En botanique, le réceptacle floral est constitué de l'extrémité plus ou moins élargie du pédoncule floral sur laquelle sont insérées les pièces florales formant, dans une fleur complète, quatre verticilles superposés : le calice (sépales), la corolle (pétales), l'androcée (étamines) et le pistil ou gynécée (formé d'un ou plusieurs carpelles).

Fleur de pommier.
Position de l'ovaire par rapport au réceptacle : I : ovaire supère ; II : ovaire semi-infère ; III : ovaire infère.
Réceptacle floral (faux-fruit) d'un lotus sacré.

On parle aussi de réceptacle dans le cas de certaines inflorescences, comme les capitules, dans lesquelles les fleurs individuelles, ou fleurons, sont insérées sur un réceptacle élargi en plateau. Ce réceptacle forme le centre des fleurs composées, comme les marguerites ou les tournesols. Il est parfois comestible : cas de l'artichaut ou de la fraise.

Les trois formes basiques du réceptacle sont :

  • le réceptacle thalamiflore, convexe : plus ou moins bombé ou conique, il forme un thalamus caractéristique des plantes thalamiflores[1].
  • le réceptacle disciflore, plan : présence d'un épaississement, souvent nectarifère, en forme de disque, à l'intérieur de la corolle (glandes extrastaminales ou intrastaminales, qui peuvent prendre la forme d'un coussinet, d'une colonne ou d'une urne) et qui est une adaptation à l'entomophilie. Il n'y a pas de démarcation nette entre ce type de réceptacle et le thalamus[2].
  • le réceptacle caliciflore, concave : plus ou moins en forme de coupe, ou calice, il est aussi appelé conceptacle[3].

Notes et références

modifier
  1. Abderrazak Marouf et Joël Reynaud, La botanique de A à Z, Dunod, , p. 299
  2. Denis Bach, M. Mascré, Guy Deysson, Cours de botanique générale, Société d'édition d'enseignement supérieur, , p. 279
  3. Rodolphe-Edouard Spichiger et Murielle Figeat, Botanique systématique des plantes à fleurs, Presses polytechniques et universitaires romandes, , p. 51

Voir aussi

modifier