Portail:Conflit israélo-arabe/Article du mois (archives)

Octobre 2007 modifier

 
Abdel Kader al-Husseini, figure du nationaliste palestinien

Le nationalisme palestinien est une idéologie nationaliste qui appel à la création d'un État palestinien sur toute ou une partie de la Palestine mandataire.

Le 14 mai 1948, la Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël crée l'État d'Israël. L'exode palestinien de 1948 modifie radicalement la politique palestinienne. L'expérience de réfugiés et la perte de leur terre provoquent chez les palestiniens un sentiment particulier. De plus, les palestiniens accusent les arabes de n'avoir pas suffisamment mobilisé la population et de n'avoir pas véritablement combattu comme il fallait pendant la guerre israélo-arabe de 1948-1949, qui affirmerait un désintérêt de la cause palestinienne. Cela pousse à la création d'un mouvement national palestinien, basé sur trois réclamations fondamentales : l'abolition d'Israël, ou du moins le sionisme et ainsi l'état juif rejetant les autres confessions, l'indépendance de l'État palestinien, et l'application du droit du retour des palestiniens sur toute la Palestine.

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Septembre 2007 modifier

 
Abdel Kader al-Husseini, figure du nationaliste palestinien

Le nationalisme palestinien est une idéologie nationaliste qui appel à la création d'un État palestinien sur toute ou une partie de la Palestine mandataire.

Le 14 mai 1948, la Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël crée l'État d'Israël. L'exode palestinien de 1948 modifie radicalement la politique palestinienne. L'expérience de réfugiés et la perte de leur terre provoquent chez les palestiniens un sentiment particulier. De plus, les palestiniens accusent les arabes de n'avoir pas suffisamment mobilisé la population et de n'avoir pas véritablement combattu comme il fallait pendant la guerre israélo-arabe de 1948-1949, qui affirmerait un désintérêt de la cause palestinienne. Cela pousse à la création d'un mouvement national palestinien, basé sur trois réclamations fondamentales : l'abolition d'Israël, ou du moins le sionisme et ainsi l'état juif rejetant les autres confessions, l'indépendance de l'État palestinien, et l'application du droit du retour des palestiniens sur toute la Palestine.

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Août 2007 modifier

 
Yasser Arafat en 1999

Yasser Arafat (ياسر عرفات), né le 24 août 1929 et mort le 11 novembre 2004 à Clamart, France, de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini (محمد عبد الرؤوف القدوة الحسيني), connu aussi sous son nom de guerre Abou Ammar (ابو عمّار) fut un activiste puis homme politique palestinien.

Figure controversée, il a exprimé et symbolisé les aspirations nationales du peuple palestinien pendant près de quatre décennies, d’abord en tant que chef de l’Organisation de libération de la Palestine puis en tant que président de l’Autorité palestinienne.

En 1994, il partage avec Shimon Peres et Yitzhak Rabin le prix Nobel de la paix suite aux accords d’Oslo et il représente le peuple palestinien dans les différents processus de négociations avec Israël.

À partir de 2001, après l’échec du sommet de Taba, avec le déclenchement de la Seconde Intifada et la nomination d’Ariel Sharon au poste de Premier Ministre en Israël, il perd de son crédit auprès d’une partie de son peuple et se retrouve isolé.

Cet isolement n'est rompu qu’à la veille de sa mort, quand il est emmené d’urgence à Paris où il décède.

Le nom officiel d'Arafat est Mohammed Abdel Rahman Abdel Raouf Arafat al-Qudua al-Husseini. Son biographe palestinien Said K. Aburish précise que « Mohammed Abdel Rahman était son prénom ; Abdel Raouf, le nom de son père ; Arafat, son grand-père ; al-Qudua est le nom de sa famille et al-Husseini est le nom du clan dont font partie les al-Qudua ». Le clan al-Husseini est aussi l’un des plus prestigieux de Jérusalem.

