René-Louis-Victor de La Tour du Pin
René-Louis-Victor de La Tour du Pin, marquis de La Charce ( à Paris - à Paris), est un militaire et homme politique français.
Député des Ardennes | |
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Député de la Haute-Saône | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 52 ans) Ancien 1er arrondissement de Paris |
Nom dans la langue maternelle |
René-Louis-Victor de La Tour-du-Pin |
Nationalité | |
Activité | |
Famille | |
Père |
Rene de La Tour du Pin, Marquis de la Charce (d) |
Mère |
Louise Charlotte de Béthune-Pologne (d) |
Conjoint |
Honorine Grimaldi (d) (à partir de ) |
Enfants |
Grade militaire | |
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Distinction |
Biographie
modifierFils de René de La Tour du Pin, marquis de Gouvernet (1750-1781), et de sa seconde épouse, Louise Charlotte de Béthune (1759-1818), il est orphelin de père à l'âge de deux ans.
Sa mère, héritière dans les Ardennes, du marquisat de Thugny, se remarie en 1792 avec Tatius Rodolphe Gilbert de Salis.
Par sa mère, il est le descendant du financier Antoine Crozat et le petit-neveu de Marie Casimire Louise de La Grange d'Arquien, épouse de Jean III Sobieski, Roi de Pologne.
Il passe sa jeunesse au château de Thugny-Trugny et sert, à la Restauration, comme lieutenant-colonel d'état-major dans la garde royale du Roi Louis XVIII.
À la seconde Restauration, le , Il est élu député par le collège du département de la Haute-Saône. Il siège dans la majorité de la Chambre introuvable, et échoue, aux élections du qui suivent la dissolution.
Le , il n'est pas plus heureux dans le 2e arrondissement électoral des Ardennes (Rethel) ; mais est élu, huit jours après, par le collège du département des Ardennes, succédant au second époux de sa mère, le baron de Salis, décédé.
Il prend place à droite et continue à voter avec les ultras. Il échoue aux élections générales du , dans le 2e arrondissement du même département (Rethel) ; c'est sa dernière tentative électorale.
Il meurt à Paris le et est inhumé à Thugny-Trugny.
Distinction
modifierMariage et descendance
modifierIl épouse le la princesse Honorine de Monaco (Paris, - Paris, ), fille du prince Joseph de Monaco et de son épouse, Marie Thérèse de Choiseul. Dont deux enfants :
- Charlotte de La Tour du Pin (Paris, - château de Fontaine française, ), mariée à Paris le avec Charles Fortuné Guigues de Moreton, comte de Chabrillan (1796-1863), officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, dont postérité. Leur petit-fils Aynard de Chabrillan (1869-1950) héritier du château de Thugny, revendiquera, au XXe siècle, le trône de Monaco.
- Aynard de La Tour du Pin, marquis de La Tour du Pin Gouvernet et de La Charce (Paris, - Marseille, ). Officier, il sert en Afrique et termine sa carrière dans l'armée française en 1853 comme colonel, en raison de sa surdité. Il continue toutefois à servir en amateur, notamment à la guerre de Crimée, à la bataille de l'Alma, à celle d'Inkerman et à celle de Sébastopol. Gravement blessé à cette dernière bataille, il est rapatrié en France et meurt de ses blessures. Commandeur de la Légion d'honneur et de l'ordre du Danebrog, il est inhumé à Fontaine française. Sans alliance[1].
Annexes
modifierSources
modifier- « René-Louis-Victor de La Tour du Pin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : Les Le Tellier, Vauban, Turgot et l'avènement du libéralisme, Presses de l'Université du Québec, (lire en ligne)
- « René, Louis, Victor de La Tour Du Pin-Gouvernet de La Charce », sur Base de données de l'Assemblée Nationale (consulté le )
Liens internes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
Références
modifier- Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de La Tour du Pin, Lyon, l'auteur, , 263 p. (ISBN 2-901990-05-3), p. 101-106