Pierre-Paul Ulmer

résistant français, adjoint de Jean Moulin, compagnon de la libération, gouverneur de Ravensbourg et l'un des ouvriers de la réconciliation franco-allemande.
Pierre-Paul Ulmer
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RavensbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
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Service historique de la Défense (GR 16 P 295738, SHD/ GR 28 P 4 359 3)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Tombe de Pierre-Paul Ulmer au cimetière de Ravensbourgfr

Pierre-Paul Ulmer, né le à Strasbourg et mort le à Ravensbourg, est un résistant français, l'un des adjoints de Jean Moulin, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est compagnon de la libération. Après la guerre, il devient gouverneur de Ravensbourg et l'un des ouvriers de la réconciliation franco-allemande.

Biographie modifier

Pierre-Paul Ulmer est le fils de Charles Paul Ulmer et de Germaine Sophie Henriette Wiedrich. Il épouse Caroline Eugénie Fischer[2].

En 1934, il est inspecteur de police aux Renseignements généraux de Lyon[3].

Seconde Guerre mondiale modifier

Au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, il est mobilisé au deuxième bureau de la marine. Il est quartier-maître. Après l'armistice, démobilisé, il reprend ses fonctions à Lyon[3].

Dès 1940, il entre dans la Résistance et adhère à plusieurs mouvements clandestins ce qui attire les soupçons du gouvernement de Vichy qui le mute à la police régionale d'état[3].

En , il est recruté par Raymond Fassin, officier de liaison de la France libre auprès du mouvement de résistance Combat. Pierre-Paul Ulmer assure la protection de l'officier de liaison[3].

En , il est arrêté par la Gestapo, mais il est libéré grâce à sa connaissance de l'Allemand[3]. En , Pierre-Paul Ulmer est commandant, il devient l'adjoint de Paul Rivière, chef de la section des atterrissages et des parachutages (SAP) de la région lyonnaise. Jusqu'en , il organise ce service d'opérations aériennes et il participe personnellement, avec succès, aux opérations importantes de parachutage[3].

En , à Pont-de-Veyle, il est arrêté par la Milice, mais réussit à s'évader[3].

En , il est nommé chef de la SAP de la région de Clermont-Ferrand. Il remplace Yves Léger, abattu par deux agents de la Gestapo. Cette dernière a réussi à décapiter la délégation militaire régionale. Pierre-Paul Ulmer reconstruit le réseau des comités de réception de la SAP et permet ainsi de recevoir l'armement pour équiper le maquis du groupe « Auvergne »[3].

Après la libération de la région, sa connaissance de la langue allemande, lui permet d'être désigné pour un entraînement en Grande-Bretagne pour un futur parachutage en Allemagne qui capitule avant le déclenchement de la mission[3].

Après la guerre modifier

En 1947, Pierre-Paul Ulmer est nommé gouverneur militaire à Ravensbourg. Dès sa nomination, il s'investit dans la réconciliation franco-allemande[4].

À l'été 1953, Pierre-Paul Ulmer met fin à ses jours. Selon son souhait, il est inhumé dans le cimetière de Ravensbourg en présence d'une foule importante[4].

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. « https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005a290f67114ca »
  2. « Généalogie de Pierre Paul ULMER », sur Geneanet (consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n et o « Pierre-Paul ULMER », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  4. a et b (de) « Das hat es mit diesem besonderem Grab auf dem Ravensburger Hauptfriedhof auf sich », sur www.schwaebische.de, (consulté le )
  5. a b et c « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier