Sacré-Cœur-de-Jésus (Capitale-Nationale)

ancienne municipalité à vocation religieuse enclavée dans la ville de Québec, Québec (Canada)

Sacré-Cœur-de-Jésus est une ancienne municipalité de paroisse autrefois enclavée dans la ville de Québec, au Québec (Canada). Au cours de son existence, la municipalité a une vocation religieuse alors qu'elle est essentiellement constituée d'un hôpital administré par les Augustines de la Miséricorde de Jésus. Fondée en 1874, la municipalité est annexée à Québec en 1980.

Sacré-Cœur-de-Jésus
L'Hôtel-Dieu du Sacré-Cœur de Québec vers 1900.
Géographie
Pays
Province
Comté
Superficie
0,13 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Ancienne municipalité (d), municipalité de paroisse (d) ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
Carte

Toponymie

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Le nom rappelle le Sacré-Cœur de Jésus, objet d'adoration des catholiques[1].

La paroisse civile de laquelle la municipalité est issue est d'abord nommée Notre-Dame-du-Sacré-Cœur[2]. Son nom est changé pour Sacré-Cœur-de-Jésus en 1886[3].

Géographie

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Bordée au nord par la rivière Saint-Charles et au sud par le quartier Saint-Sauveur, le territoire de la municipalité était entièrement enclavé dans la ville de Québec[4].

L’ensemble immobilier formé de l'hôpital et ses dépendances sont entourés d’espaces verts plantés d'arbres.

Histoire

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L'hôpital du Sacré-Cœur ouvre en 1873. Il a alors pour mission d'accueillir et soigner les enfants abandonnés de Québec, ainsi que de prendre en charge les personnes atteintes d'épilepsie[5]. Incorporé en personne morale en 1874, les lettres patentes de l'hôpital prévoient l'érection d'une paroisse civile détachée de Saint-Sauveur, comprenant l'« hôpital, ses bâtisses, église, enceintes et dépendances ». Les limites de la paroisse civile sont alors définies par celles de la propriété cléricale, soit la rue Saint-Vallier, au sud, la rivière Saint-Charles, au nord, la propriété de Félix Bigaouette, à l'est, et de l'autre côté, la propriété des héritiers Langlois. Sa superficie est alors de 37 ¹⁄₂ arpents, soit 12,8 ha[2].

En difficulté financières et afin d'être exemptée de taxes, l'hôpital est de nouveau détaché du territoire de la cité de Québec, Saint-Sauveur ayant été annexée à Québec entretemps. La municipalité de paroisse de Sacré-Cœur-de-Jésus est finalement annexée à la ville de Québec le 1er janvier 1980[4].

Au xxie siècle, les terrains et bâtiments sont entre autres occupés à des fins d'administration de la santé[4].

Notes et références

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  1. Marguerite-Marie Alacoque, Sainte Marguerite-Marie Alacoque : Sa vie par elle-même, Paris-Fribourg, Saint-Paul, , 152 p. (ISBN 2-85049-153-5)
  2. a et b Canada, Québec. « Acte pour incorporer l'Hôpital du Sacré-Cœur de Jésus, à Québec », 37 Victoria, chap. 38 [lire en ligne (page consultée le 2020-11-13)]
  3. Canada, Québec. « Acte pour amender l'acte incorporant l'Hôpital du Sacré-Cœur de Jésus, à Québec », 49-50 Victoria, chap. 61 [lire en ligne (page consultée le 2020-11-13)]
  4. a b et c Richard Leclerc, « Les municipalités à vocation religieuse au Québec », Études d'histoire religieuse, vol. 77,‎ , p. 101–116 (ISSN 1193-199X et 1920-6267, DOI 10.7202/1008400ar, lire en ligne, consulté le )
  5. Francois Guérard (dir.) et Alexandre Garon, « Hôtel-Dieu du Sacré-Coeur de Jésus (1873- ) », Naître et grandir à Québec, 1850-1950, sur expong.cieq.ca, Centre interuniversitaire d’études québécoises, (consulté le )

Annexes

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Liens externes

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