Marie Marchand, née le et morte le , s'est fait connaître en tant que Romany Marie, restauratrice à Greenwich Village.

Romany Marie
Biographie
Naissance
Décès
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Activité

Elle a joué un rôle important au sein de la bohème à Manhattan dans les années 1900 à 1950.

Biographie modifier

Marie Marchand, dite Romany Marie était à moitié tzigane et à moitié juive, née à Nichitoaia en Roumanie en 1885[1]. Son père, Lupu Yuster, était un Tzigane nomade et sa mère, Esther Rosen, une Juive relativement riche.

Marie, sa sœur Rose, leur frère David et leur mère Esther (appelée Mother Yuster, son portrait a été peint par Robert Henri), ont tous fréquenté des Modern school à New York et Piscataway Township[2].

Les « centres » de Romany Marie destinés à son « cercle de penseurs » furent initiés en 1912 dans leur appartement de trois pièces sur St. Mark's Place dans l'East Village de Manhattan[3]:[p.42], et plus tard sans la maison qu'ils louaient dans le Bronx[3]:[p.50], avant d'ouvrir à Greenwich Village en 1914[3]:[p.59].

Son époux Arnold Damon Marchand pratiquait l'ostéopathie sans autorisation mais apparemment de manière efficace[pourquoi ?]. Il traita le mari de Mabel Dodge Luhan, Tony Luhan, pour une hernie discale, durant l'hiver 1940, alors que Luhan et l'écrivain Frank Waters (en) visitaient New York[4].

L'écrivain Ben Reitman (en) mentionne Romany Marie dans son autobiographie Boxcar Bertha (1937)[5], que Martin Scorsese adapta au cinéma sous le titre Bertha Boxcar. Dans les énigmes policières Free Love [Amour libre] et Murder Me Now [Tue-moi maintenant] (2001), avec en toile de fond le Greenwich Village des années 1920 pendant la Prohibition, l'écrivaine Annette Meyers fait figurer Romany Marie et son mari A. D. Marchand, appelé Damon, parmi les personnages[6].

Le journaliste Robert Schulman[7] était le neveu de Romany Marie[8]. Pendant son enfance à New York, il lui rendait souvent visite à Greenwich Village. Adulte, lorsqu'il revenait dans la ville, il enregistrait des entrevues avec elle et ses admirateurs. Schulman, dont la biographie de John Sherman Cooper fut publiée en 1976, publia sa biographie de cette «tante tzigane... qui n'avait que peu de considération pour l'enrichissement mais beaucoup pour l'existence d'un espace où les personnes créatives et peu conventionnelles puisse à moindre coût parler, penser, réfléchir et s'exprimer»[9] en 2006. Il est mort le à 91 ans.

Les cafés de Romany Marie modifier

Ses cafés, qui remplissaient les fonctions de bistrot et de salon pour la bohème intellectuelle[10] étaient aussi des restaurants courus par les personnalités culturelles de Greenwich Village[11] «points chauds des créateurs»[12]. Elles les considérait comme des centres pour son «cercle de penseurs»[3]:[p.39], cercle qu'elle avait cherché à développer depuis 1901, à son arrivée aux États-Unis depuis la Roumanie à seize ans.

Les cafés de Romany Marie figuraient parmi les plus intéressants de la bohème de New York[13] et étaient très fréquentés[14]. Plus salons que tavernes, il s'agissait de lieux d'échange et de pollinisation d'idées[15], lieux de polarités et de chaleur[3]:[p.61], d'entreprises à succès appréciées des artistes[16]. Plusieurs habitués, comme l'inventeur Richard Buckminster Fuller[17] ou le sculpteur Isamu Noguchi[18] les comparait aux cafés de Paris.

Romany Marie, qu'on a dite attirante et hors du commun, vive et généreuse, une légende de Greenwich Village[11], était dynamique[10], offrait des repas gratuits à ceux qui en avaient besoin[11],[19],[20],[21] était bien connue et aimée[19]. Elle avait été anarchiste[10],[16], avait assisté à des réunions tenues par Emma Goldman avant 1910, alors qu'elle étudiait encore l'anglais[3]:[pp.40–41]. Bien qu'elle se soit par la suite distanciée de l'anarchisme[10], en 1915 encore le New York Times la décrivait comme une anarchiste et socialiste notoire[22].

