Pierre Richard (général)
Pierre Richard est un officier général de l’armée française né le à Rouen et décédé le à Boulogne-Billancourt[1]. Ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, des guerres d'Indochine et d'Algérie.
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| Président Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire | |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
Pierre Robert Richard |
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Militaire |
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Biographie
modifierCarrière militaire
modifierSeconde guerre mondiale
modifierIl est engagé volontaire le au 2e bataillon de choc avec lequel il fait la campagne de France puis la campagne d’Allemagne avec la 1re Armée française[2].
Il reçoit la croix de guerre 1939-1945 le .
Il intègre en 1947 l’Ecole militaire de Saint-Cyr Coëtquidan et appartient à la promotion Rome et Strasbourg. Il choisit l’Infanterie coloniale.
Indochine
modifierIl embarque pour l’Indochine le
Gravement blessé le , il est capturé par le Viêt Minh. Il est amputé du bras droit. Il sera libéré 5 années plus tard le . Il reçoit la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs.[2]
Le 18 novembre 1954, à Nantes, il épouse Marie-Antoinette Couillaud, sœur du général Paul Couillaud et nièce de Jacques Viot.
Algérie
modifierLe il part pour l'Algérie dans le cadre des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre menées par l’armée française en Afrique du nord. Il est affecté au bureau régional d'action psychologique de la 10e région militaire en qualité d’officier traitant. Il reçoit la croix de la valeur militaire[2].
Allemagne et métropole
modifierDe retour en métropole, il rejoint le le bureau renseignement de l’état-major des forces armées à Brazzaville (Afrique équatoriale française).
À partir du il poursuit une carrière orientée vers le renseignement militaire en qualité d’expert de l’Afrique puis de l’Asie, en métropole et en Allemagne.
D’ à , il est chef de corps du 22e régiment d’infanterie de marine stationné à Albi.
Il quitte le service le avec le grade de général de brigade[2].
Engagements dans le monde combattant
modifierLe général Pierre Richard est élu en 1991 président national de l’Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire[3]. Il succède au général Yves Chevalier de Lauzières et présidera l’association nationale jusqu’au , date à laquelle il est nommé président d'honneur[4].
Il est nommé[5] le , membre du conseil d’administration de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre[6]. Son mandat sera renouvelé[7] jusqu’en 2004.
Publications
modifierLe général Pierre Richard publie en 1964 « Cinq ans prisonnier des viêts » aux Editions de la Serpe, avec une préface du général d’armée Maxime Weygand, de l'Académie française[8].
L’ouvrage sera réédité en 1975 aux Nouvelles éditions latines[9].
À nouveau réédité en 1996 aux Nouvelles éditions latines, l’ouvrage est enrichi de réflexions géopolitiques et stratégiques[10].
Décorations
modifier- Commandeur de la Légion d’honneur[11]
- Commandeur de l’ordre national du Mérite
- Croix de Guerre 1939-1945
- Croix de Guerre des TOE
- Croix de la Valeur militaire
Références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- "Croix de guerre et valeur militaire" - Revue de l'Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire, « Général Pierre Richard (1923-2012) », Trimestriel N° 309, septembre 2012 3e trimestre, p. 5 (ISSN 1247-9918, lire en ligne)
- « Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire », sur croixdeguerre-valeurmilitaire.fr
- Décision du conseil d'administration de l'association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire du 26 février 2004
- JORF du 27 février 1993
- « Office national des anciens combattants et victimes de guerre », sur onac-vg.fr
- JORF du 7 mai 1997
- Pierre Richard (préf. Général Weygand), Cinq ans prisonnier des viêts, Paris, Editions de la Serpe, , 188 p.
- Pierre Richard, Cinq ans prisonnier des viêts, Paris, Nouvelles éditions latines (NEL), , 187 p.
- Pierre Richard, Cinq ans prisonnier des viêts, Paris, Nouvelles éditions latines (NEL), , 214 p. (ISBN 978-2-7233-0512-9, lire en ligne)
- JORF du 22 mai 1995
