Le Pigeon dissident

journal étudiant de la faculté de droit de l'université de Montréal
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Le Pigeon dissident est le journal étudiant de la Faculté de droit de l'Université de Montréal, au Québec. Il s'agit d'un mensuel publié en format papier et Web.

Le Pigeon dissident
Image illustrative de l’article Le Pigeon dissident
Logo du Pigeon dissident.

Pays Drapeau du Canada Canada
Zone de diffusion Drapeau du Québec Québec
Langue Français, certaines collaborations en anglais
Périodicité Mensuel
Genre Journal étudiant
Diffusion ± 1000 ex. (2016)
Date de fondation 1974

Propriétaire Corporation indépendante

Administrateurs élus par les étudiants de la Faculté de droit de l'Université de Montréal

Site web http://pigeondissident.com/

Créé en 1974, le journal est écrit et géré par les étudiants de droit. Les publications se composent de textes d'opinions juridiques et politiques, d'entrevues ainsi que d'une section culturelle avec des critiques de livres, de films et de pièces de théâtre. Sont également publiés des textes de collaborateurs internationaux, essentiellement des étudiants de la Faculté participant à des programmes d'échanges.

Le Pigeon dissident est distribué dans les murs de la Faculté de droit, sur le campus de l'Université de Montréal ainsi que chez certains collaborateurs du milieu juridique et non-juridique.

Page couverture de l'édition d'août 2011.

Histoire modifier

Origine du nom modifier

Le journal fut nommé ainsi en référence à l'ancien juge de la Cour suprême du Canada, Louis-Philippe Pigeon qui avait la réputation d'écrire des décisions dissidentes étoffées et fréquentes à la Cour.

Enquête sur la réputation de juge dissident modifier

Dans son édition du , Le Pigeon dissident publiait une enquête approfondie afin de déterminer si cette réputation du juge Louis-Philippe Pigeon n'était qu'un mythe ou si elle était avérée[1].

Éditions préliminaires (1974-1976) modifier

Durant les deux premières années de son existence, Le Pigeon dissident était imprimé sur des feuilles de format lettre, brochées à la main.

Les débuts de l'impression lithographique (1976) modifier

En , il est publié pour la première fois sous sa forme actuelle. Cette édition est considérée comme le premier volume du mensuel.

En , Le Pigeon dissident est devenu l'un des membres fondateurs de l'Agence de presse étudiante mondiale (APEM).

Le 30 octobre 2007, le journal accepte, par décision en assemblée générale, de devenir bilingue et de publier des articles en anglais[2],[3],[4]. La décision suscite la controverse[2],[4].

Le Pigeon dissident est administrativement indépendant de l'Association des étudiants en droit à l'Université de Montréal (AED), puisqu'il n'en reçoit aucun financement. Les activités du journal sont financées par une cotisation étudiante, actuellement fixée à deux (2) dollars canadiens par étudiant inscrit à la Faculté de droit, par session. Aussi, le journal réussi à poursuivre ses activités grâce à certains commanditaires, achetant de la publicité dans son édition papier et sur son site web.

L'ère numérique (à partir de 2011) modifier

Depuis la rentrée 2011, le Pigeon dissident tient un blogue destiné aux étudiants en droit à l'Université de Montréal, en parallèle de la parution mensuelle sur support papier. Ce blogue se retrouve sur le site du Pigeon dissident.

En 2012, Le Pigeon dissident est à l'origine de la révélation non seulement du vol de 15 000 dollars canadiens de l'AED de la faculté de droit de l'Université de Montréal, mais également de la tentative d'étouffement de l'affaire par l'association étudiante[5].

En , ce blog a fait peau neuve avec une nouvelle présentation visuelle et la mise en archive de tous les anciens billets.[réf. souhaitée]

Photographies modifier

 

Notes et références modifier

  1. Julien Ouellet, Gestionnaire-archiviste, « Enquête : Le juge Pigeon était-il vraiment dissident? », Le Pigeon dissident, Vol. 36, No. 3,‎ , p. 20 et 21.
  2. a et b Alexandre Gautier, « Le Pigeon dissident devient bilingue », sur L'Aut'Journal, (consulté le ).
  3. « U de M :un journal étudiant qui publie des textes en anglais sème la controverse », La Presse canadienne,‎
  4. a et b Violaine Ballivy, « Université de Montréal : Un journal étudiant... en anglais », La Presse,‎ , p. A8.
  5. Céline Gobert, « Un Pigeon très très dissident », sur Droit Inc., (consulté le ).

Liens externes modifier