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L'île Perrot en 1817
L'île Perrot en 1817

La seigneurie de l'Île-Perrot était une seigneurie lors de la colonisation française de la Nouvelle-France. Elle était située sur l'île Perrot, dans le lac Saint-Louis à l'ouest de Montréal. Le territoire englobe aujourd'hui les municipalités de L'Île-Perrot, Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, Pincourt et Terrasse-Vaudreuil.

Le 29 octobre 1672, François-Marie Perrot, gouverneur de Montréal et capitaine du régiment d'Auvergne, se fait concéder la seigneurie de l'île Perrot, couvrant toute l'île qui porte maintenant son nom, située à l'ouest de Montréal au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, entre le lac Saint-Louis et le lac des Deux Montagnes, par l'intendant de la Nouvelle-France Jean Talon, oncle de son épouse, Madeleine La Guide Meynier. Perrot confie la gestion de sa seigneurie et des postes de traite qu'il y installe à son lieutenant Antoine de La Fresnaye de Brucy, qui y construit un magasin de traite en 1674 et se fait concéder un fief de 10 arpents sur 30 en 1684 (sur le territoire actuel de la Ville de L'Île-Perrot). Perrot emploie des coureurs de bois, ce qui permet de devancer les trafiquants de fourrures de Montréal. Comme de telles entreprises soient prohibées, les habitants de Montréal protestent mais Perrot, qui est gouverneur de Montréal, a recours à la force pour faire cesser les protestations. Les premiers fermiers cultivent les fermes du Domaine du sieur Perrot à compter de 1675. Ce domaine s'étenda de la Pointe-du-Domaine, qui est une zone marécageuse où coule toujours un ruisseau, jusqu'au milieu de la Grande Anse. En 1684, la seigneurie est vendue par Perrot à Charles Le Moyne, avant son départ pour l'Acadie où il est muté comme gouverneur.


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