Elle devint une meneuse au sein de Greenwich Village, et pas seulement parmi les habitués de ses établissements. Par exemple, en , lorsque eurent lieu des manifestations à l'appel de l'association de Washington Square, qui taxait les salons de thé et dancings de Greenwich Village d'immoralité, le New York Times attribua à une lettre d'un pasteur local à Romany Marie le caractère de tournant de la crise[23].

Habitués modifier

Le peintre John French Sloan était un habitué de 1912 à 1935, lorsqu'il revint à Chelsea[24]. Son portrait vivant de Romany Marie[10], peint en 1920, est désormais exposé au Whitney Museum of American Art. Un certain nombre d'impressions de son eau-forte de 1922, Romany Marye in Christopher Street sont toujours en circulation[25],[26].

La poétesse Edna St. Vincent Millay écrivit le célèbre quatrain My candle burns at both ends[27], [Ma chandelle brûle par les deux bouts], qu'elle appelait à l'époque My Candle [Ma chandelle] et renomma plus tard First Fig[28] [Première figue] chez Romany Marie en 1915 ou 1916 lors d'une visite avec Charles Edison, sa fiancée Carolyn Hawkins, et d'autres.

Le dramaturge Eugene O'Neill fut un des nombreux artistes dans le besoin que Romany Marie a nourris lorsqu'ils ne pouvaient pas se payer de repas[29]:[p.130]. On a dit qu'elle a maintenu O'Neill en vie en 1916 et 1917 en le nourrissant fréquemment dans sa cuisine alors qu'il était alcoolique[11].

Lorsque l'architecte visionnaire Richard Buckminster Fuller s'y rendit pour la première fois à la fin des années 1910 avec sa femme et son beau-père, l'architecte James Monroe Hewlett, les seules personnes présentes dans le restaurant à leur arrivée étaient Romany Marie et Eugene O'Neill: «La soirée entière fut consacrée à la conversation avec ces deux personnes uniques[30]:[p.74]

Le sculpteur Isamu Noguchi vint pour la première fois en [31]. Il s'était rendu à Paris grâce à une bourse Guggenheim et avait travaillé plusieurs mois avec Constantin Brâncuși[12],[15], qui lui avait recommandé d'aller chez Romany Marie lorsqu'il retournerait aux États-Unis[32]. Comme Marie, Brâncuși était d'origine roumaine; c'était aussi un de ses vieux amis de Paris[3]:[p.109] et il allait souvent à son café avec Henri Matisse.

À cette époque, Fuller vivait à Greenwich Village et fréquentait régulièrement le café de Marie. De manière informelle[15] il tenait des «cours» dans un style qu'il appelait la «pensée à voix haute» plusieurs fois par semaine, qui «furent appréciés par une clientèle fascinée»[30]:[pp.119–142]. Il se consacra aussi à la décoration du café, avec de mobilier en aluminium et de la peinture brillante couleur aluminium[12],[18] en échange de repas[32]. Des croquis de la maison Dymaxion furent exposés au café et Fuller et Noguchi collaborèrent bientôt à la conception de la voiture Dymaxion[31].

L'explorateur de l'Arctique Vilhjalmur Stefansson, habitué pendant plusieurs années[11], emmena aussi d'autres membres de l'Explorers Club, comme Peter Freuchen, Lowell Thomas, and Sir Hubert Wilkins[3]:[p.110]. La romancière Fannie Hurst était aussi une habituée[10] en particulier pendant sa longue liaison avec Stefansson[11]:[p.195],[33].

Stefansson embaucha Ruth Gruber en tant que traductrice de documents allemands, dont il avait besoin pour son étude des droits territoriaux sur l'Arctique pour le ministère américain de la Guerre. il avait rencontré Ruth Gruber au café de Romany Marie en 1931 or 1932[34] après son retour avec un doctorat de l'Université de Cologne à vingt ans. Des années plus tard, en 1941, Stefansson rencontra sa future épouse, Evelyn Schwartz Baird au restaurant de Romany Marie[11]:[pp.251–252].

