Puy Violent
Vue du sommet.
Vue du sommet.
Géographie
Altitude 1 592 m[1]
Massif Monts du Cantal
(Massif central)
Coordonnées 45° 07′ 48″ nord, 2° 35′ 20″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Ascension
Voie la plus facile GR 400
Géologie
Roches Basalte
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Puy Violent
Géolocalisation sur la carte : Cantal
(Voir situation sur carte : Cantal)
Puy Violent

Le puy Violent est un sommet des monts du Cantal (Auvergne-Rhône-Alpes) situé non loin du village de Salers. C'est le sommet de plus de 1 500 m d'altitude le plus à l'ouest non seulement du massif du Cantal mais aussi de tout le Massif central (si l'on fait exception de l'épaulement ouest de ce sommet, dénommé la Cumine qui culmine à 1 516 m).

Toponymie modifier

Le nom en occitan de ce sommet est soit Puei d'Envialant côté nord-occitan[2], soit Puèg Bialant côté aurillacois[3],[4].

Le nom puy Violent ne fait pas référence à une difficulté particulière de son ascension ou à un climat très rude mais est la déformation de Pueg Bialant ou « puy Bêlant » en français, nom peut-être donné en raison de la présence autrefois de troupeaux de moutons en estive autour de ce sommet[réf. nécessaire].

Géographie modifier

Topographie modifier

 
Vue sur la vallée de la Maronne au nord du puy Violent.

En limite des communes de Saint-Paul-de-Salers et du Fau dans le département du Cantal, le puy Violent s'élève à 1 592 m[1]. Situé au nord-ouest du Plomb du Cantal et du puy Mary, il fait partie comme eux du stratovolcan du Cantal[5].

Géologie modifier

 
Vue du puy Violent depuis Salers.

Le puy Violent est le point culminant d'un plateau basaltique (planèze) s'étirant en périphérie nord-ouest du massif du Cantal et datant de la fin de l'histoire du stratovolcan, c'est-à-dire il y a 3 ou 4 Ma[6].

Notes et références modifier

  1. a b et c « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
  3. (oc) Terèsa Canet, De source sûre et forcément secrète. Del vent sabent e perpinson, Aurillac, Institut d'études occitanes / Ostal del Libre,  :

    « Endacòm entre Salern e lo puèg Marin, jos la parpèla drecha del gigant, una verrugassa : lo puèg Bialant ! Los saventasses de la toponimia son pas d’acòrdi e quò se compren. Per un còp, b-ò pòde afortir, per un cas unique, la toponimia en francés a sa rason »

  4. (fr + oc) « Terèsa Canet », sur ieo-cantal.com ; site officiel de l'Institut d'études occitanes du Cantal, .
  5. Pierre Nehlig, Pierre Boivin, Alain de Goër, Jean Mergoil, Gaëlle Prouteau, Gérard Sustrac et Denis Thiéblemont, « Le plus grand volcan d'Europe », sur geo.cybercantal.net (consulté le ).
  6. Pierre Nehlig et Hervé Leyrit, « Guide du Cantal », BRGM (consulté le ).