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Juillet 2007 modifier

 
Yasser Arafat en 1999

Yasser Arafat (ياسر عرفات), né le 24 août 1929 et mort le 11 novembre 2004 à Clamart, France, de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini (محمد عبد الرؤوف القدوة الحسيني), connu aussi sous son nom de guerre Abou Ammar (ابو عمّار) fut un activiste puis homme politique palestinien.

Figure controversée, il a exprimé et symbolisé les aspirations nationales du peuple palestinien pendant près de quatre décennies, d’abord en tant que chef de l’Organisation de libération de la Palestine puis en tant que président de l’Autorité palestinienne.

En 1994, il partage avec Shimon Peres et Yitzhak Rabin le prix Nobel de la paix suite aux accords d’Oslo et il représente le peuple palestinien dans les différents processus de négociations avec Israël.

À partir de 2001, après l’échec du sommet de Taba, avec le déclenchement de la Seconde Intifada et la nomination d’Ariel Sharon au poste de Premier Ministre en Israël, il perd de son crédit auprès d’une partie de son peuple et se retrouve isolé.

Cet isolement n'est rompu qu’à la veille de sa mort, quand il est emmené d’urgence à Paris où il décède.

Le nom officiel d'Arafat est Mohammed Abdel Rahman Abdel Raouf Arafat al-Qudua al-Husseini. Son biographe palestinien Said K. Aburish précise que « Mohammed Abdel Rahman était son prénom ; Abdel Raouf, le nom de son père ; Arafat, son grand-père ; al-Qudua est le nom de sa famille et al-Husseini est le nom du clan dont font partie les al-Qudua ». Le clan al-Husseini est aussi l’un des plus prestigieux de Jérusalem.

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Juin 2007 modifier

 
Merkava Mk II

Le Merkava (מרכבה, char (à chevaux) en hébreu biblique) est le char d'assaut principal d'Israël. De conception entièrement locale, il a été développé avec pour principal objectif la protection et la survie de l'équipage.

Il est doté d'un blindage espacé, d'un système anti-incendie, et d'une silhouette basse et effilée. À la différence des autres chars de sa génération, le moteur est placé à l'avant, offrant à la fois une protection supplémentaire de face et la possibilité d'évacuer le char par l'arrière.

Apparu en 1979 à l'occasion de la première guerre du Liban, il a été fabriqué en Israël, qui en est le seul utilisateur, jusqu'au conflit au Liban mi-2006.

Le prix unitaire d'un char Merkava 4 a été évalué à 5,1 millions de dollars en mars 2006.

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Avril 2007 modifier

 
Drapeau du Hamas

Le Hamas, en arabe : حماس, acronyme partiel de: harakat al-muqâwama al-'islâmiya (حركة المقاومة الإسلامية), « mouvement de résistance islamique »), est le plus important mouvement islamiste palestinien actuel (d'obédience sunnite). La pratique de l'acronyme en général et de l'acronyme partiel en particulier étant très rare en arabe, la dénomination Hamas a été délibérément choisie en raison du rapprochement avec le même mot en arabe, qui signifie « ardeur, zèle », sur le modèle de l'acronyme inversé Fatah.

D'une part, le Hamas figure sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne, du Canada, des États-Unis et d'Israël mais pas sur celle de la Russie. Les attaques de sa branche armée visent les civils et les militaires israéliens. D'autre part, le mouvement a créé un vaste réseau d'assistance sociale en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. Le Hamas a remporté les élections législatives palestiniennes de 2006.

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Mars 2007 modifier

Le Fatah est une organisation politique et militaire palestinienne fondée par Yasser Arafat, Salah Khalaf et Khalil al-Wazir au Koweït en 1959.

