Remparts de Thouars

fortifications situées autour de Thouars (Deux-Sèvres)

Les remparts de Thouars sont des fortifications situées autour de Thouars dans le département français des Deux-Sèvres.

Remparts de Thouars
Image illustrative de l’article Remparts de Thouars
Tour du Prévôt et remparts de Thouars en 2007.
Nom local Restes des anciens remparts
Période ou style Architecture médiévale
Type Remparts
Début construction Fin XIIe / début XIIIe siècle
Fin construction XIIIe siècle
Destination initiale Fortifications d'agglomération
Propriétaire actuel Ville de Thouars
Protection Logo monument historique Classé MH (1943)
Coordonnées 46° 58′ 33″ nord, 0° 12′ 44″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région historique Poitou-Charentes
Région Nouvelle Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Localité Thouars
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Remparts de Thouars
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
(Voir situation sur carte : Deux-Sèvres)
Remparts de Thouars

Histoire modifier

Érigés à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle pour protéger la ville et notamment le château des vicomtes de Thouars[1], ces remparts étaient dotés de 37[2], 44[1] ou 58[3] tours de défense selon les sources.

 
Château des ducs de la Trémoïlle et sa chapelle surplombant le Thouet et le pont des Chouans.

À l'époque, deux portes principales permettent l'accès à la cité : la tour du Prévôt au nord et la tour du Prince-de-Galles au sud[4]. À l'ouest de la ville, en sus du Thouet qui offrait une défense naturelle, s'érigeait la porte de Chavanne (aujourd'hui détruite mais renommée la porte de Paris)[5].

Également daté du XIIIe siècle, un pont permettait de relier Thouars à Saint-Jean-de-Thouars par l'est[6]. Ce pont est fortifié au XVe siècle et complété par une tour-porte en son centre nommée la porte Maillot. Tour-à-tour appelé pont Saint-Jean puis pont-neuf, l'édifice est finalement renommé « pont des Chouans » à la suite du passage des armées vendéennes lors de la bataille de Thouars de mai 1793[6].

En plus des remparts, des fossés contribuaient aux défenses de la ville[7]. Le principal fossé, situé au sud, mesurait 25 mètres de large et 5 mètres de profondeur[8].

Protection modifier

Les remparts de Thouars sont classés au titre des monuments historiques depuis le [9].

De nos jours modifier

En 2018, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des restes humains au pied des anciens remparts[10]. Ces corps, datés aux environs du XVIIe siècle, semblent avoir un lien avec l'ancien hospice situé au niveau de l'actuel bâtiment des bains-douches de Thouars[10].

Galerie modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Hugues Imbert, Histoire de Thouars, Niort, L. Clouzot, , 415 p. (lire en ligne).  
  • Marie-Pierre Baudry, « Les fortifications des Plantagenêt à Thouars », Civilisation médiévale, no 8,‎ , p. 297-314 (lire en ligne).  

Notes et références modifier

  1. a et b Ville de Thouars, « Muraille », sur thouars.fr (consulté le ).
  2. Hugues Imbert, Histoire de Thouars, Niort, L. Clouzot, , 415 p. (lire en ligne), p. 102
  3. « Thouars : la grande mutation des remparts nord de la ville », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Marie-Pierre Baudry, « Les fortifications des Plantagenêt à Thouars », Civilisation médiévale, no 8,‎ , p. 297-314 (lire en ligne, consulté le )
  5. Petite histoire de Thouars : des origines au XIXe siècle, Cressé, Éditions des Régionalismes, 262 p. (ISBN 9782824056593), p. 69
  6. a et b Service de l'architecture et des patrimoines de la ville de Thouars, « Le pont des Chouans », sur ville-thouars.fr (consulté le ).
  7. Catherine Vacher, « Thouars (Deux-Sèvres). Square Roosevelt et place Flandres-Dunkerque », Archéologie médiévale, no 48,‎ , p. 320 (lire en ligne, consulté le )
  8. « Des fouilles sur 3.500 m2 », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Notice no /PA00101387, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. a et b Janlou Chaput-Morin, « Thouars. Les fouilles archéologiques livrent leurs premiers secrets », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )