Portail:Nouvelle-France/Lumière sur.../Archives/022010

Le pavillon du régiment.

Le régiment de Carignan-Salières est envoyé en Amérique du Nord, sur le territoire de la Nouvelle-France, ce qui est aujourd'hui, en partie, le Québec, pour combattre les Iroquois, appelés "Agniers" à l'époque de la Nouvelle-France ; les Agniers étaient une tribu autochtone alliée aux Anglais pour le commerce de la traite des fourrures. Ce régiment de l'armée royale avait participé déjà depuis plus de vingt ans à plusieurs conflits impliquant la France. Il s'était entre autres, couvert de gloire en combattant les Turcs (notamment à la bataille de Saint-Gothard le 1er août 1664). Le nom du régiment est issu de Thomas-François de Savoie, prince de Carignan, qui l'aurait levé en 1642.

En 1665, Louis XIV consent à apporter une aide à sa colonie et envoie 1 300 soldats du régiment Carignan-Salières (commandé par le marquis Henri de Chastelard de Salières) pour combattre les Iroquois qui tuent et pillent les colons établis en Nouvelle-France. Ce régiment établi en plusieurs compagnies affrontera successivement les Iroquois et les Néerlandais (Hollandais) de Nieue Amsterdam (l'État de New York actuel. Deux expéditions guerrières sont également menée en Iroquoisie par le régiment. En 1666, les Iroquois sont défaits. La paix est complètement rétablie en 1667. Un traité reconnaîtra la souveraineté du roi de France sur ce territoire qui exclut la colonie de la Nouvelle-Angleterre, celle de la Nouvelle-Suède, de la Nouvelle-Amsterdam (colonie des Pays-Bas actuel) et une bande au sud revendiquée par les espagnols.

Une fois leur mission accomplie, le roi offre aux soldats français de s'établir en Nouvelle-France et leur concède des terres le long du fleuve St-Laurent. Environ 400 d'entre eux acceptent de rester. La plupart d'entre eux sont célibataires et en âge de se marier. Ils vont donc aider au peuplement de la colonie française. Plusieurs d'entre eux vont notamment s'unir aux filles du Roy envoyées par le Roi de France, Louis XIV, et dotées par lui pour être mariées à des colons français.


Lire la suite...