Platythyrea primaeva

espèce fossile de fourmis

Platythyrea primaeva est une espèce fossile de fourmis de la tribu des Platythyreini de la sous-famille des Ponerinae.

Classification modifier

L'espèce Platythyrea primaeva est décrite en 1915 par l'entomologiste américain William Morton Wheeler (1865-1937)[1],[2].

Citations modifier

En 1937, le paléontologue français Nicolas Théobald ajoute un fossile de la collection Mieg, de Kleinkembs, dans la région du Bade-Wurtemberg[3],[2].

Cette espèce est confirmée dans son genre en 1987 par Ute Spahr (d)[4], suivi en 2009 par Gennady Mikhaïlovitch Dlussky (d) (1937–2014)[5] et en 2014 par Chris A. Schmidt (d) et Steven O. Shattuck (d)[6],[2].

Fossiles modifier

Selon Paleobiology Database en 2023, le nombre de collections de fossiles est de trois[2] :

Étymologie modifier

L'épithète spécifique primaeva signifie en latin « tôt ».[réf. nécessaire]

Description modifier

Caractères modifier

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 1] :

« Holotype : R110. Coll. Mieg. Mus. Bâle. Kleinkembs.

Tête subrectangualire, nettement plus longue que large ; bords latéraux presque parallèles, coins postérieurs arrondis ; yeux moyens, placés vers l'avant de la tête ; antennes et ocelles non visibles. Cou net. Thorax allongé, mésonotum large, arrondi à l'avant ; scutellum distinct, subhexagonal ; métanotum aplati. Pétiole plus long que large. Abdomen allongé ; le premier segment, très grand, est nettement séparé des suivants qui se confondent en une seule masse globuleuse. Pattes brunes. Ailes presque totalement effacées, il ne subsiste que la base de l'aile gauche. »[3].

Dimensions modifier

La longueur totale de l'insecte est de 6,2 mm[3].

Affinités modifier

« Par la conformation de l'abdomen, l'échantillon appartient certainement aux Ponerinae. Il semble très voisin de Platythyrea primaeva de l'ambre de la Baltique. mais ce dernier est de teinte noire opaque. »[3].

Biologie modifier

« Le g. Platythyrea est un genre tropical de l'ancien et du nouveau monde. P. wronghtoni Forel des Indes est voisin de P. primaeva (Wheeler). »[3].

Galerie modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2014] (en) Chris A. Schmidt (d) et Steven O. Shattuck (d), « The higher classification of the ant subfamily Ponerinae (Hymenoptera: Formicidae), with a review of ponerine ecology and behavior », Zootaxa, vol. 3817, no 1,‎ , p. 1-242 (PMID 24943802, DOI 10.11646/zootaxa.3817.1.1).  
  • [2009] (en) Gennady Mikhaïlovitch Dlussky (d), « The ant subfamilies Ponerinae, Cerapachyinae, and Pseudomyrmecinae (Hymenoptera, Formicidae) in the late Eocene ambers of Europe », Paleontological Journal, vol. 43,‎ , p. 1043-1086.  
  • [1987] (de) Ute Spahr (d), « Ergänzungen und Berichtigungen zu R. Keilbachs Bibliographie und Liste der Bernsteinfossilien - Ordnung Hymenoptera », Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde, Serie B (Geologie und Paläontologie), vol. 127,‎ , p. 1-121 (lire en ligne).  
  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547).   
  • [1910] (de) Günther Enderlein, « Über die Beziehungen der fossilen Coniopterygiden zu den recenten und über Archiconiocompsa prisca nov. gen. nov. spec », Zoologischer Anzeiger, vol. 35, no 22,‎ , p. 673-677.  
  • [1909] (en) Theodore Dru Alison Cockerell, « Descriptions of Hymenoptera from Baltic amber », Gesellschaft zu Königsberg, vol. 50,‎ , p. 1-20.  

Publication originale modifier

  • [1915] (en) William Morton Wheeler, « The Ants of the Baltic Amber », Schriften der Physikalisch-ökonomischen Gesellschaft zu Königsberg, vol. 55,‎ , p. 1-142 (lire en ligne).  

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références modifier