Le paléontologue Walter Granger, autre membre de l'Explorers Club, se sentait autant chez lui au Musée américain d'histoire naturelle qu'à son campement à la recherche de fossiles ou avec les bohèmes chez Romany Marie[35].

La conservatrice du Museum of Modern Art, Dorothy Canning Miller était une habituée[36], comme son époux Holger Cahill[37], qui exposa des peintures de Mark Tobey en 1929 chez Romany Marie, ce qui marqua un tournant dans sa carrière[38].

Lionel Abel, arrivé à Greenwich Village en 1929, était de ceux qui dépendaient de la générosité de Romany Marie[20]. Theodore Dreiser était un occasionnel; il préférait Luchow's sur la quatorzième rue[29]:[p.299]. Arshile Gorky rencontrait des amis et collègues trois soirs par semaine chez Romany Marie[21]. Le sculpteur David Smith traînait au café de Romany Marie et dans d'autres établissements avec Gorky, Joseph Stella, John D. Graham, Willem de Kooning, Stuart Davis et d'autres, qui formèrent brièvement un groupe d’expressionnisme abstrait[39], ancêtre de ce qu'on appela «Le Club[29]:[p.546]».

Une des caractéristiques des établissements de Romany marie était leur «Table des poètes» où le «Poète Clochard» Harry Kemp[40] s'attardait avec des poètes et des non-poètes comme Paul Robeson, Edgard Varèse, et Marsden Hartley[29]:[p.366]. Près d'un demi-siècle après la première visite d'Harry Kemp en 1912, le café de Romany Marie fut le premier arrêt du pèlerinage que ses amis entreprirent conformément à ses dernières volontés enregistrées : «Je veux que mes cendres soient dispersées sur les dunes de Provincetown et l'autre moitié dans Greenwich Village[40]

Parmi les membres de la bohème intellectuelle ayant fréquenté les cafés de Romany Marie et non cités plus haut, on peut mentionner: George Bellows, Alexander Calder, E. E. Cummings, Jo Davidson, Lee De Forest, Arthur Dove, Marcel Duchamp, Will, Ariel Durant, Robert Henri, Burl Ives, Rockwell Kent, Walt Kuhn, Gjon Mili, Boardman Robinson, Eudora Welty, Frederick Kiesler, Carlos Chávez, Isadora Duncan, Martha Graham, Edward Hopper, Zero Mostel, Konrad Bercovici, José Clemente Orozco, Katherine Anne Porter, Diego Rivera, Bertrand Russell, Howard Scott, Kate Smith, Alfred Stieglitz, William Zorach.

Établissements modifier

Le premier établissement, pris en location en 1914 près de Sheridan Square au 133 Washington Place[10],[3]:[pp.16–17, p. 63ff],[27],[41] au quatrième étage d'un immeuble qui en comptait quatre, n'était accessible qu'en gravissant un escalier extérieur et deux escaliers intérieurs.

De 1915 à 1923, le café de Romany Marie occupait une minuscule maison au 20 Christopher Street[3]:[pp.17–18, p. 68ff], et, de 1923 à la fin des années 1920, au 170 Waverly Place[10]:[p.46].

Parmi les onze lieux («La caravane a déménagé»[3]:[p.68] disait le panneau sur la porte avec la nouvelle adresse) :

  • 15 Minetta Street, «seul un veilleur pouvait trouver»[14].
  • 49 Grove Street, à côté de l'immeuble Thomas Paine[3]:[p.169],[42].
  • 40 West 8th Street[41],[43].
  • 64 Washington Square South West 4th Street[14].
  • Le sous-sol de l'hôtel Brevoort[29],[44].

