Remise ferroviaire de Mohon

dépôt de locomotives à Charleville-Mézières (Ardennes)

La remise ferroviaire de Mohon est un dépôt ferroviaire situé dans l'actuelle ville de Charleville-Mézières.

Remise ferroviaire de Mohon
Dépôt ferroviaire de Mohon
Présentation
Type
Patrimonialité
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte des Ardennes
voir sur la carte des Ardennes
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Localisation modifier

Mohon est l'une des cinq communes, avec Charleville, Mézières, Étion et Montcy-Saint-Pierre, qui fusionnent en 1966 pour donner naissance à Charleville-Mézières. « Cité cheminote par excellence », elle dispose d'un atelier et d'un dépôt SNCF[1].

Historique modifier

À la suite du passage de l'Alsace-Moselle à l'Allemagne après la guerre de 1870 et à l'augmentation du trafic ferroviaire, la Compagnie des chemins de fer de l'Est réfléchit à la construction d'un nouveau dépôt de locomotives par déplacement de l'ancien, situé sur la rive droite de la Meuse[2].

Le plan initial, en 1896 prévoit deux rotondes reliées par un atelier. Le plan est modifié en 1903 pour trois rotondes communiquant avec un atelier. Le plan définitif est retenu en 1904, avec deux rotondes abritant 32 voies chacune et un atelier de trois voies dont deux sur fosse, permettant le levage des locomotives[2].

La construction a lieu de 1906 à 1908[2] :

  • construction des bâtiments en acier en 1906-1907,
  • construction de l'atelier en 1908.

Au début des années 1980, la baisse significative de la production minière et sidérurgique de Lorraine a des conséquences sur le trafic ferroviaire. Le dépôt n'accueille plus autant de locomotives. Une des deux rotondes est détruite en 1981[2].

La rotonde SNCF subsistante est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du , l'atelier et les vestiges de la seconde rotonde sont inscrits par arrêté du [2].

En 2017, la vétusté de la rotonde, accentuée par un incendie, fait que les risques d'effondrement de la structure sont importants[3]. En 2018, la SNCF promet 150 000 euros pour rénover la rotonde[4].

L'association AMR Mohon tente de sauvegarder le site[5].

Notes et références modifier

  1. Camille Stromboni, « La ville se modernise avec difficulté », L'Express, (consulté le )
  2. a b c d et e Notice no PA00078462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « Journal L'Ardennais », sur Journal L'Ardennais (consulté le )
  4. « Journal L'Ardennais », sur Journal L'Ardennais (consulté le )
  5. « Sauver les rotondes | FACS », sur www.facs-patrimoine-ferroviaire.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Lien externe modifier