Rue du Général-Appert

rue de Paris, en France

La rue du Général-Appert est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue du Général-Appert
Voir la photo.
Rue du Général-Appert vue depuis la rue Spontini.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Porte-Dauphine
Début 46, rue Spontini
Fin 72, boulevard Flandrin
Morphologie
Longueur 220 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1865-1897
Dénomination 1893-1900
Ancien nom Rue de la Villa-de-la-Porte-Dauphine
Rue Appert
Rue Courcelle-Seneuil
Géocodification
Ville de Paris 4004
DGI 4006
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Général-Appert
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue du Général-Appert
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Situation et accès

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La rue du Général-Appert est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris se trouvant au sein du quartier résidentiel de très haut standing dit « quartier de la Porte-Dauphine ». Elle débute au 46, rue Spontini et se termine au 72, boulevard Flandrin.

Le quartier est desservi par la ligne 2 à la station Porte Dauphine et par la ligne C à la gare de l'avenue Foch.

Origine du nom

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Elle porte le nom du général de division Félix Antoine Appert (1817-1891), qui était propriétaire d'une maison dans cette rue.

 
Félix Antoine Appert.

Historique

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No 1 : hôtel particulier édifié en 1900.

Cette rue a été ouverte en deux phases :

  1. la partie comprise entre la rue de la Faisanderie et le boulevard Flandrin a été ouverte en 1865, sous le nom de « rue de la Villa-de-la-Porte-Dauphine » puis « rue Appert », avant de prendre sa dénomination actuelle en 1893 ;
  2. la partie comprise entre la rue Spontini et la rue de la Faisanderie a été ouverte en 1897, sous le nom de « rue Courcelle-Seneuil », avant de prendre sa dénomination actuelle par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Au croisement avec le boulevard Flandrin.
  • No 1 : hôtel particulier construit en 1900 par les architectes Langlois et Francotte.
  • No 2 : immeuble de style gothique construit par l’architecte Léon Bénouville entre 1899 et 1901[1].
  • No 5 : en 1900, avant la construction de l’actuel bâtiment, on trouve à cette adresse un hôtel qualifié de « princier » dans une petite annonce, « très artistiquement meublé », comprenant « 7 chambres à coucher, 4 salons, etc, avec tout le confort moderne, téléphone, électricité, etc », à louer à raison de 5000 francs par mois[2]. En 1911, un hôtel particulier est construit à cet emplacement par l'architecte Charles Adda pour Lucien Kahn[3] ; c'est aujourd'hui la résidence de l'ambassadeur du Pakistan.
  • No 6 : Gabriel Ferrier (1847-1914), artiste peintre, y vécut[4].
  • No 15 : c'est devant le no 15 que l'actrice américaine Jean Seberg a été retrouvée morte dans sa voiture le [5].

Bâtiment démoli

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  • No 4 : ambassade d'Estonie en France de 1936 à 1940. Hôtel particulier du début du XXe siècle racheté aux héritiers du baron Mallet. Bâtiment spacieux de trois étages, richement meublé, doté d'une cinquantaine de pièces et d'un grand escalier en marbre, il est rénové pour centraliser au même endroit les bureaux de l'ambassade, la résidence de l'ambassadeur ainsi que les logements des employés de la légation. En 1940, l'Estonie est envahie par l'URSS et la France perd la guerre face à l'Allemagne nazie. L'ambassadeur doit remettre les clefs du bâtiment à la préfecture de police. La propriété passe ensuite sous l'autorité de celle de l'URSS même si, sous l'Occupation, les Allemands y installent un bureau d'achat dans lequel travaille Michel Szkolnikoff, trafiquant et collaborateur. Rendu à l'Union soviétique en 1944, ce bâtiment est finalement démoli dans les années 1970 afin de construire à la place un immeuble destiné à loger les employés de la mission économique soviétique[6].

Références

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  1. Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
  2. « Ventes et locations », Le Figaro, 25 juin 1900.
  3. Fonds Adda, Charles (1873-1938), Cité de l'architecture et du patrimoine.
  4. Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, Ernest Flammarion éditeur, 1907, tome premier, p. 161.
  5. « Faits et jugements. Les suites judiciaires de la mort de Jean Seberg », www.lemonde.fr, 24 juin 1980.
  6. Olavi Nõmmik, « Historique des bâtiments de l'ambassade d'Estonie à Paris », sur est-emb.fr, (version du sur Internet Archive).

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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