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Gravure du XIXe siècle représentant la mort du Major-général Braddock lors de la bataille de la Monongahela.

La bataille de la Monongahela fut une victoire française qui mit un terme à l'expédition Braddock ou campagne Braddock, lors d'une tentative britannique infructueuse visant à prendre Fort Duquesne aux Français pendant l'été 1755 lors de la guerre de Sept Ans. L'expédition tient son nom du général Edward Braddock, qui commandait les forces britanniques et y laissa la vie. La défaite de Braddock lors de cette bataille de la Monongahela fut un revers majeur pour les Britanniques lors des premières étapes de la guerre avec la France.

L'expédition Braddock n'est qu'un élément d'une offensive britannique massive contre la France en Amérique du Nord lors de cet été. En tant que commandant en chef de la British Army en Amérique, le général Braddock mène l'attaque principale, à la tête de deux régiments (environ 1 350 hommes) et environ 500 hommes des milices des colonies britanniques en Amérique. Avec ses hommes, Braddock compte se saisir facilement de Fort Duquesne, puis continuer sur sa lancée pour prendre d'autres forts français et atteindre Fort Niagara. George Washington, âgé alors de vingt-trois ans, qui connaît bien la région, sert comme aide de camp volontaire du général Braddock.

Braddock tente de recruter des Indiens provenant de tribus qui ne sont pas alliées aux Français, sans succès, il ne rallie que huit Mingos qui servent en tant qu'éclaireurs. Nombre d’Indiens de la région, comme le chef Delaware Shingas, restent neutres. Pris entre deux empires européens en guerre, les Indiens ne peuvent se permettre de se retrouver du côté du perdant, le succès ou la défaite de Braddock pouvant influer sur leur décisions.


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