Proxinvest

société de conseil et d'analyse financière française

Proxinvest
Création 1995
Fondateurs Pierre-Henry Leroy
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social 6 rue d’Uzès, 75002 Paris
Drapeau de la France France
Direction Alain Demarolle (Président), Charles Pinel (Directeur Général)
Activité Conseil et analyse financière
SIREN 401723556[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.proxinvest.fr/

Proxinvest est une société de conseil et d'analyse financière française fondé en 1995 par Pierre-Henry Leroy. Cette agence en conseil de vote est spécialisée dans l'assistance à l'exercice du vote des actionnaires et opère exclusivement pour les investisseurs.

Acteur d'influence auprès des actionnaires[2], son activité tend vers les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)[3]. Elle publie régulièrement des informations chiffrées sur les enjeux de gouvernance, notamment la rémunération des dirigeants d'entreprise[4]. Le banquier et haut fonctionnaire Alain Demarolle préside actuellement la société[5].

Prises de position modifier

  • Contre les conditions financières de la fusion Alcatel-Lucent de 2006, contre l'approbation des conditions d'indemnisation des dirigeants et critique historique de la gouvernance d'Alcatel depuis 1996.
  • Contre les conditions de gouvernance initiales de la fusion entre Euronext et le New York Stock Exchange[6].
  • Contre les conditions des opérations de suppression des auto-contrôles du groupe Wendel en 1998 (Sofiservice) et en 2007 (Solfur).
  • Critique active des déséquilibres du système financier, en particulier du monopole incontrôlé de banque universelle : critique en 2007 de la gouvernance de la Société Générale, du Crédit Agricole et de Natixis.
  • Pour le plafonnement des émoluments des grands patrons à 240 fois le montant du SMIC (en 2006, ils sont de 300 fois le SMIC en moyenne)[7].
  • Contre le salaire de Carlos Ghosn en juin 2017[8].
  • Depuis 2020, contre les rémunérations des sociétés françaises si elles ne comportent pas de critères extra-financiers[9].
  • Pour l'augmentation de capital d'Unibail-Rodamco-Westfield de 3,5 milliards d'euros en [10].

Références modifier

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données) 
  2. « Quand les « proxy advisors » influencent les votes des actionnaires », sur Les Echos, (consulté le )
  3. Bruno de Roulhac, « Proxinvest met l’accent sur l’analyse ESG et sur la relation clients »  , sur AGEFI.fr, (consulté le )
  4. « La grogne sociale monte dans les entreprises », sur LEFIGARO, (consulté le )
  5. « L'agence de conseil en vote Proxinvest change de main », sur Les Echos, (consulté le )
  6. Cécile Ducourtieux, Proxinvest contre le projet Nyse-Euronext, Les Echos, 12 décembre 2006.
  7. Cécile Ducourtieux, Un grand patron français gagne en moyenne 300 smics, Le Monde, 12 décembre 2006.
  8. « "Il fait péter les compteurs, mais il y a des limites" : le salaire du Carlos Ghosn au menu de l'assemblée générale des actionnaires de Renault », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « L’inclusion de l’ESG dans les rémunérations mérite de vrais objectifs », Agefi,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Nos consignes de vote pour l'assemblée générale d'Unibail-Rodamco-Westfield », LesEchos,‎ (lire en ligne, consulté le )

Lien externe modifier