Pont Hans-Wilsdorf

pont situé en Suisse

Le pont Hans-Wilsdorf est un pont routier et piéton sur l'Arve, construit en à Genève (canton de Genève, Suisse). Il relie le quartier en développement de Praille - Acacias - Vernets (PAV) et celui de La Jonction-Plainpalais. Dessiné par l'atelier d'architecture Brodbeck-Roulet SA, il a remplacé la passerelle de l'École-de-Médecine qui existait quelques mètres en aval depuis .

Pont Hans-Wilsdorf
Image illustrative de l’article Pont Hans-Wilsdorf
Géographie
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Genève Genève
Commune Genève
Coordonnées géographiques 46° 11′ 43″ N, 6° 08′ 10″ E
Fonction
Franchit l'Arve
Fonction routier et piéton
Caractéristiques techniques
Longueur 85,40 m
Portée principale 85,40 m
Largeur 17,6 m
Hauteur 7,9 m
Matériau(x) structure métallique,
tablier acier-béton.
Construction
Construction 2009-2012
Inauguration
Mise en service
Architecte(s) Atelier d'architecture Brodbeck-Roulet SA
Ingénieur(s) Amsler Bombeli et associés
Géolocalisation sur la carte : Genève
(Voir situation sur carte : Genève)
Pont Hans-Wilsdorf
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
(Voir situation sur carte : canton de Genève)
Pont Hans-Wilsdorf
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Pont Hans-Wilsdorf

Localisation et financement

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Le pont Hans-Wilsdorf est le neuvième pont le plus en amont de l'Arve après son entrée en Suisse. Il doit son nom à Hans Wilsdorf, fondateur de la marque Rolex, dont le siège fait face au pont, sur la rive gauche. La Fondation Hans Wilsdorf, propriétaire de Rolex, est à l'origine du projet, qu'elle a financé. Le coût de l’ouvrage est estimé à plusieurs dizaines de millions de francs[1].

Histoire

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Dès la construction de la passerelle provisoire de l'École-de-Médecine en 1952 par des militaires de l'armée suisse, un pont définitif était envisagé pour relier la rue de l'École-de-Médecine sur la rive droite et la rue Hans-Wilsdorf sur la rive gauche. Pour cette raison, la passerelle était décalée de quelques mètres en aval par rapport aux deux routes de manière à laisser la place libre pour cet ouvrage. Pendant plusieurs décennies, la volonté politique de construire un pont durable à cet endroit a cependant manqué. La passerelle provisoire est restée en place pendant 60 ans.

 
Le pont Hans-Wilsdorf le soir de son inauguration, le 30 août 2012.

Fréquemment fermé lors de fortes crues de l'Arve afin d'éviter tout accident rendu possible par les gros troncs d'arbres charriés par les flots et qui viendraient percuter les piliers de soutènement, l'ouvrage montre ses limites. Le , la circulation des voitures est interdite sur la passerelle dont l'état ne cesse de se dégrader. La Fondation Wilsdorf propose alors de remplacer à ses frais la passerelle par un pont à haubans.

Le , la Fondation Wilsdorf reçoit les autorisations de construire son nouvel ouvrage. Les travaux s'étalent de à . L'ancienne passerelle est fermée définitivement à la circulation le et démontée dès le [2]. Le pont Hans-Wilsdorf, déjà accessible aux piétons dès le début des opérations de démontage de la passerelle, est ouvert au trafic le , date de son inauguration[1].

La genèse de l'édifice a fait l'objet d'un reportage photographique de Mauren Brodbeck[3].

Technique et particularité

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Le pont mesure 85 mètres de long, 17,6 mètres de largeur et 7,9 mètres de hauteur. Il accueille deux voies routières, deux pistes cyclables et des aménagements piétonniers sécurisés. Le pont est surélevé de manière à éviter d’être touché par les crues exceptionnelles de l’Arve.

L'ouvrage est réalisé sans pile intermédiaire. La structure porteuse est de forme tubulaire, combinant des éléments métalliques pour la plupart elliptiques, formant un large treillis asymétrique, pour un poids de 1 400 tonnes d’acier. Ces poutres d'acier sont des « caissons » de 40 × 40 centimètres, le calcul statique a été réalisé par la société Amsler Bombeli et associés avec le logiciel Scia Engineer[4],[5],[6].

Sa réalisation est qualifiée de « prouesse technique, (ayant nécessité) de longues recherches architecturales et structurelles (et) l’élaboration d’un modèle de calcul très complexe »[3].

Galerie

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Distinctions

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Notes et références

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  1. a et b Frédéric Julliard, « Le pont Hans Wilsdorf ouvert à la circulation », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne).
  2. Aymeric Dejardin, « La passerelle des Vernets sera définitivement fermée au trafic dès le 5 juillet », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne).
  3. a et b « Pont Hans Wilsdorf », sur www.brodbeck-roulet.com, Brodbeck Roulet architectes associés SA (consulté le ).
  4. a et b « Pont Hans Wilsdorf », Réalisations, sur absa.ch, ab ingénieurs sa (consulté le ).
  5. (fr + en) « Pont Hans Wildorf - Genève, Suisse », Nemetschek Engineering User Contest 2011 – Category 2:Civil Structures, sur www.yumpu.com, (consulté le ).
  6. a et b (en + fr) « Lauréat de la catégorie 2 : Structures civiles — Nemetschek Engineering User Contest 2011 : Pont Hans Wilsdorf, Genève (Suisse), amsler bombeli et associés sa », sur www.scia.net, (consulté le ).
  7. « Commande timbre spécial émis par la Poste Suisse pour la SHAS », sur www.gsk.ch, Société d'histoire de l'art en Suisse, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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