René Joseph Dupeyroux

général français

René Joseph Dupeyroux
René Joseph Dupeyroux

Naissance
Saint-Pardoux-les-Cards (Creuse)
Décès (à 71 ans)
Lyon (Rhône)
Origine France
Arme Marine
Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17791819
Distinctions Vicomte
Baron de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Emblème

René Joseph Dupeyroux, né le à Saint-Pardoux-les-Cards (Creuse), mort le à Lyon (Rhône), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service modifier

Il entre en service comme aspirant de marine le , garde du pavillon le , il fait les campagnes d’Amérique de 1780 à 1782 sur les frégates « la Lutine » et « la Provence », et sur les vaisseaux « le Dictateur » et « le Spectre », puis il sert en 1783 à Terre-Neuve sur la corvette « la Belette ».

Le , il est nommé lieutenant de vaisseau, et il navigue successivement aux Antilles, sur les côtes d’Alger et de l’ouest de l’Afrique sur « l’active », « la Minerve » et « l’outarde ». Le , il passe à Malte avec un congé pour y faire ses caravanes en qualité de chevalier de l’ordre.

En 1791, il rejoint l’armée royale des princes émigrés, et il fait les campagnes de 1792 et 1793, puis il retourne à Malte en 1794. Après la reddition de cette île le 24 prairial an VI (), il se range sous les drapeaux de la république le 1er messidor suivant (), et il part en Égypte avec l’armée d’Orient avec le grade de capitaine dans la légion maltaise, qui le 24 messidor an VII () est incorporée dans la 85e demi-brigade d’infanterie. Il est nommé chef de bataillon le 17 messidor an IX (), et il rentre en France au début de l’an X.

Le 4 pluviôse an XII (), il passe au 40e régiment d’infanterie de ligne au camp de Boulogne. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII ().

En l’an XIV, il est employé au 5e corps de la Grande Armée lors des campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne. Il combat à Ulm du 15 au , à Austerlitz le , et à Iéna le . Le , il est promu major au 33e régiment d’infanterie de ligne, il le commande aux Batailles d’Eylau le , et de Friedland le .

Il est nommé colonel le au 115e régiment d’infanterie de ligne, il rejoint son régiment en Espagne, et il se trouve au siège de Saragosse en , ainsi qu’au combat de Belchite le . Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .

Le , il est gravement blessé à l’affaire de Caspi, et le , il est créé Baron de l’Empire avec dotation. En 1811, il assiste au siège de Tarragone, et il disperse 1 500 insurgés espagnol lors d’une rencontre à Canta-Vieza. En 1812, il fait partie de l’expédition de Valence, et il est promu général de brigade le .

Le , il se rend à Paris, d’où il part le 29 pour rejoindre le corps d’observation de l’Adige, destiné à former l’armée d’Italie. Il obtient plusieurs mentions honorables du vice-roi à la suite des affaires de Villach et de Feistritz les 14 et . En 1814, il reste à Venise pendant le blocus, et rentre en France avec l’armée d’Italie au mois de .

Mis en non activité à cette époque, il est fait chevalier de Saint-Louis le , par le roi Louis XVIII. Pendant les Cent-Jours, il est nommé à la 8e division d’infanterie du 3e corps de l’armée du Nord du général Vandamme, mais il ne rejoint pas son affectation.

Le , il prend le commandement du département de l’Ain, qu’il quitte le pour celui de la Lozère. Il est fait vicomte à cette époque, et il est mis en non activité le .

Il obtient sa retraite le , et il meurt le à Lyon.

Sources modifier