Notes et références modifier

  1. Constantin Antonovici, Brancusi - Maestrul [Brâncuși le maître] (p. 57). Bucarest: Semne, 2002. (ISBN 973-624-018-5).
  2. Modern School of Stelton, « 25th Anniversary Committee »,
  3. a b c d e f g h i j k et l Robert Schulman, Romany Marie: The Queen of Greenwich Village [Romany Marie : la reine de Greenwich Village]. Louisville: Butler Books, 2006. (ISBN 1-884532-74-8).
  4. Frank Waters, Of Time and Change [Du Temps et du changement] (pp. 53–54). San Francisco : MacAdam/Cage, 1998. (ISBN 1-878448-86-2).
  5. Ben Reitman, Sister of the Road: The Autobiography of Boxcar Bertha (Boxcar Bertha) (p. 102). New York: The Macaulay Company, 1937.
  6. Annette Meyers. New York: Hachette Book Group USA, 2001. Free Love [Amour libre], (ISBN 0-446-60921-8); Murder Me Now [Tue-moi maintenant], (ISBN 0-446-67891-0).
  7. Bill Wolfe, « Media critic Schulman dies at 91 [Le critique des médias Schulman meurt à 91 ans] », The Courier Journal,
  8. Butler Books Authors, « Bob Schulman »
  9. Cary Stemle, « Hail, and farewell: One man’s opinion is that there will never be another Bob Schulman [Je te salue, et adieu: selon un homme, il n'y aura jamais d'autre Bob Schulman] », Louisville Eccentric Observer,
  10. a b c d e f g et h Jan Whitaker, Tea at the Blue Lantern Inn: A Social History of the Tea Room Craze in America [Thé à l'auberge de la lanterne bleue: une histoire sociale de la ruée vers les salons de thé aux États-Unis],(pp. 42–43). New York: St. Martin's Press, 2002. (ISBN 0-312-29064-0).
  11. a b c d e f et g Gísli Pálsson, Travelling Passions: The Hidden Life Of Vilhjalmur Stefansson [Passions de voyages: la vie cachée de Vilhjamur Stefansson] (pp. 187). Lebanon, New Hampshire: University Press of New England, 2005. (ISBN 1-58465-510-0).
  12. a b et c Grace Glueck, « The Architect and the Sculptor: A Friendship of Ideas [L'architecte et le sculpteur: une amitié d'idées] », The New York Times,
  13. Irving Henry Brown. Gypsy Fires in America: A Narrative of Life Among the Romanies of the United States and Canada [Feux tziganes aux États-Unis: récit de la vie parmi les Roms des États-Unis et du Canada] (p. 131). New York: Harper & Row, 1924.
  14. a b et c Rian James. Dining in New York [Dîner à New york] (pp. 194–196). Première édition, New York: John Day Company, 1930.
  15. a b et c John Haskell, « Buckminster Fuller and Isamu Noguchi », Kraine Gallery Bar Lit, Fall 2007
  16. a et b Emily Kies Folpe. It Happened on Washington Square [Cela s'est passé à Washington Square] (p. 266). Baltimore: Johns Hopkins University Press, 2002. (ISBN 0-8018-7088-7).
  17. http://www.miqel.com/fuller_design_science/buckminster-fuller-dome-bio.html Bucky Fuller Biographical Info MIQEL.com
  18. a et b http://www.aaa.si.edu/collections/oralhistories/tranSCRIPTs/noguch73.htm Entrevue avec Isamu Noguchi effectuée par Paul Cummings au studio de Noguchi à Long Island, Smithsonian Institution, Archives of American Art, 7 novembre 1973
  19. a et b http://www.artfact.com/catalog/viewLot.cfm?lotCode=8FAkLqDz Lot 325: Julian Levi (1900-82) Appraisers Association of America ArtFact Auction Database, 1998
  20. a et b Joseph Dorman. Arguing the World: The New York Intellectuals in Their Own Words Free Press, 2000.
  21. a et b Matthew Spender, From a High Place: A Life of Arshile Gorky [De haut: vie d'Arshile Gorky] (p. 83). Berkeley: University of California Press, 2000. (ISBN 0-520-22548-1).”
  22. https://query.nytimes.com/mem/archive-free/pdf?_r=1&res=9C05E5D91138E633A25752C1A96F9C946496D6CF&oref=slogin Disorder in Court as Sanger is Fined: Justices Order Room Cleared When Socialists and Anarchists Hoot Verdict, The New York Times, 11 septembre 1915.
  23. https://query.nytimes.com/mem/archive-free/pdf?res=990DE3DD163EEE3ABC4852DFB066838A639EDE All's Quiet in the Village: Letter of Approval by Pastor Helps Rout Detractors The New York Times, 10 juin 1921
  24. http://www.johnsloansnewyork.org/new_york/tour.html Walking Tours John French Sloan's New York, Delaware Art Museum
  25. http://www.tfaoi.com/aa/7aa/7aa855a.htm Seeing the City: Sloan's New York, Delaware Art Museum, Romany Marye in Christopher Street
  26. http://www.artnet.com/artwork/425364005/423903488/john-sloan-romany-marye-in-christopher-street.html Romany Marye in Christopher Street, John French Sloan, 1922.
  27. a et b Michael Browning, « The Eternal Flame [La Flamme éternelle] », The Miami Herald,
  28. Cité dans An Annotated Bibliography of Works sur Edna St. Vincent Millay: Kisch, Arnold I. The Romantic Ghost of Greenwich Village: Guido Bruno in his Garret [Le fantôme romantique de Greenwich Village: Guido Bruno dans son grenier]. Frankfurt: Peter Lang, 1976. (ISBN 3-261-01727-9).
  29. a b c d et e Ross Wetzsteon. Republic of Dreams: Greenwich Village: The American Bohemia, 1910–1960 [La république des rêves : Greenwich Village, la bohème américaine, 1910-1960], New York, Simon & Schuster, 2003.
  30. a et b Lloyd Steven Sieden, Buckminster Fuller's Universe: His Life and Work [L'Univers de Buckminster Fuller : sa vie et son œuvre]. New York: Perseus Books Group, 2000.
  31. a et b Michael John Gorman, « Passenger Files: Isamo Noguchi, 1904–1988 », Towards a cultural history of Buckminster Fuller's Dymaxion Car, Université Stanford Humanities Lab, Includes images.
  32. a et b http://www.haberarts.com/fuller.htm John Haber, Before Buckyballs [Avant les Buckyballs], Noguchi Museum, 2006
  33. Fannie Hurst, Anatomy of Me: A Wonderer in Search of Herself [Mon anatomie: une interrogatrice en quête de soi] (p. 219). New York: Doubleday, 1958. (ISBN 0-405-12843-6).
  34. Ruth Gruber, Virginia Woolf: The Will to Create as a Woman [Virginia Woolf : ma volonté de créer en tant que femme](p. 22). New York: Carroll & Graf, 2005. (ISBN 0-7867-1534-0).
  35. Vincent L. Morgan and Spencer G. Lucas, « Walter Granger, 1872–1941, Paléontologue », New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 19, 2002
  36. Lindsay Pollock, « Mama MoMA », New York Magazine,
  37. Wendy Jeffers, « Holger Cahill and American Art », Archives of American Art Journal, Vol. 31, No. 4 (1991), pp. 2–11
  38. Deloris Tarzan Ament, « Tobey, Mark (1890–1976): The Old Master of the Young American Painting [Le Vieux Maître de la jeune peinture américaine] »,
  39. http://www.davidsmithestate.org/statements.html L'Atmosphère du début des années 30 Constats, écrits et leçons de David Smith, 1952
  40. a et b Alan Bodian, « Harry Hibbard Kemp », Cape Cod History and Genealogy of Wellfleet
  41. a et b Marilyn Weigner Associates, « The South Village [Le village sud] ».
  42. Old And Sold, « Greenwich Village », (photos of the Paine building)
  43. Jim Naureckas, « 8th Street/St. Marks Place », New York Songlines
  44. Christine Stansell, « When the Village Broke Free [Lorsque le village se libéra] », The New York Times,

Bibliographie modifier

  • Robert Schulman, Romany Marie: The Queen of Greenwich Village [Romany Marie : La Reine de Greenwich Village], Butler Books, , 191 p. (ISBN 1-884532-74-8, lire en ligne)

Liens externes modifier