Fatah est l'acronyme inversé partiel de «harakat ut-tahrîr il-wataniyy ul-falastîniyy», « Mouvement national palestinien de libération  ». La pratique de l'acronyme en général et de l'acronyme inversé en particulier étant très rare en arabe, la dénomination Fatah a été délibérément choisie en raison du rapprochement avec le mot fath, « conquête » (d'après les premières "conquêtes" arabo-musulmanes). Le principe de l'acronyme a été repris par le Hamas.

Le Fatah est membre consultatif de l'Internationale socialiste.

Les milieux d'étudiants palestiniens étaient convaincus que pour mieux défendre l'intégrité et la souveraineté du peuple palestinien le moyen le plus efficace était d'organiser une grande résistance palestinienne sous la forme d'un mouvement national révolutionnaire autonome, c'est-à-dire un mouvement indépendant des pays arabes et de toute autre puissance étrangère.

Le Fatah est créé et appelle alors à la lutte contre l'État d'Israël avec comme grand objectif de « libérer tout le territoire palestinien de l'entité sioniste ».

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Février 2007 modifier

Le Lehi (acronyme hébreu pour « Lohamei Herut Israel », « Combattants pour la liberté d'Israël », לח"י - לוחמי חירות ישראל) fut un groupe armé radical créé en septembre 1940 et n'hésitant pas à se décrire comme terroriste, qui se fixait notamment pour but l'éviction par la force du Mandat britannique sur la Palestine afin de permettre une immigration sans restriction des Juifs en Palestine et la formation d'un État juif sur toute la Palestine et l'actuelle Jordanie.

Dans son combat contre les Britanniques, le groupe tenta sans succès des contacts en 1941 avec les autorités nazies. L'organisation commit de nombreux attentats contre les Britanniques, de 1941 à 1948, puis contre les Arabes de Palestine, en 1947-1948. Les autorités britanniques nommèrent ce groupe Stern gang (le gang Stern), en référence au nom de son premier dirigeant Avraham Stern. Le terme « Stern group », en français « groupe Stern », fut fréquement employé dans les années 1940, et reste encore utilisé.

Après la mort de Stern en février 1942, l'organisation fut dirigée par un triumvirat dont faisait partie Yitzhak Shamir, jusqu'à sa dissolution en septembre 1948. La nouvelle direction réorienta l'idéologie de l'organisation dans un sens se voulant « anti-impéraliste ».

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Janvier 2007 modifier

 
Theodor Herzl, fondateur du mouvement sioniste

Histoire du sionisme

Le sionisme est une idéologie politique nationaliste, apparue au XIXe siècle, et qui entend permettre aux Juifs d'avoir un État en Palestine.

L'article ne vise pas à décrire l'histoire de la Palestine mandataire (1920-1948) ou de l'État d'Israël (après 1948). Il s'intéresse essentiellement à trois problématiques au cœur de l'histoire du sionisme :

  • Les débats et pratiques autour de la construction d'institutions nationales ou pré-nationales : Organisation sioniste mondiale, partis politiques, Agence juive, groupes armés, puis l'État lui-même.
  • Les débats et pratiques autour de la constitution d'une population juive importante au sein de l'État.
  • Les débats idéologiques entre tendances sionistes, en particulier sur la définition des objectifs. Dans ce domaine, deux questions ont particulièrement divisé (et continuent de diviser) les sionistes :
    • La place de la religion juive dans le sionisme.
    • La question de la localisation de l'état juif, puis de ses frontières.

Les faits historiques qui sont cités dans l'article sont donc très incomplets. Ce sont surtout les faits liés à ces trois questions (constructions institutionnelles, construction démographique et divergences sur les objectifs du sionisme) qui sont analysés. Les événements moins directement liés à ces trois questions (par exemple les guerres de 1956, 1973, et du Liban) ne sont pas abordés, ou juste cités. Il en va de même de l'opposition arabe et palestinienne au projet sioniste. Le sujet est vaste et fondamental, mais il n'est abordé dans le cadre de cet article qu'au travers de son influence sur les trois thématiques pré-citées.

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