Religion au Kazakhstan

Ce grand pays assez peu peuplé (19 000 000 de Kazakhs en 2020), entre Asie centrale et Europe de l'Est, offre un paysage religieux assez proche de celui de ses deux voisins du Sud, l'Ouzbékistan et le Turkménistan.

Cathédrale de l'Ascension à Almaty, Kazakhstan

Recensement de 2009 modifier

D'après le recensement de 2009, les religions du Kazakhstan, qui est depuis la Constitution du une république laïque[1] sont l'islam (70.2 %) principalement sunnite et le christianisme (26,2 %) principalement orthodoxe, le bouddhisme (0,1 %), le judaïsme avec 5 300 personnes et d'autres (0,2 %)[2]. Les non-croyants sont 2,8 % et ceux qui n'ont pas désiré répondre, 0,5 %[2].

Histoire modifier

Islam modifier

L'islam principalement sunnite, avec 70,2 % de la population, est pratiqué par les Kazakhs ainsi que des minorités telles que les Tatars, les Bachkirs, les Ouzbeks ou les Ouïghours. L'arrivée de l'islam date de la fin du Xe siècle[réf. nécessaire]. Au XIIe siècle, le soufi Ahmed Yasavi joua un rôle majeur dans le développement de l'islam dans la région. Le tengrisme a disparu en laissant quelques traits, comme l’appellation Tengri concurrente d'Allah pour Dieu.

Christianisme modifier

L'orthodoxie est pratiquée par les Russes, et certains Ukrainiens et Biélorusses. La religion catholique est pratiquée dans quelques régions (principalement au nord du pays) mais le nombre de fidèles, d'origine polonaise ou allemande, tend à se réduire, ces derniers quittant progressivement le Kazakhstan pour rejoindre leur pays d'origine (le pape Jean-Paul II a effectué une visite à Astana du 22 au ). Il en va de même pour le judaïsme : même si une synagogue a été récemment bâtie à Astana, les citoyens de confession juive ont en majorité émigré en Israël.

Depuis l'indépendance (1990) modifier

Depuis l'indépendance du pays, une relative renaissance des religions a vu le jour. Un nombre important de mosquées mais aussi d'églises a été bâti. Les religions tendent pour certains à combler le vide idéologique laissé par la disparition du dogme communiste ; elles sont aussi un moyen d'affirmer son appartenance culturelle : le retour à l'islam constitue un élément de l'affirmation de l'identité kazakhe et la pratique du christianisme (orthodoxe ou catholique) offre un point de regroupement aux populations slaves dont le nombre ne cesse de diminuer[réf. nécessaire].

Repères en 2020 modifier

Pour une population d'approximativement 18 000 000 habitants[3] :

Références modifier

  1. Fragilités d’une "autocratie éclairée" au Kazakhstan
  2. a et b (en) Agency of Kazakhstan of Statistics, « The results of the national population census in 2009 », (consulté le )
  3. (en) « Research and data from Pew Research Center », sur Pew Research Center (consulté le ).

Articles connexes modifier