Pont Maréchal-Joffre (1905)

pont d'Orléans, en France

Pont du Maréchal Joffre
Image illustrative de l’article Pont Maréchal-Joffre (1905)
Géographie
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Commune Orléans
Coordonnées géographiques 47° 53′ 46″ N, 1° 53′ 44″ E
Fonction
Franchit Loire
Fonction pont tramway
Caractéristiques techniques
Type pont en arc
Matériau(x) pierre, brique, béton armé
Construction
Construction 1905
Démolition 1940
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pont du Maréchal Joffre
Géolocalisation sur la carte : Loiret
(Voir situation sur carte : Loiret)
Pont du Maréchal Joffre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Pont du Maréchal Joffre

Le pont du Maréchal Joffre ou pont Neuf ou pont Nicolas II est un ancien pont français enjambant la Loire dans la ville d'Orléans et le département du Loiret.

Initialement nommé pont Neuf, puis pont Nicolas II, il est rebaptisé pont Joffre, en l'honneur du Maréchal Joseph Joffre (1852-1931).

Le pont est construit en 1905 et détruit en 1940. Il est remplacé en 1958 par un pont à ossature mixte.

Géographie modifier

Ce pont était situé dans le val de Loire, en aval du pont George V.

Histoire modifier

 
Construction du pont en 1904

L’étude d'un nouveau pont sur la Loire, prolongeant le boulevard des Princes (actuel boulevard Jean Jaurès) aménagé sous la Restauration est engagée par le conseil général du Loiret et le conseil municipal en 1893. Il a principalement vocation à assurer le franchissement des tramways de Sologne[1].

L'autorisation ministérielle est délivrée en 1900 et les travaux débutent en . Le pont est inauguré en 1905, un an avant la fin des travaux[1].

En 1914, le pont neuf est rebaptisé pont Nicolas II. Après la Première Guerre mondiale, il est à nouveau rebaptisé pour devenir finalement le pont Joffre[1].

Description modifier

Ce pont possédait sept arches en pierre de 43,85 m d'ouverture et 1,25 m d'épaisseur à la clef. Les tympans en briques étaient allégés par des voutelettes apparentes. Les piles étaient relativement minces (1/10e de l'ouverture). Elles étaient fondées à l'air comprimé à une profondeur variant de 4,70 m à 18,60 m sous l'étiage. C'est le premier grand ouvrage français en maçonnerie où l'on ait assuré le jeu de la dilatation par l'emploi de tirants en béton armé dans les voutelettes[2].

C'était pour l'époque un ouvrage remarquable par la portée de ses voûtes et leur légèreté. Cette légèreté a eu d'ailleurs un résultat imprévu. Il a suffi d'une charge d'explosifs faisant sauter la voûte centrale pour entraîner de proche en proche l'effondrement de toutes les autres voûtes et de toutes les piles[3].

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • « Reconstruction du pont Maréchal Joffre à Orléans », Le métier et la vie. Bâtiment et travaux publics dans le Loiret, no G-35,‎

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Lien externe modifier

L'ancien pont du Maréchal Joffre sur Structurae.

Notes et références modifier

  1. a b et c Morgann Moussier, « Le pont Joffre (pont neuf) », sur morgann.moussier.free.fr (version du sur Internet Archive).
  2. Le métier et la vie (1958). Reconstruction du pont Maréchal Joffre à Orléans, p. 233.
  3. Le métier et la vie (1958). Reconstruction du pont Maréchal Joffre à Orléans, p. 234.