocie avec son ennemi le paiement d'armes de sièges, dont l'armée de franque est dépourvue. Gondebaud accepte et entame les négociations avec Clovis, qui durent jusqu'en 501.
Bilan sur le siège modifier
Clovis, qui disposait de 6000 hommes, en perd quelques milliers. Gondebaud, quant à lui, en perd une centaine. La Burgondie reste indépendante, mais Clovis fera pression sur son ancien ennemi pour le contraindre à ne pas s'allier avec le roi des Wisigoths.
Conséquence sur la bataille de Vouille modifier
Clovis prive ainsi le roi Alaric II des Wisigoths d'une alliance avec Gondebaud qui pourrait l'affaiblir. En 507, après sa défaite contre Clovis, le royaume des Wisigoths d'Aquitaine sera réuni au royaume de Clovis[1].
Notes et références modifier
- Jean Joseph Julaud, l'histoire de France pour les nuls, France, First éditions, , 679 p. (ISBN 978-2-7540-1471-7, Inconnu), Chapitre 3
