René Laforge

résistant français

René Laforge est un résistant français né le à Arnay-le-Duc et fusillé par les Allemands le . Il faisait partie du groupe Gorky de jeunes Bourguignons qui résistèrent dès . Arrêté le pour distribution de tracts, il fut exécuté le en représailles d'attentats commis pendant son incarcération.

Sa dernière lettre[1], dans laquelle il écrit : « Je vais mourir aujourd’hui quoiqu’étant innocent. […] Dites à mon directeur d’école que je suis mort courageusement, comme il sied à l’homme qu’il avait formé. […] Je regarde la mort en face et je n’ai pas peur. […] Je vais mourir en catholique, mes parents étant morts ainsi. […] Je crois que l’heure approche, je suis en train de fumer ma dernière cigarette », a été lue sur Radio Londres et éditée en 2013 dans le recueil La vie à en mourir : lettres de fusillés 1941-1944[2].

Il est l'un des quatre normaliens de Côte-d'Or tombés sous les balles allemandes. La rue dans laquelle se trouvait la maison de sa famille à Arnay-le-Duc porte aujourd'hui son nom. A Dijon, la rue dans laquelle se trouve l'inspection académique a été baptisée "rue des normaliens fusillés et de leur camarade".

La Compagnie René Laforge modifier

La Compagnie René Laforge est un groupe de maquisards formé en 43-44 honorant le nom du martyr, dont le chef était Jean Nasica.

Bibliographie modifier

  • Les quatre normaliens de Dijon, édition de l'Amicale des anciens élèves de l'école normale et du Syndicat national des instituteurs, 1968, 66p.
  • Article tiré du journal Le Bien public du [1]

Références modifier