J. J. Marine

écrivain belge
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J(ean)-J(acques) Marine, nom de plume de René Charles Oppitz, né le à Schaerbeek en province de Brabant et mort le à Annecy en Haute-Savoie, est un écrivain, auteur de romans policiers et de romans d'amour belge.

J. J. Marine
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René Charles OppitzVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie modifier

René Charles Oppitz naît le à Schaerbeek, une commune bruxelloise[1],[2], fils de Charles Oppitz[3], joaillier, ayant un magasin de bijouterie, et d'Alice Wielmaecker[4]. Avocat, puis journaliste, il travaille après la Seconde Guerre mondiale pour le magazine Les Bonnes Soirées.

Le , il épouse Colette Dumont[5](1905-1975), petite fille de l'architecte Albert Dumont le concepteur de la station balnéaire de La Panne.

En 1928, il fait paraître Les Étapes lucides. Simples réflexions et essais inspirés par quelques idées de ce siècle et autres penseurs... aux éditions bruxelloise Le Carnet indépendant[6].

En 1934, il publie son premier roman policier, Trois étages et un crime. Il crée le personnage de Rik Hullens, « inspecteur expert en police technique dont les aventures, aussi minces soient-elles, ne manquent pas d'un certain charme macabre, tel Le Détective épouvanté »[7], publié en 1941. Il est également auteur de romans d'amour et d'aventures.

En bande dessinée modifier

En 1962, il aborde le monde de la bande dessinée et il fait son entrée au journal Spirou[8] comme coscénariste aux côtés de l'écrivain français Jean Portelle en écrivant Capitaine Morgan pour le dessinateur Jean Torton, ce long récit est publié tardivement chez un petit éditeur en 2009. L'année suivante, il lance Roch Rafale pour la dessinatrice Yolande Canale avec l'épisode Le Faucon des tropiques. Il entame une nouvelle collaboration avec Jean Torton pour lequel il écrit le scénario L'Énigme de la formule JKO2 de l'éphémère série Cyril Sinclair en 1964. La même année, il écrit le deuxième volet des aventures de Roch Rafale cette fois pour le dessinateur Jacques Metayer. Puis, il s'éloigne de la bande dessinée.

Décès modifier

Il meurt le à Annecy en Haute-Savoie à l'âge de 71 ans[1].

Œuvre modifier

Romans policiers modifier

  • Trois étages et un crime, Éditions de France, coll. « À ne pas lire la nuit » no 38 (1934)
  • Les Deux Cadavres de M. van Dorf, Éditions Baudinière, coll. « Les Romans policiers » (1935)
  • Le Fluide de la mort lente, Zorro no 19 (1936)
  • À la petite cave du Bon Dieu, Les Carnets indépendants (1938) (autre titre Les Agents provocateurs)
  • La Vérité qui s'enfuit, Éditions Jean Susse, coll. « Le Hibou » (1940)
  • Le Chalet des lunatiques, GIG, coll. « Le Vampire » no 2 (1940)
  • Le Détective épouvanté, Éditions A. Beirnaerdt, coll. « Le Jury » no 7 (1941)
  • Pattes de mouche, Éditions A. Beirnaerdt, coll. « Le Jury » no 13 (1941)
  • Crime devant témoins, L'Essor (1942)
  • L'Énigme pastorale, L'Essor (1943) (autre titre Je ne mène pas l'enquête)
  • Les Six Lunatiques du Lac de Genève, Éditions Maréchal, coll. « Le Sphinx » (1944)
  • Six cocktails au Zoute, Éditions Erel, coll. « Vacances » (1954)
  • La Dune aux trois mystères, Éditions Erel, coll. « Vacances » (1963)
  • Le Japonais du Zoute, Éditions Erel, coll. « Vacances » (1963)

Autres romans modifier

  • Eros devant le micro, MEPI (1943)
  • La Maison du grand amour (1946)
  • Les Bohèmes dans le building
  • Les Secrétaires élégantes
  • L'Amour en sociétés anonymes

Poésie modifier

  • Visions des jours heureux (1923)

Recueil de nouvelles modifier

  • La Broche à deux pointes de la reine Anne, Zorro no 24 (1937)

Bande dessinée modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Marine, Jean-Jacques - biographie - bibliographie - Photo », sur BD Gest' (consulté le ).
  2. « Relevé généalogique », sur Geneanet (consulté le )
  3. Lire : Jonkheer Walter van Dievoet, Dictionnaire des Orfèvres de Bruxelles au XIXe siècle, Louvain, 2003, p. 296 : "OPPITZ Charles Henri. Joaillier, bijoutier. Né Bruxelles, 6 juin 1859, fils Henri Oppitz et Marie Thérèse Willems. Épousa 1 Marie Charlotte Emilie Tscharner, épousa 2 Alice Éléonore Wielmaecker. Fils de Henri, Charles Henri Oppitz s'est installé comme joaillier le 12 septembre 1883 à la rue Blaes, 35. Dans les almanachs, il est appelé Charles fils pour le distinguer de son grand-père Charles. Il déménagea à la rue de la Reinette, 11 le 15 septembre 1889. Le 11 septembre 1911, il partit pour la rue du Midi, 149, où il travaillait avec son fils Henri Georges Émile sous la dénomination Ch. & H. Oppitz, maison fondée en 1851, fabrique de bijouterie et de joaillerie, bijoux d'art, spécialisé d'articles en diamants, perles et pierres fines."
  4. Biographie de René Oppitz
  5. L'architecte Philippe Dumont évoque son souvenir dans son livre La Panne. Chronique d'un temps perdu, Bruxelles : Louis Musin éditeur, 1981, p. 17 : « C'était ma jolie cousine Colette et son fiancé René Oppitz formant une image de grâce et d'amour, un couple de cygnes glissant sur les sables ».
  6. « Les étapes lucides. », sur Bibliothèque royale de Belgique (consulté le ).
  7. Dictionnaire des littératures policières, volume 2, p. 300.
  8. Bernard Coulange, « Oppitz René Charles (Marine Jean-Jacques) dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).

Articles connexes modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Livres modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier