Pliego

commune d'Espagne

Pliego est une commune d'Espagne de la région de Murcie. Elle s'étend sur 29 km2 et compte 3 843 habitants en 2020[1].

Pliego
Tour du château de Pliego.
Nom officiel
(es) PliegoVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Communauté autonome
Comarque
Partie de
Mancomunidad de Servicios Sociales del Río Mula (d), Mancomunidad Turística de Sierra Espuña (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chef-lieu
Pliego (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
29 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
308 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
3 937 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
135,8 hab./km2 ()
Gentilé
Pleguense, PlegueroVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Identifiants
Code postal
30176Voir et modifier les données sur Wikidata
INE
30032Voir et modifier les données sur Wikidata
Immatriculation
MUVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Géographie

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La commune de Pliego est entièrement enclavée dans celle de Mula, elle occupe le centre-sud du bassin de Mula et le versant nord de la sierra Espuña[2], environ 45 km à l'ouest de Murcie. Un service de bus relie Pliego à Mula et à Murcie.

La commune se compose de zones montagneuses et de vallées. Elle fait partie du bassin versant de la Segura. Sa principale rivière est le río Pliego, affluent du río Mula (es).

Le climat est méditerranéen à tendance aride[2]. Les précipitations sont faibles toute l’année (environ 335 mm par an) et presque absentes en été[3].

L'économie locale est fondée sur l'agriculture et l'élevage. Les arbres fruitiers — abricotiers, pêchers, amandiers et vignes — sont devenus la culture principale.

Histoire

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Âge du bronze

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Située au nord-est de la sierra Espuña, sur un escarpement surplombant les plaines, La Almoloya (es) est un site archéologique de l'âge du bronze découvert en 1944. Il s'agit d'un centre urbain du IIe millénaire av. J.-C. appartenant à la culture d'El Argar[4].

En 2014, la mise au jour d'une double sépulture y livre les restes d'un couple et de riches ornements. L'homme porte des boutons d'oreilles en or et un bracelet en cuivre. La femme porte plusieurs bagues et bracelets en argent, un collier de perles ainsi qu'un diadème en argent. Ce diadème, dont le type se retrouve dans un rayon de 90 km, dans quatre autres sépultures féminines de la culture d'El Argar, pourrait être un symbole de pouvoir[5],[6]. De plus, la structure où a été retrouvée cette tombe, unique par sa taille et ses caractéristiques, pourrait être l'un des premiers « palais » d'Europe[7],[8].

Outre le site remarquable de La Almoloya, l’âge du bronze est représenté sur la commune par le site du Sangrador de Las Anguillas qui se limite à quelques tombes.

Époque romaine

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Quelques vestiges de l’époque romaine (fragments de céramiques, tegulasetc.) provenant du site de Los Cabecitos, sont conservés au musée archéologique provincial de Murcie[4].

Moyen-Âge

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Expansion de la taïfa de Murcie de 1148 à 1157.

Contrairement à l’époque wisigothique qui n’a pas laissé de traces dans la commune, le monde médiéval musulman et mudéjar est bien représenté sur le territoire de Pliego. Un premier foyer de peuplement musulman s’installe près du lieu-dit La Mota, les fortifications de cette époque sont connues sous le nom de Castillo de las Paleras. Ce premier noyau urbain est abandonné après la rébellion mudéjare de 1264-1266 au profit de l'actuelle ville de Pliego et du château qui la domine.

Pliego passe sous l’autorité de l'ordre de Santiago au XIVe siècle.

Monuments

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L’église Santiago Apóstol, dédiée à saint Jacques, est reconnue monument historique artistique et bien d’intérêt culturel depuis 1983. Il ne reste que des ruines des deux châteaux médiévaux, celui de Pliego est déclaré bien d’intérêt culturel en 1985 et celui de las Paleras est déclaré bien d’intérêt culturel en 1997.

Bâtie en 1802, la Casa de la Tercia remplace des bâtiments plus anciens situés dans la ville médiévale. C'était la commanderie de l’ordre de Santiago ainsi qu’un grenier où étaient collectés les impôts en nature. Elle doit son nom au partage en trois des dîmes : un tiers revenait à l’ordre de Santiago, un tiers au Roi et un tiers à l’Église.

Sur une esplanade dominant la campagne environnante, la chapelle Ermita de la Virgen de los Remedios présente un clocher-mur. Son état actuel, de style baroque, date du XVIIIe siècle.

Notes et références

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  1. (es) « Murcia: Población por municipios y sexo. (2883) », sur INE (consulté le )
  2. a et b (es) « Naturaleza de Pliego - Región de Murcia Digital », sur www.regmurcia.com (consulté le )
  3. (de) « Klima Pliego: Wetter, Klimatabelle & Klimadiagramm für Pliego », sur climate-data.org
  4. a et b (es) « Historia de Pliego- Prehistoria y Antigüedad - Región de Murcia Digital », sur www.regmurcia.com (consulté le )
  5. (en) Michael Price, « ‘Blinged out’ female ruler may be evidence of powerful women during Bronze Age », sur Science | AAAS, (consulté le )
  6. (en) Jennifer Pinkowski, « She Was Buried With a Silver Crown. Was She the One Who Held Power? », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Vicente Lull, Cristina Rihuete-Herrada, Roberto Risch et Bárbara Bonora, « Emblems and spaces of power during the Argaric Bronze Age at La Almoloya, Murcia », Antiquity, vol. 95, no 380,‎ , p. 329–348 (ISSN 0003-598X et 1745-1744, DOI 10.15184/aqy.2021.8, lire en ligne, consulté le )
  8. (es) Ignacio Orovio, « Descubierta en un yacimiento murciano una mujer que dirigió un 'estado' hace 4.000 años », sur www.lavanguardia.com, (consulté le )

Articles connexes

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